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Titre : "...L'abominable vénalité de la presse..." : d'après les documents des Archives russes (1897-1917) / par A. Raffalovitch,...

Auteur : Rafalovič, Artur Germanovič (1853-1921). Auteur du texte

Éditeur : Libr. du travail. (Paris)

Date d'édition : 1931

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb325533185

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XXXI-450 p. ; in-16

Format : Nombre total de vues : 484

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k83024b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Lc1-141

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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partistes, c'est-à-dire à des maisons de courtage qui tenaient !e coup contre la clientèle des spéculateurs auxquels ils faisaient croire qu'U s'agissait d'opérations faites dans tes conditions habituelles de Ja Bourse. Ces pseudo-bourses accessoirea étaient de petites maisons de jeu où le monopole des agents de change était en quelque sorte ouvertement transgressé. Cette contrebande a vam a un certain nombre de maisons <tes condamnations assez fortes en première instance et en appel. EMes ont porté le procès devant la Cour de cassation qui a rejeté le powvoji et connrmé les condamnations. Cela n'aurait rien de particulièrement intéressant si Monsieur ~e procureur général BAUDOUM n'avait cru devoir lui-même prononcer te réquisitoire.

Votre Excellence se souviendra peut-être que j~at transmis dernièrement une lettre impérative de M. DE VERNEUiL, concernant une réclamation de M. BAUnouiN qui avait perdu des titres russes. C'est donc un client de la charge de VERNEui~ qui a parié dans un procès où le monopole était en jeu. Un des arguments que le procureur général a développés, c'est que la concurrence des établissements de crédit, porte préjudice au libre développement des transactions A la Bourse. Les établissements de crédit, en prenant ferme des emprunts (et cela avec l'argent de leurs déposants, ce qui est faux), détournent une partie du courant des an'aires. Ils placent directement dans leur clientèle; la quantité qui est vendue à la Bourse est donc diminuée. Jadis, ii y avait de grandes souscriptions puNiques. On vendait et on achetait des titres; aujourd'hui, ils se classent ph~ vite. Je ne crois pas, contrairement & ce que pense M. BAUDOUIN, qu'U y ait !Ieu de s'en ptainqre, Votre très obéissant serviteur,

A. RAFFALOVITCH.