et que j'estime~ je réclame vos suffrages, en cette occasion. Je dis à me& frères catholiques, que la protection'de leurs droits dans te sein du parlement, que la "création d'écoles et d'établissemens de charité, que l'indépendance de notre clergé, enfin que la vengeance- des principes et de la pureté du catholicisme tant calomnié,-exigent que je suis au parlement. Je dis. a mes amis- les prôtestans, que les Intérêts~" I~C~nVj-qn~ les tn~r~b~ndj~dnfl~ d~ la nnh!~s~ iriandatsc et des propriétaires fonciers, enfin que les Intérêts généraux du'pays exigent que je sois au_parlement. Je rappelle à mes ~mîscathoHques et prôtestans que nous avon~ obtenu rémancipation de la manière la plus paisible la plus légale et la plus constitutionnelle; que nous. n'avons commis ni ofïense~ ni crime; que nous n'avons détruit la propriété de qui que ce soit; que nous n'avons attenté à la vie de personne. La glorieuse révolution qui nous a donné l'émancipation n'a pas coûté une goutte de sang; jamais un peuple moral et religieux ne peut continuer à rester dans l'esclavage; II devient trop puissant pour ses oppresseurs. Là force morale triomphe de la force physique, et c'est vainement que lesPeel et les Wellington de la société voudraient s'opposer a ses progrès vers la prospérité et la Hberte~ ces hommes, qui ont si longtemps combattu pour d'anciens abus, ont enfin cédé à la nécessité, plus grande que le succès même que nous-avons obtenu. Je conclus comme j'ai commencé, électeurs de Clare. J'ai été insulté, et vous aussi, par cette politique astucieuse d~s ministres, qui m'a privé du droit de vous représenter. Je vous conjure d'effacer cette Insulte, en me renvoyant au parlement pour leur exprimer mes sentimens et les vôtres. w Prôtestans et catholiques, amis etïreres,
Je suis votre ~évcué serviteur, D.-O~GONNELL. M