Mais qu'aurais-je fait sans Norette? C'est die qui m'a soutenu, encouragé. C'est grâce à elle, c'est pour elle, qùe j'ai eu le courage de persévérer dans l'entreprise malgré Galfar, les gens de Puget, leur colère au grand jour et leurs :ourdes embûches. C'est avec elle qu'au moment du soisttce, l'heure prescrite, l'ombre du tee, marquant la place, nous est apparu, sous un peu de terre et de gazon, te mystérieux coffret de fer, dépositaire du secret.
Neus sommes allés dans un vallon sauvage, la nuit. De 1 haùts rochers se découpaient sur un ciel pailleté d'étoiles, et Misé Jano, sa clochette au cou, nous suivait. Ensemble, d'un commun effort, Norette m'aidant de ses petites mains brunes, nous avons fait tourner la pierre mouvante. 0 l'éblouissement tout au fond. de la grotte sombre, dont nous suivions les étroits couloirs, lentement, les doigts en~cés.
Ils étaient là, innombrables 'et {étant des ~eux sojs les reflets de notre torche, !es trésors du roi de Majorque. Je les ai vus, mes yeux 'me brûlent, vus cette' seule fois, pendant un instant. Je ne les reverrai que dans un mois, au lendemain de nôtre mariage. Car Norette le veut ainsi, et je dois obéir à Norette. 1