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Titre : Le Pays lorrain : revue régionale bi-mensuelle illustrée / dir. Charles Sadoul

Auteur : Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain. Auteur du texte

Auteur : Palais des ducs de Lorraine-Musée lorrain (Nancy). Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Nancy)

Éditeur : Berger-LevraultBerger-Levrault (Nancy)

Date d'édition : 1905

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344146295

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344146295/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 21647

Description : 1905

Description : 1905 (A2).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Fonds régional : Lorraine

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k86161j

Source : Société d'histoire de la Lorraine / Musée lorrain

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Une Exposition de Peintres Lorrains

A PARIS

Depuis quelques mois, 11-iVi. Majorelle ont pris possession de l'immeuble pittoresque construit, et occupé jusqu'ici par M. Bing, au coin de la rue Chauchat et de la rue de Provence.

Tous les curieux d'art connaissent ce hall et cette succession de chambres, où défilèrent les merveilles des plus rares collections d'Extrême-Orient, et les œuvres intéressantes de nos artistes décorateurs modernes.

II semble que MM. Majorelle aient encore éclairé da~-antage l'intérieur de cette « Maison Il par de larges portes en glace, des peintures blanches, des tentures unies et des rideaux d'une transparence de voilette. Nous retrouvons là, les meubles de salle à manger en bois naturel agrémentés de plaques de céramique et de cui~rre ciselés, les lits et les vitrines s'incruste toute une interprétation florale autour de panneaux savamment marquetés, les bureaux et les bibliothèques aux lignes sobres dont le vernis et les glaces reluisent également sous la griffe des motifs cn fer forgé.

Ici et là, une poterie d'où jaillit un buisson de chardons (ô Lorraine !), une lampe électrique en cuivre ou en fer se dressant tel un serpent sur sa queue sous un capuchon de verre gravé et multicolore. Des reliures en cuir martelé, des porcelaines délicates de de Feure et de Colonna, des bijoux de Charles Rivaud, ce maitre de la bague, des céramiques, des tissus, des papiers peints. Et c'est parmi ce décor d'une ordonnance sobre. d'un goùt discret que s'oflrent les tableaux et les dessins de MM .~A \-Iorot, E. Friant, E. Petitjean, V, Prouvé, Ch. de Meixmoron et Henri Ro)'er.

M. Aimé Morot expose quelques toiles auxquelles il tient beaucoup, parait-il. Ce sont des indications plutôt que des oeuvres achevées. combat de fauves, cavaliers montés sur des chevaux effrénés, courses de taureaux, esquisses brossées avec fougue qui marquent des étapes dans la carrière du grand artiste. Un portrait de jeune femme fixe un sourire parmi des dentelles blanches. De M. Emile Friant, un ensemble intércssant de tableaux composés à des époques diverses, mais tous d'une atmosphère bien locale. Il n'est pas nécessaire aux compatriotes de M. Friant d'apercevoir la silhouette du pont d'Esse)' au