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Titre : Mémoires sur la librairie et sur la liberté de la presse , par M. de Lamoignon de Malesherbes,... [Publié par Antoine-Alexandre Barbier]

Auteur : Malesherbes, Chrétien-Guillaume de Lamoignon de (1721-1794). Auteur du texte

Éditeur : H. Agasse (Paris)

Date d'édition : 1809

Contributeur : Barbier, Antoine-Alexandre (1765-1825). Éditeur scientifique

Sujet : Liberté de la presse -- France

Sujet : Censure

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30865861m

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (XIV-435 p.) : fac-similé ; in-8

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Ouvrages avant 1800

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k83094h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, F-39392

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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homme avec qui il puisse se mesurer. C'est là sans doute ce que veulent dire ceux qui profèrent cette grande maxime.

Mais on ne peut pas exiger de l'homme faible, de dire une vérité qui déplaîtàl'horame puissant qui peut l'écraser, ni du particulier de dire celle qui déplaît à nn Corps contre la puissance de qui aucun particulier ne peut lutter.

Il y a donc bien dès vérités qui ne seront jamais dites si on ne peut les dire qu'en se nommant car il arrive souvent que ceux qui sont seuls à portée de faire connaître à la Nation des vérités bien intéressantes, sont des gens qui, par leur situation, ne pourraient pas mettre leur nom à leurs ouvrages } et c'est à ce genre d'Auteurs qu'il est important de donner toute la' liberté possible.

Celui qui avance un fait dont il a connaissance personnelle est un témoin qui doit se nommer pour soutenir sa déposition mais celui qui disserte, qui' discute, doit en être dispensé, puisque son nom est indifférent à ]a thèse qu'il soutient.

Prenons pour exemple" les abus de la Jus, lice, dont il a été question plus d'une rois dans les anciens Etats-Généraux. Je ne parle pas des stbus commis par l'iniquité persôn-