la visite de M. PoiNCARË et je comptais sur ma chance pour être une fois de plus l'objet d'un bien. veillant accueil de la part de V. E., dans les mêmes conditions que précédemment, c'est-à-dire toute conversation devant vous être soumise préalable' ment.
Mais si V. E., à la fin de ce mois ou quand elle voudra, peut-être au lendemain des élections à la Douma, devait pouvoir utilement faire une communication à la presse française, je serais enchanté de revenir à St-Pétersbourg. La Russie, que J'ai trouvée en pleine transformation, en pleine période de prospérité prodigieusement ascendante, ne peut qu'exercer une grande attraction sur *un homme qui sait observer. Prenez, Excellence. une bonne part, une énorme part pour vous de la période glorieuse que la Russie traverse. Nous savons ce que votre patrie vous doit.
J'ai écrit également sur votre. conseil à M. DAVtDov. Votre distingué et dévoué chef de la Chancellerie doit être absent, car je n'ai pas reçu de rendezvous et je suis forcé de m'en retourner à Paris sans avoir pu lui soumettre quelques éclaircissements amicaux sur la publicité faite à l'Echo de Paris pour les tirages ûnanciers russes.
Pour vous démontrer la justesse de mea observations, vous serez étonné d'apprendre que l'an dernier le chiffre s'élevait à la somme dérisoire de 5.752 francs r
Lorsqu'on connaît l'importance de l'Echo de Par~, sa situation et son tirage tout à fait exceptionnels, on peut s'étonner que M. R~FFALoviTCH, qui est cependant un homme d'une grande claivoyance n'ait pas réussi à donner à l'Echo de Paris une part un peu plus adéquate à l'énorme influence qu'exerce cet organe et à sa diffusion dans lei milieux les pïus élevés de France.
Il y a là une lacune, un oubli que je me permets