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Titre : La Phalange : journal de la science sociale : politique, industrie, sciences, art et litterature / M. Considérant, directeur

Auteur : École sociétaire (Paris). Auteur du texte

Éditeur : la Phalange (Paris)

Date d'édition : 1842-07-01

Contributeur : Considerant, Victor (1808-1893). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328389482

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328389482/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 10501

Description : 01 juillet 1842

Description : 1842/07/01 (T1,VOL8)-1842/12/31.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94126r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, R 8230-8238, 46482-46491

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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une disposition !tn hvoraMe pour résoudre la question itecidca- I telle de ta K~enee. L'est ainst que t'en pourra arriver à Mn accord de votent~ qui rendra la puissante etta dignité t nuin nation. C'estaimi que t'ou pourra Instaurer oee petitiqu~graude et torte~ qui régira, ordoiinera, constituem t'erdfesoeia). Têt est tebuteteve Yerstequet nousde<t)'ons<jjue!aptM<mhequ! remplacera le prime héréditaire conduise la France et t'HumanM.

-e~

Esprit de t~Discumion sur ta Régence. Oepuis quelques jours, tes journaux du Minière et ceux de t'Opp~ttiottsemeMtreutdeiyeM, se surveillent uumM Unprudent suMrait pour faire éclater te débat. Jusqu'à ce momènt, tm égat sentiment des convenances a contenu tes adMr!aires; mai! tout eu protestaut de teur$ bons désirs, ils laissent percer, malgré eux, dans leurs paroles, lellrs secrètes pensées. La question mittbtfriette, les ardeurs des ambitions individuelles, ta querelle des partis, tels sont tes intérêt!) étroits dont la préoccupation persiste en face des intérêts d'un ordre supérieur subitement soulevés, et au miitoi du deuil généra).

EnHn, comme si t'en remarquait que tes paroles provoquent la t'eptiqne et éveillent t'esprit de lutte, comme si t'on craignait d'être irresistihtement entraîne, depuis hier, les prineipaux organe. de t'OppMition semblent avoir, de concert avec le Journal des ~~«/~ pris le parti de garder le silence pour éviter te danger. Le C<«~i<t<<tM'Mt< s'exprime ainsi:

~ous etoyon', qu'une '~)'athïc t'~L't\t est comm~njcû if toutes )~i opi.nion! sur la question de la r~enc~. t~tte 'jueitiut), quoi qu'un puiiiu dire, est tt~jo~rt une question Je circum~nee et de peMùnnci. X"Ui n'a'o!): [las voulu, j'om' nutre part, émettre it t'trauce u!) Ktit sur des ))o!nt< aussi grarc! et a~ii retient!, [.a sa)u)iu[t qui fem ~roposM lie sem certainement pM !e simpk résultat des deUhcration! des huit per.io~nfs [)ui compcscut te ministère. Elle am'a tme origiue plus tiaute et phi utetutoe; il con'ieit), < nous seu~tt', Jt; ne t'MammM' que )orsq)M la proposition scr~ faite.

Datu t'intt'ret commun du ~yi et de la dynMtn', uoui feront ce <)ue nous cot~eittons aux jouruaux mimi~t'rit;~ nous ~tt~'ndrous. On peut remarquer que cette manifestation coincide avec l'arrivée de M. 1 hiers à Paris.

Ainsi donc, alors qu'il se présente une question d'une haute importance, qui appelle toutes les lumières des citoyens, qui exige nu examen sérieux et approfondi, les partis, pour ne pas céder au besoin de l'exploiter dans leur intérêt egoiste, semblent n'avoir d'atttro ressource que de se condamner au silence, et de renoncer à étudier et à discuter cette question souverainement importante.

Voilà un resuttat regrettable et affligeant.

La question de la Régence, soulevée par la déplorable mort du Prince royat, est une question foodamentate et d'urgence. Elle doit rester en dehors de toute atteinte; elle doit être préservée de tout obstacle, et la solution ne saurait en être retardée d'un sent jour. Voilà qui est incontestable les gens intéressés au désordre et à la guerre civile pourraient seuts le nier. Conséquemment, lors de la réunion prochaine des Chambres, il ne s'agira pas, d'abord, de savoir si le Ministère a ou n'a pas la couftance des Députes il ne peut s'agir, uniquement et exclusivement, que d'examiner et de voter les mesures de prévoyance qu'; la circonstance commande.

Voilà ceq~e ''Oj'pMition aurait dû déclarer loyalement, dès l'instant on la question s'est trouvée si fatalement posée. Et nous joutons que c'était là une tactique habile. C'est ce que ne paratt pas comprenure le journal le (,'omMt<fM, qui persiste ce matin à soutenir que la question ministérielle doitttrev'.dce préalabtement, avant d'engager celle de la t ',gence. t.c CoMmet'ce n'ignore pas qu'un combat entre l'Opposition et le 26 octobre peut amener des discussions très prolongées le e'oiwmM'ee n'ignore pas que la constitution d'un Ministère nouveau n'est pas une affaire qu'it soit toujours facile d'expédier promptement. Personne n'a ot.!)'ie tes intérims qui précédèrent ta formation des Cabinets dn t6 avril et du 13 mai. Or, conçoit-on qu'on puisse raisonnablement courir de pareilles chances et laisser ainst tri sMpens la so!ntion de la question qui préoccupe la

France a cette heure? Une pareille politique n'est pas permise à nu journal qui veut la stabilité et t'ordre dans l'Etal. Notts ajeatoa! que rien, d'ailleurs, ne serait piu~ maladroit que de ve<t!f sottever une question ministerient à t'ottverture des (ihBmtfe!. ttestevident que cette attaque iMempMtiven'attrait pamr fesattat qa~tte rallier mrMinHttfBnm'immense majorUé car les député; sentent trop bien qu'it faut agir immédiatement, et pourvoir sans retard & des intérêt: bien autrement graves et pressants que ceux a'nn changement de Cabinet. Les beaux conseils du CMHmM'fp, s'ils étaient suivis, assureraiett donc un triomphe à M. GuiMt, qui no manquerait pas d'en tiKf parti pour consolider sa puitsmee.

Mais, disent les CMiKes de l'Opposition, n'eM-M pas t) CFaittdfe que le MhUstëre n'exptoite en effet et )a tetefmce de la Chambre, et son vote sm' la question de ttegence A cela on peut répondre qu'une (t':etaratmn franche et prompte de t Oppositiott aurait, sans aucun doute, préveau le danger, t) serait ta rigueur pcwsibte d'exiger du Ministère une garantie en retour de la tre~ nocessah'e taquette on consentirait. M. GMiMt pourrait s'eugager à deutander à la Chambre un vote de confiance, avant la un de la petite session, afin de donner aux députés l'occasion d'exprimer leur opinion sur ta 'potitique du Cabinet.

La position des partit étant ainsi réservée, alors on pourrait sans danger aborder tibreutent tes intérêts relatifs à la Hegence. Tant que t'Opposition et te Ministère restent dans lellr attitude réciproquement menaçante, tout devient question ministérielle. Ainsi, la /MM ayant donne à entendre que les vues du Gonvernement se portaient sur M. le due de Nemours, cette simple manifestation (faut-il le dire!) a sutu pour (teterminer une opinion contraire dans les rangs de l'Opposition. Telle est la triste conséquence des (uttes systématiques des partis.

Nous avons vu que, peur éviter un ccnf)it qui serait désastreux dans ce moment, les principaux journaux prenaient la résolution de se taire. Ce silence, nous le répétons, est contre la nature des choses, ti appartient à la Presse d'étudier et d'éclairer la question de ia Régence sous toutes les faces. On a fait va(oirdesconstderationsde convenances; on a prétendu que la qualité des prétendants naturels et le respect qui leur est dit devaient interdire toute discussion, et des deux parts on a conclu en disant Nous attendrons.

Qn'attendrez-vous ? t) y a ta des titres à comparer, il y a les raisons d'un choix a peser il faut résoudre nne élection entre deux personnages considérables. Peur comparer, pour peser, pour discuter les avantages qui s'offrent de i'un ou de l'autre cote, attendrez-vous te grand jour de la solution Attendrezvous la solennité des séances publiques ? Attendrex-tous que se dresse la tribune nationale, que s'ouvre le theat re oit vos paroles retentissent pour l'Europe et se répandent sur le monde entier ? -? Est-ce du haut de cette tribune qu'il conviendra d'opposer les ) personnes entre elles, de discuter leur mérite, de signaler leurs e imperfections ?TratnerM-vous vos princes sur la sellette, en e plein Parlement, en face de l'Europe entière?

n Non. l'lus vous approcherez du moment suprême, ptus vous il atteindrez a une scène élevée, et pins devront s'éteindre et se confondre vos doutes et vos discussions dans un accord commun. C'est aujourd'hui qu'il faut examiner, sonder, débattre toutes s les considérations. C'est jour à jour qu'il faut vous éclairer mutuellement, vous interroger, afin qu'une pteine lumière étant ace qnise à tous, les représentants de la nation arrivent dans les bureaux pour arrêter définitivement leur choix, compter les votes, s se rallier bienveillamment à celui des deux nobles concurrents is qui réunira le pins de suffrages, attn que pairs et députés ne H paraissent dans la séance solennelle que pour satuer d'une acttau mation unanime uu seul nom

Quelle confiance, quelle force ne puiserait pas le Hegent etn 'e dans cet accord plein de dignité et de grandeur Nous souhaitons 'e qu'ainsi s'accomplisse la mission importante qu'un fatal évene'e ment vient de donner aux Chambres françaises. Prenons garde st d'offrir à l'Europe, par le désordre des débats, par le fait seul d'un débat, un spectacle honteux pour ta France.

1 C'est donc parce que nous sentons la nécessité d'an accord ntm térieur, d'une adhésion franche et immédiate au choix de la majorité, que nous estimons que c'est pour la t'resse un devoir la d'examiner dès aujourd'hui, avec toute la convenance commandée v