révolutions que les sciences occasionnent, c'est qn'ellfs sont toujours heureuses.
Elles combattent les autres c'est l'opposition des deuxprincipes, la guerre d'Orosmade contre Arimane. Quand une funeste insouciance livrait nos forets a la destruction, la physique améliorait nos foyers. Quand la jalousie des peuples nous privait des produits étrangers, la chimie les faisait éclore de notre sol. Les na. tions de l'Europe n'ont jamais paru travailler avec plus d'ardeur que depuis vingt ans pour anéantir leurs subsistances. Combien de famines n'eussent pas produites autrefois les dévastations dont nous avons été les témoins La botanique y avait pourvu elle était allée chercher au delà des mers quelques nouvelles plantes nourricières; elle avait profité de chaque mauvaise année pour en recommander la propagation, et elle était parvenue à rendre toute famine impossible. Il y a plus c'est qu'à voir comme les inventions heureuses arrivent à point nommé quand les maux de l'humanité les réclament, on dirait que la Providence tient en réserve les découvertes bienfaisantes des sciences pour contrebalancer les découvertes désastreuses de l'ambition. L'inoculation se répandit peu après le fléau des armées permanentes et c'est a. l'époque du fléau plus funeste de la conscription que les miracles si peu attendus de la vaccine semblèrent vouloir consoler la terre.
Aussi, nous prenons plaisir à le répéter, des bienfaits si grands, si nombreux, ont trouvé des appréciateurs