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que vous voûtez donner a h poudre. En l'y pre~fant deffus, & fecouant le cribte, elle patïera toute en grains, qu'it faudra faire fécher au <b)eit oc dans une étuve <ans feu. Lor(qa'e)!e fera feche on ta renfermera dans des va<es qui la tiennent à l'abri de l'humidité.
Tout le monde fçait que t'ufage conttd~raMe qu'on fait de !a poudre, a fait inventer une machine qu'on appe!te moulin à ~o~ que cette machine connue en un arbre tournant au moyen d'une roue nme par un courant que cet arbre eft garni, dans toute fa longueur, de bras (aittanrs qui <bu!event fucceffivement une fuite de pilons & les tainent retomber qu'au de<!bu! de ces pilons font autant de va(es ou mortiers de cuivre, qui contiennent la matiere à broyer & à incorporer qu'ennn cette machine CH- un fort mauvais voifin: car, malgré les précautions que l'on prend, il en e<t peu qui ne fautent en !'air de temps à autre c'eR pourquoi il eft très à propos qu'ettes foient etoignées des vittes.
Voilà à peu près tout ce qu'il convient de fçavoir ici fur ta fabrication de la poudre. Difbns quelques mots fur tes caufes phynqùesde fon ïttflammation & de (on explofion.
La poudre étant compofée des ingrédients cidenus, tor~ju'une étincelle, excitée par te briquet ou ta batterie du fufil, tombe furce mixte, elle met te feu à quelque parcelle de charbon. Cette parcelle ennammée fait détonner, & réduit en flamme te nitre avec lequel ette eft métangée ou. contiguë, ainfi que le tbufre, dont la combo~fbUite en: reconnue. Voilà donc tout-a-coMp les parcelles de charbon contiguës à la première qui <bnt enflammées ettes-memes & qui produifent YI. 1.