de l'oxygese avec des bases semblables aux Métaux par leurs caractères extérieurs, mais infiniment plus légers et d'une affinité pour l'oxygène infiniment plus forte. La potasse en contient 84 centièmes et la soude 76. Ces bases, aussi parfaits conducteurs de la chaleur et de l'électricité qu'aucun métal, se ramollissent à 12 degrés de Réaumur, deviennent à 30 liquides comme le mercure et s'évaporent à la chaleur rouge. Klaproth, le premier qui de nos jours ait découvert un métal nouveau, voulut leur contester la qualité de métal, se fondant sur leur légèreté spécifique; et en effet tous les métaux connus jusque-là sont fort pesants mais dans des degrés fort divers. Le tellure, par exemple, est quatre fois plus léger que le platine, et l'on ne voit pas pourquoi le sodium et le potassium (ce sont les noms que M. Davy donna aux nouvelles substances ) qui le sont six fois plus que le tellure, seraient exclus par là de la classe à laquelle ils appartiennent sous tous les autres rapports. a
Cette grande découverte est de 1807, et fut l'objet de la leçon bakérienne du mois de novembre de cette année (1). Dans un esprit comme celui de M. Davy, elle ne pouvait manquer de conduire à de nouvelles recherches et à de nouvelles idées; il essaya le même procédé sur plusieurs terres, et M. Berzélius en ayant fait autant (1) On some new phenomena o/ chemical changes produced by electricily, p<M-«M<<a~ the decomposition of the fixed alkaties, and the M:AiMKM) <)/ the new substances œicA constitute their bases; and on the ~eHeya< nature of alkaline bodies ~oc. My. Lond., 12 et t9 nov. <M7; Philos. ~<M~.o/.toN~ vol. XCVIII, p. t; Ann. de Chimie, tom. !.XVtU, p. M3et 9' Bio~. B)'tom.XXXVUt, 3.