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Titre : L'antisémitisme : son histoire et ses causes / Bernard Lazare

Auteur : Lazare, Bernard (1865-1903). Auteur du texte

Éditeur : L. Chailley (Paris)

Date d'édition : 1894

Sujet : Antisémitisme -- Histoire

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30757680f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VII-420 p.) ; in-18

Format : Nombre total de vues : 432

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k823703

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-H-5982

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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est un agent de révolution. Toutefois le grief se complique, car l'antisémitisme accuse les Juifs d'être la cause des révolutions. Examinons ce que vaut cette accusation.

Tel qu'il était, avec ses dispositions, avec ses tendances, il était inévitable que le Juif jouât un rôle dans les révolutions il l'a joué. Dire, avec la plupart des adversaires d'Israël, que toute perturbation, toute révolte, tout bouleversement vient du Juif, a été causée, provoquée par le Juif, et que si les gouvernements changent et se transforment, c'est parce que le Juif a préparé ces changements et ces transformations dans ses conseils mystérieux, cela est excessif. Affirmer une telle chose, c'est méconnaître les plus élémentaires des lois historiques, c'est attribuer à un élément iufime une part injustifiée, c'est ne voir qu'une des plus minimes faces de l'histoire tout en en négligeant les mille côtés. Le dernier Juif fût mort en défendant les remparts de Sion, que la destinée des sociétés n'eût pas été changée dans cette prodigieuse résultante qui est le progrès, la composante juive eût pu manquer, l'état social eût évolué quand même; d'autres facteurs eussent remplacé le facteur juif et accompli son œuvre économique. La Bible restant et le christianisme aussi, l'œuvre intellectuelle et morale du Juif se fût faite sans lui. Le Juif n'est donc pas le moteur du monde, l'hélice grâce à laquelle nous mardhons vers une rénovation; toutefois ceux qui, par prudence, nous le montrent comme étant sans impor-