annonce combien sa lecture est
~a<M'< ~a<!S<M'MMd!o, annonce combien sa lecture est désespérante mais les livres de médecine ne sont pas faits pour ceux qui ne sont pas médecins, et il est bon que ceux qui le sont sachent positivement quand il ne leur reste rien à faire. Cette malheureuse certitude les empêche au moins de tourmenter leurs malades de remèdes inutiles.
Dans le Commentaire sur Auenbrug'ger, ce sont les maladies de la poitrine, les fluides qui en remplissent la cavKé, les tumeurs qui obstruent les bronches ou les cellules du poumon, qu'il apprend à distinguer par les divers sons que les parois de cette cavité rendent lorsqu'on les frappe. La forme donnée à cet ouvrage doit être remarquée comme la preuve d'une noble générosité. M. Corvisart y immolait sa gloire, ce bien dont on est le moins disposé à être prodigue, à un sentiment délicat de justice envers un inconnu, envers un homme mort depuis longtemps. Il avait déjà fait, d'après ses propres réflexions, la plupart des expériences contenues dans ce Commentaire, et il se proposâit de les rassembler en un corps d'ouvrage, lorsqu'il lui tomba dans les mains une Dissertation publiée en 1763, par un médecin de Vienne, traduite en 1770 par un médecin français et cependant à peu près entièrement oubliée, où il retrouva une partie de ce qu'il avait vu. Je pouvais sacrifier, dit-il, le Mom.«'itt~6fM~et' à ma propre vanité; je ne ~«t pas voulu; c'est lui, c'est sa belle et légitime découverte que je veux /cKre revivre.
Ces seules paroles peignent tout un caractère. Per-