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faut le dire, le mérite !e plus reconnu avait consisté dans cette détermination.
Quoi qu'il en soit, M. de Lamarck reproduisit cette théorie de la vie dans tous les ouvrages zoologiques qu'il publia depuis; et quelque intérêt que ces ou. vrages excitassent par leurs parties positives, personne ne crut leur partie systématique assez dangereuse pour mériter d'être attaquée; on la laissa dans la même paix que la théorie chimique, et par la même raison c'est que chacun put s'apercevoir qu'indépendamment de bien des paralogismes de détail, elle repose aussi sur deux suppositions arbitraires l'une, que c'est la vapeur séminale qui organise l'embryon l'autre, que des désirs, des efforts, peuvent engendrer des organes. Un système appuyé sur de pareilles bases peut amuser l'imagination d'un poëte; un métaphysicien peut en dériver toute une autre génération de systèmes; mais il ne peut soutenir un moment l'examen de quiconque a disséqué une main, un viscère, ou seulement une plume.
Cependant 5Î. de Lamarck ne s'en était pas tenu à cette théorie chimique, à cette théorie, des êtres vivants en 1802 dans son Hydrogéologie (1), il y avait joint une théorie correspondante de la formation du globe et de ses mutations, fondée sur la supposition
(t) Hydrogéologie, ou Recherches sur l'influence qu'ont tes eaux sur la surface du globe terrestre, sur les causes de l'existence du bassin des mers, de son déplacement, de son transport successif sur les différents points de ce globe, enfin sur les changements que les corps vivants exercent sur la nature et l'état de cette surface, 1 vot.in-8", 1802.