SECTION Xïï ï.
De quelques Onguents pour la brûlure. L e~ af!ez <age de terminer un tr&né de pyro* j technie, par quelques fecours contre un accident qui ne petit manquer d'arriver <buvent,en maniant un élément dangereux comme le feu, nous voûtons dire la brttlure ainfi nous ne ferons ) Mcune difficulté d'imiter ici M. Ozanam, qui [ tui-méme en ceta marche fur les traces de Siemie-- < nowitcz & de la plupart des autres artificiers nous bornerons même abfolulnent aux pratiques qu'il enfeigne.
Faites bouillir du <:un-dûux, ou graine de porc frais, dans de l'eau commune, fur un petit teu; ecutnez-!a continuellement, jufqu'à ce qu'il n'y ait plus d'écume; !ai<ïez refroidir au terein cette grattée fondue pendant trois ou quatre nuits après cela faites refondre la même graiffe dans un vaK~feau de terre, fur un feu tent & modère; cottîcx-'la au travers d'un linge fur de Feau froide lavezla bien enfuite dans de l'eau claire de riviere ou de fontaine, pour lui ôter fon <e!, &t la faire devenir blanche comme nei~e enfm fcrrez cette graiffe ou onguent ainfi puriné dans un vaiffeau de terre verninc, pour vous en fervir au befoin. H arrive ordinairement que, par une brû!ure, il s'éleve fur la peau des ampoutes ou vcn!es qu'it ne faut faire crever qu'âpres le troinetne ou le quatrième jour qu'on y aura appliqué l'onguent précédent, ou cet autre qui e(t très-bon & qui