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La déportation de tous les Indiens de l'Union ~u-deià du Mlsslssip~~aratt–dé&nltlvement résolue. Se soumettront-Ils~ pjaisiblement à cette cruelle mesure ? La chose est peu probable. D~aTnême les ~reeKs~eT"aLtabama~TirT~ircrplTKTeurs– conseils secrets, dans lesquels ils ont pris la résolution de dépendre leurs pénates jusqu'à la dernière extrémité. Ainsi, on peut s'attendre à voir se renouveler les horreurs dont.les~pai- sibles habitans des frontières furent les victimes en t8i5, –lorsque les Auglais mirent les armes aux mains deces~auvàges. Une députation de leurs chefs s'est rendue auprès des Chérokées~ des Choctaws et des Séminoles, pour leur proposer une alliance offensive et défensive. Les Chérokées avaient seuls répondu affirmativement à leur appel au mois d'août dernier, et Ross, lënr président, venait d'adresser un ~<xWer à ses* concitoyens pour les exhorter à ne point "abandonner leur pays. Le colonel Crowell, agent des Etats-Unis, auprès de ces Indigènes, s'était retiré; tous les blancs s'éloignaient de leurs frontières, et le gouvernement concentrait à Columbus toutes ses forces disponibles.
Le Phénix cA~'oA~ auquel nous avons emprunté la plupart de. ces détails, paraît sous les auspices du conseil général de la nation. Ce journal étant spécialement consacré aux Indiens~ doit nécessairement avoir la plus heureuse Inuuence sur leur civilisation à venir. Les a y premiers numéros que nous avonssous les yeux, nous ont semblé de nature à hâter ce résultat. Tous les articles qu'ils renferment tendent à montrer les avantages de ta vie sociale sur la vie sauvage, et à inspirer aux indigènes l'horreur du vice et l'amour de la vertu. Puissent les mesures violentes que la Georgie vient de prendre à leur égard y n'avoir pas les funestes enetsqu~oh doit en attendre, et ne point replonger dans la barbarie les premiers 'Américains qui aient fait un noble effort pour en sortir