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Titre : Recueil des éloges historiques lus dans les séances publiques de l'Institut de France. Tome 3 / par G. Cuvier

Auteur : Cuvier, Georges (1769-1832). Auteur du texte

Éditeur : Librairie de Firmin-Didot frères, fils et Cie (Paris)

Date d'édition : 1861

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302930260

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 vol. (LIX-411, 409, 394 p.) ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k86249z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Ln9-12. A

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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doctrines dans les archives d'une mythologie sauva°enos lois, les règles de nos arts, tout serait demeuré invariable pour nous, parce que tout aurait été sacré. Une fois, au contraire, que l'art d'écrire a été débarrassé de la gêne du mètre, aucune matière ne lui est demeurée rebelle. Sans rien perdre de sa chaleur, sans manquer ni aux passions ni à l'imagination, il embrassera, s'il le faut, les vues les plus fugitives, il éclairera les questions les plus obscures. N'ayons plus d'inquiétude pour la durée des copceptions du génie l'instrument est découvert qui les rendra toutes, qui les gravera toutes pour jamais.

C'est maintenant que la poésie va profiter à son tour de l'influence fécondante du nouvel Age. Guidée par la philosophie, elle étend son domaine et multiplie ses moissons. Partout où l'esprit de recherche pénètre, l'imagination se hâte de marcher à sa suite. Chaque ordre d'idées nouvelles fait éclore un nouveau genre de ppëme. L'ode, l'hymne sacré, s'élèvent à ce que les sages ont conçu de plus grand sur la cause suprême, la satire, ou si l'on veut le poëme moral, prend l'homme pour objet d'étude, et le révèle à ses propres yeux; le ppëme dramatique va chercher au fond du cœur les ressorts qui portent la vie sur la scène; et l'ancienne, la grande poésie elle-même, l'épopée, quand elle reparaM dans ce second âge, s'y montre éclairée par cette raison supérieure qui doit régner désormais sur la littérature. Moins créatrice peut-être, elle emprunte à l'âge précédent ses héros et ses dieux mais c'est elle seulement qui leur donne des caractères développes,