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Titre : Recueil des éloges historiques lus dans les séances publiques de l'Institut de France. Tome 3 / par G. Cuvier

Auteur : Cuvier, Georges (1769-1832). Auteur du texte

Éditeur : Librairie de Firmin-Didot frères, fils et Cie (Paris)

Date d'édition : 1861

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302930260

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 vol. (LIX-411, 409, 394 p.) ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k86249z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Ln9-12. A

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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254 REt'mxtONs supériorité de la force physique,

supériorité de la force physique, rétablir en Occident l'autorité des rois, empêcher que jamais les pays civilisés ne pussent de nouveau être la proie des nations barbares, devenir enfin l'une des grandes causes de la propagation des lumières, en contraignant t à s'instruire les peuples conquérants qui jusqu'alors avaient été presque partout les fléaux de l'instruction telle était la destination de l'une des plus simples compositions de la chimie.

Ces conséquences frappent maintenant tous les yeux; mais la vue la plus perçante n'aurait pu les saisir dans ces commencements, où chacun se bornait à suivre le sentier que le hasard lui avait ouvert i c'était presque sans le savoir que les premiers observateurs devenaient les bienfaiteurs de leurs semblables. Le principal et l'immense avantage de la marche actuelle des sciences consiste dans la cessation de cet isolement.

Les divers chemins se sont rencontrés, ceux qui les parcouraient se sont créé un langage commun; leurs doctrines particulières, à force de s'étendre, sont parvenues à se toucher et~ se prêtant un mutuel appui, marchant sur une grande ligne, elles embrassent les existences dans toute leur généralité. En s'élevant ainsi au-dessus de tout, la science a-tout atteint de ses regards tous les arts lui ont été soumis; l'industrie l'a reconnue pour sa régulatrice; elle a servi et protégé l'homme dans tous ses états, et elle s'est entrelacée, de la manière la plus intime et la plus sensible, à tous les. rapports de la société.