personne mère mourante lui avait conn.e toi fit éprouver un sentiment qu'elle ne partagea point, et rien ne put le calmer qu'un grand et long éloinnement.
On lui avait promis de le nommer, à la première vacance consul aux États-Unis. Son ami Michaux dirigeait dans la Caroline un jardin de naturalisation. Il était sûr qu'il en serait bien reçu, et il se décida à aller attendre sa promotion sur les lieux; mais bien des désagréments lui étaient encore réservés dans l'intervalle. Après s'être rendu à pied à Bordeaux, faute moyens de voyager autrement, il s'était embarqué, le 18 août 1798, sur un vaisseau américain, qui, à peine sorti de la Garonne, fut visité par une frégate anglaise. M. Bosc se vit au moment d'être dépouillé de tout ce qui lui restait, s'il n'eût réussi à se donner au capitaine pour un colon de Saint-Domingue qui essayait d'aller sauver quelques débris de sa fortune. Arrive Charlestown, il apprit que M. Michaux l'avait croise. Nommé successivement vice-consul à WilmingtoM (~, et consul à New-York (2), il ne put obtenir d'excquaim du président Adams, qui avait alors avec la France de graves discussions politiques. Du moins il toucha ses traitements, et, n'ayant aucune fonctioq à exercer, il s'établit dans le jardin de Michaux, et s'y livra tout entier a l'histoire naturelle. On comprepd quel soulagement ce dut être pour lui après tant de soucis, de (t) <8 messidorat V, avec 5,000 fr. d'appointements.
(2) <2 messidor an VI, avec H,0(M fr.