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Titre : La chèvre d'or : roman inédit... / Paul Arène

Auteur : Arène, Paul (1843-1896). Auteur du texte

Éditeur : Sgap (Paris)

Date d'édition : 1888

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30025931r

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 287 p. : ill., couv. ill. ; in-16

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Description : Collection : Bibliothèque de l'"Illustré moderne"

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k91281f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-4225

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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G~.nteaume l'accompagne et détache t'amarre.

« Viens, Ganteaume, tu rameras.

Pds, s'adressant a moi

e Nous serons mieux au large pour causer, ai des choses graves à vous dire. »

Je me sentis rougir, et n'aurais pu dire pourquoi, en écoutant sa voix émue, en subissant le long regard de ses beaux yeux voilés moins de courroux que de tristesse.

Elle ajouta

« C'est a propos de la Chèvre d'Or 1

A ces seuls mots, dans une soudaine vision, je devinai enfin les trop justes motifs de son attitude envers moi. Une honte mêlée de remords m'envahit. Je voulais parler et ne trouvais point de paroles.

« Ne niez rien, n'expliquez rien! Il est des choses irréparables. Plut au ciel que vous fussiez mort du coup de fusil de Galfar. J'en serais peut-être morte aussi; et si fa terre noire n'eut pas voulu de moi, je restais du moins votre veuve avec l'éternel deuil au cœur d'un amour auquel j'aurais cru. Mais votre névre a rêve tout haut, trop haut pour mon bonheur, puis qu'hélas 1 je l'ai entendue. De l'or, des diamants, la chèvre, la clochette. Et toute une longue nuit qui me semblait ne devoir plus finir, à votre chevet, sur vos lèvres où j'épiais, heureuse, un souffle de vie, j'ai cueilli, syllabe par syllabe, cette douloureuse et humiliante certitude qu'aune é de moi, le sachant, vous ne m'aimiez pas. »

Elle était belle ainsi et digne de tous les désirs, cette nére enfant, en qui un dépit passionné éveillait la femme.