nissent le Palais, n'impriment et ne vendent' que âe-s Arrêts, des Factum, quelques Traités de Jurisprudence pratique tels sont aussi ceux qui n'impriment que des Almanachs, des H-, yres d'Heures, etc.; ceux qui impriment pour les Collèges les ouvrages classiques à l'usage des Maîtres et des Écoliers.
Il y en a encore quelques autres qui sont adonnés uniquement à quelque branche du commerce de la Librairie.
Enfin, il y a des Libraires, riches propriétaires des priviléges des anciens livres qui n'emploient leurs presses qu'à en faire de nouvelles éditions. Je conviens que tous ceux-là ne font pas de fraude ils n'ont pas besoin d'en faire. ̃
Mais il n'en est pas de même des autres Libraires, qui sont le plus grand nombre. Leurs spéculations sont d'acquérir le manuscrit d'un Auteur, en tâchant de prévoir le débit qu'il aura, et leur fortune est d'en trouver qui aient une grande vogue. Quand ils.ont vu que, depuis lorig-tems, ceux qui ont bien fait leurs affaires le doivent à des ouvrages pour les-; quels il n'a pas été donné de permission, il n'est pas étonnant que tous .aient voulu prendre le même parti. “• Ceux qui craignaient de se compromettre