tons, vint-quatre beufs, vint-huit' veaulx, trente-deux porcs.
Saint-Martin deux cent cinquante moutons, trentedeux beufs, trente-deux veaulx, vint-deux* porcs. Somme des boucheries de Paris, pour sepmaine, sans le fait du Roy et de la Royne et des autres nos seigneurs de France, trois mille quatre-vint moutons, cinq cent quatorze beufs, trois cent six veaulx, six gine, existoient de toute antiquité; elles auroient compté anciennement cent vingt bouchers, mais n'en avoient plus alors que trente-cinq. Au temps de Sauvai, il n'y avoit plus que quatorze étaux. Les Le Gois, chefs des émeutiers parisiens au xv' siècle étoient bouchers de SainteGeneviève. `
On croit que la boucherie du Parvis était la plus ancienne de Paris. Lamarre dit que Philippe Auguste en fit don à l'évéque de Paris quand tes bouchers l'eurent abandonnée pour se fixer à la Porte-Paris. Suivant Sauvai, ce prince n'auroit fait que les confirmer dans une possession antérieure. Caboche étoit écorcheur dans cette boucherie en 1411. On ignore l'époque du premier établissement de la boucherie de SaintGermain peut-être étoit-elle aussi ancienne que l'abbaye. Elle n'avoit d'abord que trois étaux, mais en 1274 l'abbé Gérard en fit bâtir seize autres dans l'endroit où est aujourd'hui la rue des Boucheries. ( Félibien 1,429.) ̃ ̃̃̃̃̃̃ •̃̃̃ La boucherie du Temple fut établie par les Templiers, ils transigèrent à ce sujet avec les bouchers de la Porte-Paris en 1 182; selon Félibien, mais seulement en 1282 selon Lamarre que je crois avoir été mieux informé. Elle étoit rue de Braque et se composait de deux étaux seulement. La boucherie de Saint-Martin me paroît devoir être la même que celle dite de Saint-Nicplas-des-Champs et qui étoit située rue Saint-Martin au coin de rue Aumaire. Sauvai qui est à ma connoissance le seul auteur qui en parle, ne cite rien de plus ancien à son sujet que. la réparation faite en 1426 de la maison où elle était située. • 11 est étonnant que l'auteur du Ménagier n'ait pas parlé ici de la boucherie de Saint-Éloi établie rue Saint-Paul par le prieur d: 'Saint-Éloi > en vertu des lettres du régent (depuis Charles V) en date du 30 novembre 1358. (Très, des Chartes, 80, 131.)* 1 Var. A. trente-deux. – Var. A. trente-deux.