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Titre : Recueil des éloges historiques lus dans les séances publiques de l'Institut de France. Tome 3 / par G. Cuvier

Auteur : Cuvier, Georges (1769-1832). Auteur du texte

Éditeur : Librairie de Firmin-Didot frères, fils et Cie (Paris)

Date d'édition : 1861

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302930260

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 vol. (LIX-411, 409, 394 p.) ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k86249z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Ln9-12. A

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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sespoir. Il était allé A terre, le H décembre, à dix heures du matin, avec quelques officiers de l'Espérance et MM. Labillardière et Ventenat. On se dispersa en se donnant rendez-vous au canot pour le soleil couchant. L'heure du retour arrivée, Riche ne s'y trouva point. On l'attend deux neures dans l'inquiétude et dans l'effroi, et, la nuit arrivant à grands pas, on est ohlig'é de retourner aux vaisseaux, en le laissant seul sur cette terre inconnue, où il pouvait aisément devenir la proie des féroces habitants on lui laissa sur la plage un bon feu, des provisions, des vêtements, son fusil et un mot d'écrit. On en voie, le lendemain, MM. Laignel et Lagrandière à sa recherche ils reviennent à deux heures sans succès. A quatre heures, douze hommes partent pour tenter un nouvel effort, mais déjà on désespérait du succès, parce qu'on avait trouvé sur la plage son mouchoir et un de ses pistolets, et qu'on jugeait, d'après cela, qu'il était devenu la proie des sauvages. Comme cette tentative devait être la dernière, on donna au canot des vivres pour deux jours, et le général fit tirer le canon et lancer des fusées pendant toute la nuit, afin de donner un moyen de ralliement au malheureux naturaliste. L'eau commençait à manquer; le trajet qu'on avait àfaire était long déjà les équipages murmuraient de ce retard. Le général, balançant entre l'idée d'abandonner ce malheureux et intéressant jeune homme et le danger de compromettre le salut entier de l'escadre confiée à ses soins, se proposait d'appareiller si le canot revenait sans avoir rencontré Riche il ne pouvait même se rien reprocher; car il aurait été très-vraisemblable