le feu, et mis la pouldre, et meslez avec puis mis en la chausse,.et coulé tant de fois qu'il rechée tout cler vermeil.
Nota que le sucre et la canelle doivent passer comme maistres'.
SAUGE. Pour faire un poinçon* de sauge, prenez deux livres de sauge et rongnez les basions", puis mettez les feuilles dedans te poinçon Item aiez demie once de girofïle mis en un sachet de toile et pendu dedans le poinçon à une cordelette; item, l'en peut mettre demie once de lorierdedans item, demy quarteron de gingembre de mesche, demi quarteron de poivre long et demi quarteron de lorier. Et qui veult faire la sauge sur table en yver, ait en une aiguière de l'eaue de sauge, et verse sur son vin blanc en Un hanap.
POUR FAIRE SUR TABLE VIN BLANC DEVENIR VERMEIL, prenez en esté des fleurs vermeilles qui croissent es biefs, que l'en appelle perceau ou neelle ou passerosé, et les laissiez séchier tant qu'elles puissent estre mises en pouldre et en gettez secrètement ou voirre avec le vin, et il devenra vermeil. ¡
Se vous voulez avoir vertics" A NOËL sur la treille, quant vous verrez que la grappe à son commencement 1 Dominer.– Voy. p. 244, n. 4.– s Les cotons.– Var. B, le (saugeV) 8 On voit' par plusieurs passages du Ménagier quelle consommation nos ancêtres faisoient de verjus. Cependant j'ai vu avec étonnément les paroles suivantes dans une' plaidoirie du 9 avril 1385-6 j prononcée pour Jean II deNeelle, 9eigneur d'Aufïiêmont et de Mello qui plaidoit contre les religieux de Samt-Cotneille de Compiègne pour conserver le droit de conduire par eau et sans droits de Mello à Auffénibnt le vin nécessaire à sa consommation' A Auffëtiont il ne croist pat chacun an hait queues de pin et n'y, croit f que poitr avoir du verijus pour [os tel d Auffémont. L'avocat préten/doitTil donc qu'on usoit à l'hôtel d'AbffémOnt six Ou sept queues de verjus par an (la queue de 391 litres) ? Quelque nombreuse maison qu'ait