pose des membres du gouvernement, d'un grand nombre d'Indiens et d'Indigènes, et de tous les partisans sincères du système fédéral. Ces expllcatlon& sont essentielles pour comprendre les événemens survenus dëpuîsTT~sy. Le ministre du trésor, don Jose IgnadoEsteva~ venait de se démettre de sa charge. Appelé peu après à celle d'Inten~ant-marlilme et~de-colmrussaire-sénéral o des douanes du dis- ~.rict de Vera-Cruz~ II entra en fonctions Je 8 5r mal 182~; son caractère, sa capacité et son-expérience le rendaient jéminemment propre à cet emploi, et il était impossible de ne pas applaudir au choix qu'avait fait de lui le pouvoir fédéra!. Malheureusement les Escoceses, qui se trouvaient alors réunis en grand nombre à !a Vera-Cruz, domInaTent la législature <le cet état, et répandaient les Invectives les plus violentes con- ° tre l'autre. parti, par la voie d'un journal appelé le /~r~6*rM.2:~K<?. Aussi à peine Esteva fut-il entré en fonctions, que cette assemblée tint une session spéciale, dans l'unique but de rendre un décret pour son expulsion de la ville. Il n'y était porté aucune accusation contre lui la chambre ne s'était li- vrée à aucun examen de sa conduite, et n'avait pas même observé les convenances les plus ordinaires à son égard. Elle avait fondé son décret sur Fallégation baïîaië~qu'EsLeva prujEessaIt ~es principes Yorkinos.
Cette décision arbitraire de fa législature de Vera- Cruz souleva l'indignation de tous les indigènes. Il répugnait-~ Esteva de ~nmppnnrtf~trr' tn trnnq~:H!t4 pnM:qt~ p~p~ résistance aux autorités ,_et il aima mieux s'absenter pendant quelque temps de Vera-Cruz. Sa rentrée à Mexico fut un véritable triomphe. Le peuple se porta en foule à sa rencontre, et les~prmcipaux haMtans~ Ies_uns en voiture et les autres à cheval l'escortèrent jusqu'à sa maison, protestant ainsi du respect qu'ils avalent pour sa personne, et de la douleur que leur inspirait l'acte HIégal de son bannissement.
L'irritation. devint si générale, que la législature de Vera-