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Titre : Recueil des éloges historiques lus dans les séances publiques de l'Institut de France. Tome 3 / par G. Cuvier

Auteur : Cuvier, Georges (1769-1832). Auteur du texte

Éditeur : Librairie de Firmin-Didot frères, fils et Cie (Paris)

Date d'édition : 1861

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302930260

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 vol. (LIX-411, 409, 394 p.) ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k86249z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Ln9-12. A

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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suite les arts vulgaires; mais, dans cette première revue des ressources de la nature, on avait du négliger celles dont le produit ne pouvait prendre de valeur qu'en multipliant ses usages, ou celles qu'accompagnaient des difficultés insurmontables pour la science. Des conceptions profondes pouvaient donc seules ouvrir de nouvelles routes; mais aussi à chaque pas elles devaient voir se déployer un horizon plus vaste. Chaque usage nouveau d'une chose appelle et multiplie ceux d'une infinité d'autres choses; et chaque propriété nouvelle qui se découvre, aide à vaincre les obstacles qui arrêtaient l'emploi d'une multitude d'autres propriétés c'est une progression croissante à l'infini, où les nouveaux termes sont toujours multiples des précédents, et où les chances pour que les termes qui doivent suivre e arrivent promptement, croissent dans la même proportion 'que les termes eux-mêmes.

Voilà pourquoi la science et l'industrie qu'elle produit, ont, parmi tous les autres enfants du génie de l'homme, ce privilége particulier, que leur vol nonseulement ne peut pas s'interrompre, mais qu'il s'accé-. · 1ère sans cesse. Pendant que la nature intime du cœur humain, le ramenant éternellement dans le cercle étroit des mêmes sentiments et des mêmes passions, donne à l'art de conduire les hommes, comme à celui de les charmer, des bornes qu'ils ne peuvent franchir, la science voit chaque jour de plus loin et de plus haut; le champ de cette nature extérieure qui est son empire s'agrandit pour elle à mesure qu'elle le domine davantage, et dans toute cette immensité il lui est impossible