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Titre : Voyages de Pythagore en Égypte, dans la Chaldée, dans l'Inde, en Crète, à Sparte, en Sicile, à Rome, à Carthage, à Marseille et dans les Gaules. Tome 5 / ... suivis de ses Lois politiques et morales
Auteur : Maréchal, Sylvain (1750-1803). Auteur du texte
Éditeur : Deterville (Paris)
Date d'édition : 1798-1799
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30881003p
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 6 vol. ; in-8
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Description : Collection numérique : Dossier Gallica Utopie" : Utopies en mode image"
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k82112c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, J-11695
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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comme deux sœurs bien unies. Le Rhône et le Tibre payent le tribut de leurs eaux à la même mer. Marseille et Rome, que ces deux Neuves arrosent sacrifient désormais à la même Divinité l'indépendance. Pour en dé.. tendre et soutenir les droits que ces deux çités associent leurs moyens et leurs forces les trois Mondes qui nous contemplent en attendant qu'ils nous imitent, apprendront à nous respecter ».
Le plus âge des trois premiers magistrats de la république de Marseille fut chargé de répondre au nom du sénat et de toute la cité. Devant lui était un glaive tout couvert de rouille; il le prit dans ses mains, et dit Ambassadeur de la république de Rome, tu vois cette épée nous la conservons depuis qu'i? y a des Phocéens dans l'Ionie, et nous la conserverons tant cu'il y aura des Marseillais dans les Gaules. Ce glaive rouillé est l'emblème de notre attachement à nos lois, à nos mœurs et à nos traités. Nous jurons par lui d'être à jamais les alliés fidelles du peuple romain. Allons justifier notre engagement sur l'autel de Diane d'Ephèse c'est elle qui nous a guidé sur cette rive. Rome et Marseille en sont venues au même but par deux chemins différons, et ont donné deux grands exemples aux nations. Menacés de l'invasion du roi de Perse, il fut beau de nous voir monter sur des navires, emportant avec nous les autels de nos dieux et les tables de nos lois, et abandonner le reste au despote de l'Asie Il fut beau de voir tout un peuple quitter ses foyers plutôt que d'y subir le joug, et venir sur ces bords fonder une nouvelle patrie ï