sont seuls responsables. Il nous répugne d'entendre sans cesse accuser des innocens faux, et attribuera des blancs les actions de nos compatriotes.
Ces Imputations, toutefois,. ne trouvèrent guère organes que dans la Géorgie dont le gouvernement convoite depuis long-temps le riche territoire que ces Indiens occupent' dans le~ord-ouest de Tétât. Le 24 avril i8oa, II conclut, avec~ le gouvernement général, une convention, aux termes ~de laquelle celui-ci s'engageait à étemih~r~a~esrdépeiib, et aussitôt qu'il– le pourrait, par des voies pacifiques, et à des conditions rai- w sonnables les titres des indigènes à toutes les terres dépendantes de la Géorgie Sommés par elle, à plusieurs reprises de remplir leurs engagemens, les États-Unis, se considérant également liés par le traité antérieur de iyo8, signé avec ces Indiens, qui, de Heur cÔté.TâvaîëiHjexécuté~vec un€rreHgreuseexactitude, ne purent se résoudre a les contraindre p~r la force à satisfaire aux prétentions de la Georgie. Ils acquirent néanmoins en 1817 une portion assez considérable de leur territoire, et, en 1822, ils firent une nouvelle tentative; mais, cette ibis les chefs s'étant réunis, résolurent de ne pas recevoir les commissaires nommés à cet effet. « Ayant, dirent-ils, tout ~u plus assez de terre pour nous et notre postérité, nous sommes décidés garder ce, que nous possédons. Nous serons toujours prêts à. recevoir avec amitié 'et cordialité à New Town, pendant la session du conseil national, les commissaires des États-Unis, qui .viendraient nous entretenir sur tout autre sujet, car notre- désir est de conserver éternellement brillante la chaîne de paix et d'amitié qui attache le peuple chérokée au gouvernement de l'Union. Mais pour lui vendre nos terres, nous ne le pouvons pas; nous avons embrassé la vie agricole, nous lésons des progrès dans la civilisaLa Cre~t~ejr~clame une étendue de 5 mHHpns diacres; l'Alabama, un nu!!ipn; le Tenessée et la Caroline du Nord le reste.