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Titre : Recueil des éloges historiques lus dans les séances publiques de l'Institut de France. Tome 3 / par G. Cuvier

Auteur : Cuvier, Georges (1769-1832). Auteur du texte

Éditeur : Librairie de Firmin-Didot frères, fils et Cie (Paris)

Date d'édition : 1861

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302930260

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 vol. (LIX-411, 409, 394 p.) ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k86249z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Ln9-12. A

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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))AVY. )M i de l'oxygène, dans les proportions

de l'hydrogène et de l'oxygène, dans les proportions où les deux gaz la composent. Soumettant au même agent des corps de toutes sortes, il avait porté au plus haut degré de généralité la loi de Hinsinger et de Berzélius; et, remontant enfin au principe même de cette loi, il était arrivé à cette conclusion, que l'affinité chimique n'est autre que l'énergie des pouvoirs électriques opposés, conclusion qui, combinée avec une autre loi établie en 1804 par M. Dalton, sur les proportions définies, a donné à M. Berzélius un systerne tout nouveau de chimie et de minéralogie. Ce fut pour ce grand et beau travail que l'Institut, dans sa séance publique du mois de janvier i808 décerna à M. Davy le prix fondé pour les progrès du galvanisme prix qui n'a été accordé depuis qu'à M. OErstedt, pour sa brillante découverte des rapports du magnétisme avec l'électricité. Bientôt après, M. Davy, en suivant la même voie, obtint un succès encore plus flatteur, parce qu'il lui était plus exclusivement propre je veux dire sa découverte de la nature métallique des alcalis fixes. Depuis longtemps on avait été frappé de l'analogie des alcalis fixes avec les terres alcalines, et de ces dernières avec les oxydes métaUiques, et Lavoisier avait même, dès 1789, énoncé la possibihié que ces terres ne fussent que des oxydes irréductibles par les moyens ordinaires. Quant aux alcalis fixes proprement dits, si l'on faisait quelques conjectures sur leur composition, c'était plutôt par quelques combinaisons de l'azote qu'on les supposait formés; et l'analogie de l'ammoniaque était ce qui avait conduit