ce fâcheux événement. Le roi, rassemblant une nombreuse armée, se rendit à Rouen en toute hâte. De la il fit inviter Hérold,roi desDanois, venir le trouver au lieu appelé l<e gu'éd'Herluin, attendu qu'il desirait savoir de lui pour quel motif il venait dévaster les frontières de son royaume. Cette proposition plut infiniment au roi Hérold, qui aspirait vivement à venger la mort du duc Guillaume. Lors. donc que les deux rois se furent réunis au jour fixé, et après qu'ils eurent long-temps discuté entre eux au sujet de la mort injuste du duc un certain Danois apercevant parmi les autres Herluih,'comte du château de Montreuil, pour l'amour duquel le duc avait été assassine, ettransportë par lezèlë de son é transperça aussitôt Herluin d'un coup, de sa lance, et le renversa mort au même i~st~n~. ,Lamb,t, frère de celui-ci, et d'autres Francs, indignés de cette mort, s'encourageant les uns les autres, s'élancèrent aussitôt t sur-J(es Danois pour les combattre. Les Païens les recurent, vigpureusement;e4, p~ilieu des fureurs de la guerre. ils envoyèrent dans l'enfer embrasé dixl~ûit seigneurs Francs et; un; grand nombre d'autres ,}1r~Q.cs "qu'ils frappèrent de leurs glaives. Les autres sehâtèrent de se:cacher; et se dispersant de tops. cotés, tremblant pour leur yie, allèrent chercher ;des refuges~en divers lieux. Leroi.~ouis échappant aux mains du roi tiérold par la fui;te rapide <de.; son cheval, tomba au pouvoir d'un certain chevalier.; 11 fit a celuici toutes sortes de promesses pou~~ n'être, pas- livré en trahison à son ennemi.; et- enfin, 1~ chevalier cédant aux larmes du roi le conduisit en secret ;ct le cacha,dans une certaine île de la Seine. Bernard lc