~yMmé de Tuhtvers, duSent être annonce par un dérangement de l'ordre naturet & immuable des cieux. Les cometes ne font ptusaui}!, comme le penterent la plupart des philofophes anciens, & ceux qui Suivirent leurs traces, des <netëot'es formés dans la moyenne région de l'air. Les ob<ervations attronomtques, faites dans divers etf droits de la Terre a-la.rbis, ont appris qu'elles font toujours une di~ahee même beaucoup plus grande que la Lune, & conféquemment qu'elles n'ont rien de commun avec les météores fbrmet dans notre attnofphere.
Ce que quelques philofophes anciens comme Appollonius Myndten., & fur-tout Séneque, ont penfé fur les cometes, s'eft depuis vériSe. Selon eux les cometes font des attres aufH anciens, au<H durabtes que les planetes mêmes, dont tes révolutions font pareillement réglées & fi on ne les apperçoit pas toujours c'eft qu'dtes font teur coursdemaniere que, dans une partie de leurs orbites elles font fi éloignées de la Terre qu'on les perd de vue, St elles ne paroHtent que dans la partie m~neufe.
En e<tet Newton, 8: fur <ë< traces M. Ha!!ey, ont démontré, par tes observations des déférentes cometes de leur temps, qu'elles décrivent à t'entour du Soleil des orbites elliptiques dont cet aftre occupe un des foyers, & que ces orbites dif. ferent feulement de celles des planetes connues en ce que celles-ci font presque circulaires ait lieu que celtes des cometes font extrêmement allongées ce qui fait que, dans une partie de leur cours elles fe rapprochent affez de nous pour <?tre appercaes & dans le rede de leurs orbites <t!es s'éloignent dans t'~menËte des..cieux au