mcttE. 333 vendant tout le temps de la relâche. e peinture vive de toutes les diffi-
en convalescence pendant tout le temps de la relâche. Riche fait ici une peinture vive de toutes les difficultés dont les recherches d'histoire naturelle sont hérissées dans ces climats brûlants, et il témoigne son ardente reconnaissance pour ceux des habitants d'Amboine qui lui en ont allégé quelques-unes par leurs secours et leurs conseils en effet, les nombreuses observations dont il a enrichi son Journal en cet endroit prouvent qu'il y a eu plus de facilités qu'ailleurs elles roulent toujours principalement sur les animaux marins. Ne se doutant guère des empêchements que le sort lui réservait, il comptait décrire à loisir, en mer ou en Europe, les plantes et les insectes qui pouvaient se conserver. H donne l'anatomie complète du calao &us<'ro.s, qui manquait aux naturalistes, et celle d'une nouvelle espèce de tortue, qu'il appele fes<M~o am~otneHSts. On quitta Amboine, le 13 octobre, après vingt-huit jours de relâche, pour faire du côté du sud-ouest le tour de ce grand continent de la Nouvelle-Hollande, et surtout pour reconnaître les côtes qu'on soupçonne joindre la terre découverte par Nuyts, en 1672, à la terre de Van-Diemen. On commença ce travail géographique au cap Lewin ou des Lions, le point le plus occidental de la terre de Nuyts, où on arriva le 5 décembre. On suivit la terre le plus près possible, et le 9 on se trouva dans la position la plus critique de tout le voyage. Un violent coup de ventattaqua les vaisseaux et les engagea si dangereusement dans les récifs qui bordent cette cote, que le capitaine de l'Espérance, de l'avis de son conseil, ne vit d'autre ressource que de se jeter