Ni compté, or à or, la chute
Des feuilles lentes dans les eaux,
Ni suffoqué de tes soirs chauds,
Eté que le Désir baise sur la bouche,
Avec sa bouche
Amère et douce.
Mais j'aurais dit Septembre, Septembre,
Ta douceur est là-bas qui me sourit dans l'ombre Et l'Amour sur le seuil avec toi vient m'attendre; Je vois votre ombre
Double et charmante et qui s'enlace sous les pampres Et j'entrerai,
0 doux Septembre,
En tes vergers
De cygnes blancs, de fleurs, de fruits et de silence.