Cette constitution, qui révèle dans ses auteurs desc~nn~s- sances en politique d'un ordre fort élevé .excita un senti- ment de surprise, mêlé d'envie, chez leurs voisins qui ia prononcèrent l'œuvre des missionnaires. M. WUde, membre–– du congrès pour la Georgie, et même une motion tendante à ce qu'il fût dressé une enquête pour découvrir jusqu'à quel point les blancs avalent assisté les Chérokées dans la rédaction de leur ~pacte ibndamcDtaI. Le jPA~~c relève cette atteinte portée à la capacité de ses compatriotes. «Il est surprenant. dit-il, que toutes les fois que les Indiens ont cherché a imiter leurs n'ères blancs, et y ont réussi à un certain point, on crie à l'imposture comme si Dieu ne les avait pas doués d'intelligence, aussi. bien que les autres hommes.
» On a, de plus par une insigne mauvaise foi, accusé les missionnaire& du-crtNM d'aider lès-Indiens, et de s'immiscer ~lans~e gouvernement de teurs affaires domestiques. Comme ce sont presque les seuls blancs de la nation qui puissent lem~etre de quelque secours, c'est sans doute d'eux qu'a voulu parler M.- Wilde. -Qu'il se rassure il n'a rien craindre ~e~cëtte classe de notre population, caries Chérokées sont bien décidés à ne point les laisser se mêler de leurs anatres, et nous pensons que les sociétés qui les empirent, et dont l'unique but est de nous instruire dans la religion, leur dépendent de s'occuper en aucune manière de matières politiques. Nous amrmons que telle a toujours été la règle de conduite des missionnaires presbytériens, et rien ne nous fait croire que les autres s'en soient écartés. Ils méritent toute notre reconnaissance pour les bienfaits que nous en avons reçus, et nous prions ceux qui. ne les connaissent pas, parce qu'ils demeu< reRtloi&de~Mus, de leur donner aussi leur~amour, et de cesser de qualifier de mercenaires d~s hommes pour lesquels 3s ne sauraient avoir trop d'estime. Nous déclarons, une fois pur toutes, qu'aucun homme blanc n'a mis la main à notre constitution nia aucun de nos actes pubËcs. Les Chérokées en