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Titre : Recueil des éloges historiques lus dans les séances publiques de l'Institut de France. Tome 3 / par G. Cuvier

Auteur : Cuvier, Georges (1769-1832). Auteur du texte

Éditeur : Librairie de Firmin-Didot frères, fils et Cie (Paris)

Date d'édition : 1861

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302930260

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 vol. (LIX-411, 409, 394 p.) ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k86249z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Ln9-12. A

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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de la Faculté de Montpellier, membre de l'Académie des sciences de cette ville et de celle d'Edimbourg, de la Société d'histoire naturelle de Paris et de la Société philomathique, naquit à Chamelay, près Lyon, le 20 Août 1762, de N. Riche, substitut du procureur général du Parlement de Dombes. Il était frère cadet de M. de Prony, membre de la première classe de l'Institut et l'un de nos plus illustres confrères.

Il fit ses premières études au collège de Touassay c'était un établissement militaire Joù l'on donnait aux jeunes gens une instruction plus variée que dans ces instituts anciens, dont le plan, formé à une époque où nous étions encore barbares, n'avait point suivi l'esprit général du siècle dans ses perfectionnements, et dans lesquels l'étude des langues et des lettres remplissait seule les premières années de la jeunesse.

Riche y prit le goût des connaissances réelles dont on lui avait présenté les premières bases, et ce goût prévalut sur les intentions paternelles et sur les attraits de l'ambition. Son père, qui le destinait à la robe, le mit à Lyon chez un procureur il.y travailla quelques années mais la mort de son père le rendit à la liberté et à ses inclinations. Il quitta précipitamment Lyon, et vola à Montpellier, pour se livrer entièrement à sa passion pour l'étude de la nature, qui était alors en grande vigueur dans cette école. Uniquement rempli de cet objet, il négligea tout le reste, et arriva à Montpellier, le 2juillet 178~, sans avoir pris aucun arrangement pour y subvenir à ses besoins physiques; mais madame Prony, dont l'époux était alors en Angleterre, eut pour lui des