iranchir de ses entraves, et de renverser l'odieux système de
douanes qui pèse sur M. Alors l'Industrie brésilienne s'ouvnrait elle-même d'importans, débouchés, une activité Inconnue vivifierait nos ports, le cré~t se relèverait. les notes de la. banque reprendraient lëur'valeur, les revenus augmenteraient par l'accroissement de la production et~de la -consommation. et le délidfdu trésor se trouverait comblé sans ~puv~aox' emprunts, ni nouveaux impôts.
Cependant,"au milieu de tant de sujets d'Inquiétude je me console en voyant l'empereur toujours actif, et s'occupant lui-même avec un zèle infatigable des' affaires' publiques. Deux ~mesures vigoureuses viennent'd'être adoptées par le gouvernement elles marquent bien le caractère de celui qui préside a~nos destInéeSfLa~ première, est le -rappel de notpe ministre-à Londres. Peu s'en est fallu qu'il n'ait entraîné le Brésil dans ~une guerre avec le Portugal, et qu'il n'ait compromis ainsi le crédit politique et financier du pays qu'il représentait auprès de la Grande-Bretagne. Il seraltr impossible de calculer tous les maux qui résulteraient pour nous d'une guerre, ne iut-ce qu'avec le duché de Luques; et c'est a cela pourtant que nous auraientjcM~t&~mH~~JËSJl~
de son propre~ chef~ et contre le& ordï'es~ n~ême~e ~a-eour,, dans une aussi grande'questron. ~ER 4e ~pappelant, l'empereura~faltvoir à la nation qui l'a proclamé son souverain, que sa cause est celle du Brésil, et que son âme est aussi capable de grands sacrifices dans l'Intérêt de son peuple, qu'incapable de transiger avec-rhonneur. Les droits de sa fille sont Inallé nables; mais la prospérité du. Brésil est une chose non moins sacrée pour lui, eiTiI saura lui subordonner jusqu'à ses propres affections.
La seconde mesure que l'empereur a adoptée est la nomination d'un ministre auprès du gouvernement de I<i Cplom–bTe~-H~~ long-temps que tou&~es-aBMS~~a liberté ~t-de l'ordre constitutionnel désiraient voir le Brésil prendre l'atti-