crire, il trouve aisément un ami qui lui prête sa plume. Il n'est pas nécessaire de recourir à ceux qui ss sont fait un nom dans la littérature et les gens de lettres ne sont plus t comme autrefois, un petit nombre d'hommes privilégiés- qui avaient seuls le droit de parler au public.
Nous avons vu, depuis quelques années, des gens du monde, des Militaires, qui n'avaient jamais couru la carrière des lettres, et jamais étudié la science des lois, se charger eux-mêmes de la défense d'une cause qui les intéressait. Quelques-uns ont composé des Mémoires si bien faits, que les plus célèbres Avocats ont avoué qu'ils n'en auraient pas fait un meilleur. D'autres ont osé paraître dans l'arène contre des Orateurs exercés dans les disputes du Barreau et qui y avaient acquis beaucoup de réputation et au jugement du public, ce Juge souverain des Juges de la Terre, l'homme du monde n'a pas été terrassé par le Jurisconsulte. Dans le peuple même, dans la classe des Artisans dontpresqu'aucun ne savait lire dans le siècle passé, il s'est trouvé des talens littéraires dont on a été surpris.
Lorsque l'Académie des Sciences entreprrt la description des Arts et Métiers, les Açad<>