Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 248 à 248 sur 460

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Voyages de Pythagore en Égypte, dans la Chaldée, dans l'Inde, en Crète, à Sparte, en Sicile, à Rome, à Carthage, à Marseille et dans les Gaules. Tome 5 / ... suivis de ses Lois politiques et morales

Auteur : Maréchal, Sylvain (1750-1803). Auteur du texte

Éditeur : Deterville (Paris)

Date d'édition : 1798-1799

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30881003p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 6 vol. ; in-8

Format : Nombre total de vues : 460

Description : Collection numérique : Dossier Gallica Utopie" : Utopies en mode image"

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k82112c

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, J-11695

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86%.


avoir troublé le repos des citoyens parle chant t matinal des coqs qu'il élève. Il sera conduit par les licteurs hors des portes, après avoir sacrifié sur l'autel du dieu du Sommeil le plus beau des coqs de sa volière le licteur suspendra à son col, pour l'exemple, l'oiseau immolé. Le sénat interdit de nouveau l'entrée de Sybaris à toute profession qu'on ne peut exercer sans quelque bruits.

~transers ajouta le triste oiseleur, en reprenant sa route, que notre infortune vous serve de leçon

Je prévois, mes amis dis-je à mes trois compagnons, que ce n'est pas à Sybaris que nous fixerons notre séjour. Il nous faudra aller encore plus loin. Néanmoins entrons un moment dans cette ville.

Les alentours sont parsemés de jolies maisons de plaisance. Nous rencontrâmes plusieurs de leurs propriétaires qui s'y rendarent. Du haut de leurs chars recouverts de draperies pour repousser les rayons du soleil, ils daisuèrent à peine prendre garde à nous, qui marchions pied. Ils étaient couchés mollement plutôt qu'assis. Des esclaves effeuillaient des roses autour d'eux. Le conducteur rallentissait le pas des chevaux dans la crainte d'occasionner quelques secousses à ses maîtres. Nous n'avions plus que deux ou trois cents pas pour toucher aux murailles; nous remarquâmes quantité de forges en activité. Zamolxjs s'entretint avec un artisan. Il nous apprit qu on ne soumit dans l'intérieur de Sybaris aucun métier faisant usage de lourds marteaux. Le bruit de ces instrumens ébranlerait le cerveau

des riches.