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Titre : Mémoires sur la librairie et sur la liberté de la presse , par M. de Lamoignon de Malesherbes,... [Publié par Antoine-Alexandre Barbier]

Auteur : Malesherbes, Chrétien-Guillaume de Lamoignon de (1721-1794). Auteur du texte

Éditeur : H. Agasse (Paris)

Date d'édition : 1809

Contributeur : Barbier, Antoine-Alexandre (1765-1825). Éditeur scientifique

Sujet : Liberté de la presse -- France

Sujet : Censure

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30865861m

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (XIV-435 p.) : fac-similé ; in-8

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Ouvrages avant 1800

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k83094h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, F-39392

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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partout, excepté dans les pays de despotisme oriental ils ne seraient pas à l'abri d'une accusation criminelle en observant la loi, s'ils ne pouvaient pas consulter, sur une loi arbitraire, ceux par qui ils seront jugées.

Or peut-on consulter des tribunaux ? Nous avons dit que, dans le tems de la condamnation ÙlgY Encyclopédie le Parlement nomma s pour les derniers volumes des Censeurs qui, par l'événement, ne remplirent pas cette fonction.

S'ils avaient eu à la remplir, comment se seraient-ils déterminés lorsqu'il y aurait eu des articles sur lesquels on pouvait douter de ce que penserait le Parlement toutes les Chambres assemblées ?

Si les Censeurs ont à rendre compte de leur conduite à une autre puissance que celle dont ils tiennent leur mission et dont ils reçoivent les instructions il n'y aurait aucun homme raisonnable qui pût accepter une place de Censeur excepté ceux qui sont certains de îa lienveillance personnelle du Parlement mais on n'est jamais sûr de la bienveillance personnelle d'un Corps que quand on est homme de parti, et un homme de parti ne doit pas être Censeur; car la première qualité requise pour la censure est l'impartialité.