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Titre : Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste]

Auteur : Parti socialiste SFIO (France). Auteur du texte

Auteur : Parti socialiste (France). Fédération (Paris). Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Limoges)

Éditeur : Parti socialisteParti socialiste (Paris)

Date d'édition : 1930-01-25

Contributeur : Blum, Léon (1872-1950). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 36344

Description : 25 janvier 1930

Description : 1930/01/25 (Numéro 2546).

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k819945d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60603

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2011

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LE Sim JOURNAL QUOTIDIEN SOCIALISTE HE PARIS

LE POPULAIRE

Directeur t LÉON BLUM ]

AflmiMsirateiir-DélêpÉ ; CDMPÈBE-MOBEl

9. Victor. Matai Parti f9'i

TÉLÉPHONÉS TRUDA1NE 94-46 <1 94M7 Entrt 22 heures et 2 heure# i CENTRAI 17-29

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SERVICE VE VVBUCITÉ 28, m Feydeao(PARIS .Tél. i Gutenb. Î6-S8,61 -21 .

L£ CONGRES NATIONAL .

NOTRE BIEN A TOUS

Lk Congrès National . va ou- j vrir sa session dans quel- ! qùes heures. .Je ne sais si une des assemblées a ja- mais concentré sur elle plus d'in- térêt. Dans le Parti, et en dehors du Parti, en France et hors de France ses délibérations 1 seront Suivies avec ? la même attention curieuse ou passionnée. Nous pou- vons en tirer un juste orgueil. Rien He marque plus fortement la place acquise par notre Parti dans la vie politique française, dans l'action et dans la pensée du Socialisme International.

Ce Congrès, sur lequel l'opinion universelle tient ainsi les yeux fixés, a été précédé d'une longue consultation de tous nos militants. Nous pouvons dire sans nulle exa- gération qu'aucun de nos c^nt vingt mille cotisants ne sera resté étranger à la formation de la vo- lonté collective, et aucune nation, aucune organisation politique dans le monde n'est assurément régie par une constitution plus foncièrement démocratique. Tous les éléments de jugement et de décision ont été largement et im- partialement fournis à nos sec- tions et à nos fédérations. _ Bien qu'il ait simplement rempli son devoir, le Populaire s'honore d'avoir placé sous leurs yeux tous les textes, tous les antécédents, l'exposé de toutes les thèses même de toutes les nuances parti- culières de pensée.

A de très rares exceptions près, nos Fédérations se sot partagées dans ce grand débat. Il semble mê- me que bien peu de sections aient été unanimes. On peut, donc dire que la discussion est descendue jusqu'aux racines mêmes de notre Parti. Elle a été ardente, elle a même été passionnée. Mais notre parti est sain', notre parti est "vi- goureux, et, bien loin de le trou- bler et de le débiliter, cette épreuve - que beaucoup d'entre nous redoutaient - n'a agi sur lui qu'à la façon d'un cordial et d'un tonique. En dépit de L'ardeur: et de la passion, la controverse s'est marquée partout d'une en- tière confiance réciproque, d'une profonde et véritable amitié. Et la volonté qui. chez tous nos mi- litants, est apparue prédominante, c'est de préserver intacte, de maintenir au-dessus de tout.l'unité matérielle et morale du .Parti. -

Je suis convaincu que-cette mê- me, volonté inspirera, dirigera les délibérations de notre Conseil National. Depuis dix ans, par notre effort commun, nous avons accompli une grande .oeuvre, grande par sa consistance pré- sente, grande par les promesses infinies d'avenir qu elle contient. Nous y avons tous participé, cha- cun à "son rang, chacun dans son rôle, et elle est notre bien à tous; tous nous saurons la préserver au- jourd'hui; tous nous saurons la continuer demain.

LEON BLUM. LE TEMPS QU'IL FERA

Prévisions de l'O -V. M. - Temps médiocre, variable, minimum en hausse de 2". Quelques pluies suivies d'éclaircies et de quelques averses, vent de Sud-Ouest 3 à 8 mètres, même température minimum en hausse de 1°.

L'homme qui ne dort jemais

M. Paul KERN dé Budapest, fui soldai hongrois vendant la dernière guerre. Pendant se fi campagnes, il a reçu dans le cerveau vue balle qui TIC put être extraite, et dont Ia présence eut des conséquences surprenantes. Depuis celte époque, c'est-à-dire depuis quin- ze ans, M Paul Kern n'éprouve av- eulie envie de dormir, sans ressen- tir aucune fatigue ni troubles dans l'organisme d'énmients spécialistes '.de- tous pays ont déjà fait de nom- breuses constatations SUT ce cas curieux

LA CONFERENCE DE LONDRES]

Les délégations française et anglaise essaient de s'entendre

Une réunion des premiers représentants des puissances est prévue pour lundi

la salle réservée aux journalistes près dé la, Galerie Royale, oit se Uent

la conférence

Londres, 24 janvier (Havas). - Les délégations britannique et française se sont réunies ce matin à 10 heures à Downing Street pour poursuivre l'examen du mémorandum français du 20 décembre 1929 et de la réponse britannique du 10 janvier 1930. Elles ont, en particulier, discuté une nota complémentaire établie par M. Grai- gié, directeur du Foreign Office, et par M. Massigli, chef du service de la Société dés Nations au Quai d'Or- "S&y et délégué-adjoint à la Confé- rence, - "

La discussion » porté 4 nouveau sUr < la, proposition transactionnelle fran- çaise de 1927, qui complète la limi- tation des flottes par le tonnage glo- ,bal en publiant la répartition de ce tonnage entra les principales classes- de navires, ec en réglementant les transferts de tonnage . d'une classe 1 dans l'autre. .

J1 s'agit, maintenant de préciser dans ses modalités ce système de li- mitation'spécialement en ce qui con- cerne le t ransfert de tonnage d'une catégorie dans,,l'autre.. Un certain progrès a été réalisé, puisque le com- muniqué officiel lui-même déclare^ que « le rapport . dès experts a fait apparaître ' sur ' certains points' des résultats encourageants ».

MM. Masssigli et Graigie ont été invités- à. poursuivre .leur conversa- tion en vue ' d'établir un nouveau rapportsur les points annexes. . Les délégations française, et an- glaise se réuniront' lundi après-midi, en vue de l'étudier.

MacDonald, à l'issue de sa confé- rence avec la délégation française, a reçu M. Grandi, chef de la délé- gation italienne.

M. Tardieu recevra dans la soirée la délégation japonaise.

MacDonald quittera Londres ce soir pour' se rendre aux Checkers, où se trouve, comme on le sait, la maison de campagne réservée au pre- mier ministre britannique. Il y re- cevra demain à déjeuner les repré- sentants. des Dominions à la Confé- rence navale. ,

Nouveaux cas de rage dans le Vaucluse

Avignon; 24 janvier. - De nouveaux cas dè rage ont 'été " constatés en Vàu- cluse.

Un chien que l'autopsie a révêlé at- teint d'hydrophobie avait mordu,< à Avignon, une . quinzaine de personnes; Celles-ci viennent'de*.partir; pour Mar- seille et-: Montpellier, dans Je but, de suivre un traitement,antirabique.

LA FAMINE EN CHINÉ

Des crânes humains sont entassés dans les rues 1

Des millions de morts

Pékin,. 24 janvier, - La commis- sion Internationale vient,. après une enquêt de d'eux mois ' en Chine, d'établir un rapport sur-lies-ravages exercés par, la famine. - * -

Dans la seule capitale du Shansi trois mille personnes sont mortes de xaim dans le courant du mois de décembre. Les crânes humains sont entassés dans la" rue, car on ne se donne plus" la peine de transporter les corps à l'extérieur-. <|e- la ville.

Les denrées de première nécessité oift augmenté dans des proportions considérables, de 400 à 600 pîwr 100.

L'année dernière,. deux millions >de personnes sont mortes de famine ; .m' craint que cette année ne voie pareille hécatombe

LA POLITIQUE SOCIALISTE

IL Y A PROPRIET

ET PROPRIETE

LE deuxième reproche que nous adresse M. Paul Reynaud dans son discours de Chartres> c'est 'de poursuivre l'abolition de la propriété privée pour aboutir à L'Etatisme inté- gral.

Ce n'est pas nouveau, n'est-ce pas ? Tous ceux d'entre nous qui militent ont entendu cent fùis l'accusation^ ci en ont fait justice. La France est l'un des pays où la petite propriété a ré- sisté le mieux, ce qui est loin de si- gnifier qu elle y soit prospéré et so- lide.

Quelle riche affaire pour les con- servateurs s'ils pouvaient convaincre les petits possédants que c'est eux que visent les socialistes quand ils deman- dent aux prolétaires de s'organiser pour la conquête du pouvoir poli tiqué, en bue de socialiser les moyens de pro- duction et d'échanges, ayant revêtu la forme capitaliste d'exploitation.

Bien entendu, nos contradicteurs laisseni soigneusement dans l'ombre la dernière partie de la formule, qui pour- tant éclaire et précise toute notre doc- tririe. Car il n'y aurait de socialisme nulle part s'il n'y avait pas d'exploi- tation de l'homme par l'homme, si une cldsse de travailleurs, la grosse majo- rité, n'était pas tenue en tutelle et en servitude par une autre classe, petite minorité d'oisifs.

Mais on feint de ne pas compren- dre, on ergote et on raille dans le camp opposé. On ne saisit pas bien où commence et où finit la propriété capitaliste. Pour obscurcir la discus- sion et brouiller les cartes, on feint de confondre le boutiquier du coin avec les Louvre et les Samaritaine, le mé- canicien de village avec la Société des Forges, les quatre sous du-petit rentier avec le milliardaire de l'avenue du Bois et de la Côte d'Azur, la chau- mière du pauvre cultivateur avec les palais des hobereaux terriens...

Avec ce raisonnement, on pourrait tout aussi bien soutenir que le jour et la nuit, c'est la même chose, puisqu'il est impossible d'établir, au moment des aurores et des crépuscules, quand le jour commence et quand il finit.

Ce sont là de pauvres sophismes qui ne résistent pas longtemps à la discus- sion. Les petits et même les moyens possédants ne s'y trompent pas et c'est pourquoi notre propagande gagne cha- que jour dans leurs milieux. Ils se sa- vent condamnés à mort sous le régime capitaliste. Cela leur suffit pour cher- cher ailleurs l'espérance et la vie.

PAUL FAURE.

Explosion à bord d'un chalutier

' Saint-Sébastien. -24 janvier. - Une explosion occasionnée par des dégage- ments 'd'acide carbonique s'est pro- duite à. bord du chalutier Nistram Un marin a été tué et cinq autres blessés 'Brièvement. trois sont dans le coma

AU SECOURS DE L'EXPEDITION BÏRD

40 HOMMES SONT ISOLES SlIB LA GLACE

On craint que les vivres m viennent à leur manquer

L'amiral > Richard By rd. et ses - qua- rante compagnons vont-ils être,, con- traints d'hiverner encore une fois- sur, le continent antarctique? Les radiot'ë-' vlégrammes lancés par le poste do '1*. S.P. ide la. Petite Amérique, base-, de l'expédition, viennent de donner l'alar- me : si desnavires brise-glace ne sa» frayent pas immédiatement un pas- sage à travers la banquise jusqu'au petit village établi sur la terre polaire,, les explorateurs-devront. Une lois en- core, se retrancher dans leurs quar- tiers. d',hiver.

Situation grave. Lorsque Byrd - alors commandant - quitta les Etats- Unis pour le Pôle Sud,-en 1028, il avait l'intention de séjourner deux ans dans l'Antractique.

Il devait donc rentrer, normalement, à la fin de cet été.

Les vivres ne vont-ils pas venir a manquer " si les 40 membres de l'ex- pédition sont contraints de passer en- core une longue nuit polaire & la Pe- j tite Amérique?

On n'a plus le temps de .fréter des navires spéciaux; il faut faire. appel aux baleinières. qui croisent dans les parages. Dans .ce but, le secrétaire d'Etat,à Washington a chargé les,am- bassadeurs des Etats-Unis à Londres et à Oslo . de prier les compagnies de navigation dont , les navires se trouvent actuellement dans lés mers antarcti- ques de se porter au secours des-ex- plorateurs américains!

Quant aux navires de l'expédition Byrd, le City-of-New-York et le Elea- nor-Bolling, il ne semble pas qu'ils soient Capablés de fendre l'épaisseur de la glace qui s'étend autour de la mer de Ross, au bord de laquelle est élevée',1a Petite amérique

le commandait t, Byrd

Un navire anglais et quatre bateaux norvégiens - tous pêcheurs : de ba- leines - se trouvent a' l'heure actuelle dans, une position 'assez . proche du continent ? antarctique pour atteindre les explorateurs avant la date-limite du 5 février.

Cet après-midi à Belfast se dispute

te 17e match de rugby entre les équipes française et irlandaise

l'équipe de.France photographiée à son départ pour Belfast. Pour être ? moins dépaysés en Irlande, les rugbymen ont emporté quelques barils de vin dit Midi, que l'on peut apercevoir sur les épaules de ceztains joueurs

2e rencontre internationale de la saison se jouera aujourd'hui en Ir- lande où la sélection de ce pays.subira le choc de l'équipe de France. Dans ses grandes lignes, celle-ci sera la même qui triompha récemment de l'Ecosse. Elle aura la formation suivante : Arrière : Picquemal (Stado'ceste Tar- bais); trois-quarts : Samatan (Agen), Bailletèt (Quillan); Gérai d (Racmg), Taillantou .-(Section Paloise); demis : Magnanou (Av. Bayonnais) (o.). Serin tBéziers) (m:); avants : 3e ligné : Ri- bêre (Quillan) ; (cap.), Galia (Quillan), Bioussa (Stade Toulousain); 2e ligne : Camer. (T.O.E.C.), Majérus (Stade ? Français); ire ligne : Clioy (Narbonne), Duhau-fS-Aft Bordelais), Ambèrt (Stado Toulousain).

En; face de ce «-quinze > l'Irlande opposera celui-ci .

Arrière : E.-F. De Vere Hunt; trois- - quarts :-J.-B. Ganly.-G.-V. Stephenson, T.-P. Murrey, J.-C. Arhigo; demis : E.-O.-D. Daevv et Sugden; avants ;

G.-R. Beamish, C. Carroll, J.-D. Clinch, Dunne. J.-L. Farrel, C. Hanrahan, J.-Mc Vicker et C. T. Payne.

Cette équipe est formée de joueurs chevronnés. Stephenson, son capitaine, en sera à son 39s match Internatio- nal. A trois exceptions près, c'est celle qui joua lé 31 décembre 1928 à Colom- bes et l'emporta de peu.

Au palmarès, l'Irlande a triomphé 13 fois, totalisant 180-points, contre 3 victoires et 94 points à la France. Les vic- toires françaises se situent en 1920, 1921 et 1923.

- Le team français est auréolé Ce sa récene victoire de Colombes. Mais il jouera cet après-midi sur terrain ad- verse, après un long et fatiguant voya- ge. C'est un handicap qui n'est pas négliger.

Voir en troisième page :

Le sort des mutilés du travail

AUX ORDRES PU "DUCE"

Les espions fascistes foisonnent en France

Le ténébreux Menapace e»t ei>fin sous les verrous à Bruxelles

Dans 'l'article -précédent- nous avons; raconté la* première provoca- tion de. Menapace.

; Mais cet espion, que Gianini avait habilement démasqué, ne se tint pas pour battu. Il : protesta au contraire de sa bonne foi et ses. accents de fausse sincérité . trouvèrent, malheu- reusement encore des'échos favora- bles auprès de certains émigrés ita- liens.

Parmi ceux-ci Miglioli, et Berneri semblent avoir particulièrement su- bi l'ascendant de l'espion. Jouant toujours auprès d'eux son infâme co- médie, Menapace se posa en victime, j; - Même mes amis, .disait-il, ne veulent pas me.croire et cependant je fais tous mes efforts pour être utûe à la cause.

Berneri, homme charmant, mais facilement influençable, idéaliste jusqu'au mysticisme, crédule jusqu'à la naïveté, fut un véritable jouet aux mains de cet espion rusé. Aussi, mal- gré les renseignements défavorables recueillis sur Menapace, Berneri hé- sita toujours, semble-t-il, à le croire malhonnête homme.

Pour lui, ce n'était qu'un frère de misère, qu'il fallait aider.

Menapace l'avait envoûté !- * * *

Au moment de l'exposition de la Presse, à Cologne, les émigrés ita- liens songèrent à faire une manifes- tation antifasciste, en exposant tous les journaux interdits en Italie.

Des documents furent donc ras- semblés et Miglioli, ancien député du Parti populiste, fut chargé de l'orga- nisation du stand de la presse anti- fasciste censurée et clandestine.

Mais, ainsi que nous l'avons dit, Miglioli était demeuré en relations avec Menapace. Celui-ci, au courant de la tâche de son compatriote, lui offrit son cours.

- Apporte tous tes papiers chez moi, dit-il, nous serons mieux à no- tre aise pour travailler.

C'était, en effet, très juste, car Menapace habitait un superbe ap- partement rue de Rivoli*

Cédant donc à cette offre amicale, ce fut désormais chez Menapace que Miglioli prépara les documents des- tinés à l'exposition de Cologne.

Or, voici qu'un jour les documents disparaissent. Des malfaiteurs se sont introduits dans l'appartement 1

On identifie le voleur, un certain Carpaneto ; "mais. il est, trop tard pour l'arrêter : il a déjà franchi la frontière.

Menapace, "en bon comédien, se plaint qu'on lui a volé des vête- ments et un carnet de chèques.

En réalité, rien ne manquait en dehors des documents ; mais il fal- lait bien donner le change !

D fiais toute cette affaire On re- trouve la griffe de Menapace. Il n'existait, en effet-, que dieux clés pour entrer dans l'appartement . Miglioli en possédait une et Mena- pace l'autre. Or, le jour du vol on ire. constata aucune effraction : le

voleur avait donc utilisé l'une des deux clés. Laquelle ?

Les protestations de bonne foi de Menapace étaient suffisamment édi- fiantes.

* * *

Dans l'affaire Savorelli, Menapa- ce a joué aussi un rôle important, quoique n'ayant pas paru officielle- ment dans ïe procès.

En effet, peu après son arrivée en France, Menapace avait dénoncé, à Gianini, l'espion Savorelli : il es- pérait ainsi - nous avons vu que c'était Isa méthode habituelle - capter la confiance des antifascistes. Mais comme Gianini parut ne pas réagir, Menapace fit à Pavan les mêmes déclarations.

Cette, fois, il avait 1 trouvé un ter- rain plus. favorable, car il est hors de doute que les marchandages de cet espion lurent une des causes qui armèrent le bras de ce malheureux « fuorusciti ».

* *.*

En 19:28, Menapace se rend en Belgique et sa présence ne tarde pas à se traduire par une série d'atten- tats, auxquels il ne fut certainement

Eas étranger. C'est d'abord _ la bom- e du consulat d'Italie à Liège, puis l'affaire Cestari.

L'espion fait 'ensuite plusieurs voyages en France, en Suisse. Puis enfin/c'est l'arrestation de Berneri à Bruxelles, et quelques heures plus tard .éclate à Paris l'affaire du « pseudo complot », dont nous avons longuement parlé.

André BOTTA. ? (Voir la suite en troisième page)

Le chef d'une bande internationale est arrêté

IL. AVAIT COMMIS 7 MILLIONS D'ESCROQUERIES EN ALLEMAGNE

Des. inspecteurs viennent d'arrêter, à Paris, dans un luxueux hôtel da l'ave- nue de Villiers. un nommé Naschatir, d'origine lettone, chef de bande et 9S" croc de grande envergure. Son identité eist d'ailleurs mal établie. Après une

NASCHAtir

longue résistance, ce dernier avoua qu'il était l'auteur de sept millions d'escroquerie en Allemagne, qu'il com- mis sous diverses identités.

Il était d'ailleurs aidé dans cette tâche (par .plusieurs complices, dont un nommé Nemirowski, dont l'arrestation no saurait tarder.

Les autorités allemandes aussitôt pré- venues ont demandé télégraphique- mont par vole diplomatique l'extradi- tion de Naschatir et de son complice.

Nouvelle éruption do Krakatoa

Batavia. 24 janvier. - Le volcan Krakatoa est entré en éruption. Des masses de terre et des rochers incan- descents ont été projetés hors du cra- tère. ainsi que d'énormes flammes et des gaz brûlants. De fortes détonations se font entendre. .

Parti Socialiste S. F. I. 0.

CONGRES NATIONAL EXTRAORDINAIRE des 25 et 26 janvier 1950

Le congrès national extraordinaire se tiendra au

GYMNASE JEAN-JAURES 87-89, Avenue Jean-Jaurès, Paris (19 )

La première séance commencera ce matin, à 9 heures.

Les membres du Parti pourront suivre les débats dans l'emplacement qui' leur sera réservé, et sur présen- tation de leur carte.

Le secrétaire-général, Paul FAURE.

| A LA CHAMBRE

AUGUSTE REYNAUD ALBERTIN El TASSO SONT INTERVENUS ACTIVEMENT

...sur le budget de le Merin marchande

ALBERTIN

Après deux nouvelles séances bien remplies, la Chambre a réussi à en , terminer hier avec le budget de la Marine Marchande.

Sabiani (socialiste-communiste) vient d'abord souligner la nécessité d'un contrôle sévère des compagnies sub- ventionnées, et notamment des filiales que celles-ci ont multipliées, et qui leur permettent de dissimuler leurs bénéfices. Avec M. Queinnec (marin- gouin) on revient sur la protection de la pêche - ce qui fournit à notre ami Chommeton l'occasion de recomman- der l'emploi des avions, qui a donné leg meilleurs résultats. Puis, commis " M. Rimbert (gauche . radicale) se ris- _ que à dénoncer le taux dérisoire^ des subventions aux écoles de pêche, on assiste à une furibonde rentrée en scène de M. Chéron, qui n'hésite pas à. replacer, en manière de réponse, son sempiternel coUPLEt sur son équilibre, et sur la restauration financière me- nacée. La répulique ne se fait pas attendre :

Tasso. - Il fallait placer cet argu- ment quand, on a voté 3 milliards pour les . fortifications ! (Applaud. à l'extre gauche.)

Et notre ami Auguste Reynaud a la parole.

UNE BELLE CASQUETTE GALONNEE, MAIS PAS DE COMMANDEMENT !

C'est pour constater,' avant 'tout, que- M. Louis Rollin, ministre de la-Mari- ne Marchande, en, est. encore,-tel Sou- bise, , à chercher un peu partout, .'.s,es troupes": éparses. Comment, d'ailleurs, constituerait-il; une administration .au- tonome, puisque ses services touchent aux finances, aux travaux- publics, au commerce, au travail, et qu'ils rele- vent dans une certaine mesure,. des chambres de commerce ? .

Auguste Reynaud. -'la perte de, l'Edgar-Quinet . nous rappelle . que Ut marine marchande dépend aussi, pour les cartes, de la marine de guerre... Et j'ai le'regret dv.< signaler que Ut roche, inconnue de l'administration centrale à Paris, ne l'était d'aucun, des marins'de commerce qui fréquen- tent la Méditerranée occidentale !

(Voir la suite en deuxième page)

LE SOCIALISME est-il ou a-t-il un programme?

?par Suzanne LACORE

NOTRE ami Bracke. distinguait ici même récemment,, entre les socia- listes , qui considèrent le socialisme comme étant un programme en soi, et ceux pour qui le socialisme est une chose autre,. ayant à. sa disposition, parmi les éléments d'action créés, par lui, un programme à réaliser.

Creusez cela, ajoutait Bracke, et vous vous expliquerez le pourquoi, du problème sans cesse renaissant soumis à nos controverses et le comment do la solution qu'il impose.

On a creusé... Et si elle est laconi- que, lapidaire, la ~ trouvaille m'en est pas moins heureuse.

. Pour nombre de ri camarades, c'est exact, le socialisme est un programme. Loin de nous l'intention d'insinUer que la pensée socialiste,révolutionnaire leur est chose étrangère. Encore moins celle de viser particulièrement des chefs dent nous savons-, à quelque tendance qu'ils appartiennent, la conception idéale du socialisme, commune à tous,' une, totale.

Mais, à beaucoup des nôtres, ce but apparaît .tellement perdu dans la « mystique » de la doctrine, si em- brumé dans les lointains d'un avenir


incertain, tant décrié par l'impatience irréfléchie d'une partie, des masses et de l'opinion,qu'il cesse d'être pour eux le stimulant fécond, j'allais écrire l'obsession lumineuse toujours présen- te, toujours puissante, appelant sans lassitude le prolétariat à l'action mé- thodique, à l'organisation dé classé. In- sensiblement, à leurs yeux, la force at- tractive de l'idéal s'affaiblit, il s'es- ,tompe au deuxième plan, pendant que le souci de l'immédiat, du tout à l'heu- re, du tout de suite, se pousse au pre- mier, et, par quelques résultats souvent illusoires, rarement essentiels, prend sur l'éducation de classe - à plus lointaine échéance- c'est vrai, mais qui renforce et hausse la capacité proléta- rienne en vue des fins de sa libération totale - une valeur prééminente, pres- que souveraine

Parce qu'elle considère le socialisme comme un programme de réalisations, parce qu'avant tout et par dessus tout elle met Vaccent sur les réformes' à pro- mouvoir et à obtenir, une semblable conception du socialisme oblige logi- quement les militants à prendre place partout où il y a chance ""d'accélérer le rythme des améliorations sociales. Aussi longtemps qu'il bataille , sur le terrain municipal, cantonal, parlemen- taire, pour arracher au privilège ou aux abus du capitalisme dès conditions meilleures de gestion de la hose pu blique, de vie ou de travail ouvriers, le socialisme -reste dans la voie droite et sûre qui conduit à la victoire. La déviation :- mais oui, la déviation - commence lorsque, oubliant, négligeant les conditions indispensables au suc- toès des revendications prolétariennes, ue socialisme réclame sa place dans un gouvernement de la bourgeoisie. Dès ce moment, il a beau tenir quelques fameux leviers de commande, avoir la volonté d'agir, de réaliser, de réfor- mer, et par la ferveur communicative de l'enthousiasme et de la foi, cher- cher à conquérir et entraîner une ma- jorité récalcitrante : il fait fausse rou- te. Le programme -- un vrai program- me socialiste -- ne passe pas.- Les difficultés surgissent. Le scepticisme découragé gagne la classe ouvrière, La propagande est en arrêt et des dés- illusions lourdes deviennent la rançon d'une trop candide confiance dans les soutiens politiques de la bourgeoisie

L'histoire de tous les temps n'offre aucun exemple d'une classe disposée, . je ne dis pas, tragiquement, à se sui- cider, mais à se blesser. Celle du ving- tième siècle ne fait pas exception à la règle. Les défenseurs du capitalisme qui peuplent le Parlement n'ont pas été envoyés là pour servir la cause du monde du travail. Celui-ci doit comp- ter sur lui, sur son pouvoir à lui, pour imposer sa volonté à, la fois réforma- trice et révolutionnaire. -, Les « doctrinaires », pour parler le langage du jour, l'eut aussi ce pro- gramme de réalisations, mais ils en mesurent avec clairvoyance la valeur relative. Ils n'y enferment pas tout le socialisme. Ils savent que le bout à bout des réfermes les plus hardies ^n'affranchit pas le travail. Qu'a- près toute une législation ouvrière édi- tée par un demi-siècle d'efforts, après des séries de lois utiles réclamées et conquises de haute lutte par le prolé- tariat - lois syndicales, scolaires, lois d'assistance et de protection du travail, lois des salaires, des retraites, accidents, loi de huit heures, assuran- ces sociales, etc. - le capitalime reste toujours debout, plus puissant, plus 'dominateur que jamais.

Pour les libérer de cette puissance .oppressive formidable, les conseils de ministres, où souffle l'esprit de la classe possédante, ne suffisent pas aux travailleurs. Il leur faut une force d'organisation accrue, plus éclairée, plus consciente des nécessités de l'unité d'action ouvrière, capable de conférer à leurs représentants au pouvoir, le jour où ltur confiance massive Us y porterait, l'autorité qui conditionne succès.

Le socialisme, un programme ? Non. Un monde nouveau à édifier sur le* ruines d'un régime de désordre, de gaspillage et de' violences; une ère Je paix et de justice fraternelle à ouvris sur l'humanité douloureuse; 1 appel,, l'idéal d'une classe dressée pour sa li- bération propre, mais portant c-- même temps dans le fier drapeau de ses re- vendications le destin meilleur et le salut de la société tout entière.

Le socialisme ? Une longue et âpre bataille. Une oeuvre éducative de lon- gue haleine. Une grande idée en mar- che, appuyée sur la vérité, et que rien n'arrêtera.

Lente et dure cette « marche au so- cialisme » ? Manifestes, les signes de découragement chez les travailleurs ? C'est possible. C'est humain. N'en poursuivons pas moins, sans défailr lance, la tâche sacrée. Péniblement, mais sûrement, le but se rapproche. Alix militants de le. montrer aux mas- ses qui viennent à nous confiantes. A eux de remonter le courant du scepti- cisme en éveil, de révéler la multipli- cité et l'étendue des obstacles dressés par l'adversaire, de redire le péril des impatiences,la nécessité de l'unité pro- létarienne pour la certitude de la vic- toire.

D'un même coeur, camarades, redi- sons sans nous lasser que cette victoire est entre nos mains, pour l'échéance que nous saurons vouloir lui choisif. Comme toutes les grandes choses, elle sera une conquête des efforts persévé- rants, du dévouement et de la foi.

Suzanne LACORE.

ON DEMANDE jeune fille 14 ans pour faire le» courses. S'adresser au « Po- oi

Les vigoureuses des socialistes à la Chambre sur la Marine marchande

| (Suite de la première page)'

| Et comme ledit M. Rollin, piqué au vit, s'agite do tous ses bras, notre ca- marade l'arrêté net :

Auguste Reynaud. - Toujours est- il que vous attende; encore la déter- mination exacte de vos attributions. On vous a donné une belle casquette avec des galons, mais on ne vous a pas encore 'confié le navire, que vous commanderez. ?"

Pour Auguste Reynaud, du reste, le rattachement à la marine marchande des ports maritimes, présentera de graves inconvénients, car on sera dans l'obligation ou de créer un corps spé- cial d'ingénieurs ou de prendre les ingénieurs actuels des ponts et ohaus- sées. Dès lors, il n'y aura aucun chan- gement, sinon que ces ingénieurs dé- pendront à l'avenir de deux adminis- trations. En fait, l'improvisation de ce nouveau ministère va conduire à éta- blir de nouveaux compartiments étanches !

LE MINISTERE DEMEURERA-T-IL LA CHOSE DES ARMATEURS ?

Ce n'est pas tout. Qu'on le veuille ou non. ce ministère demeure non. pas la chose du commerce, mais la chose des armateurs ! Demain comme hier, l'Etat va participer aux certes des grandes compagnies contractuel- Iles sans participer aux bénéfices Des bénéfices, au surplus, il' n'y en aura jamais, car on sait organiser savamment le déficit au profit de fi- liales parasitaires. L'Etat, comme ailleurs,, joue un rôle de dupe ! Quand se décidera-t-il à prendre on mans cet instrument de la prospérité na- tionale qu'est la marine marchande, en renonçant a cette politique du « dol- ce farniente » qu'est la politique des subventions ?

"*Â propos des huit heures, on a varié avec insistance d'internationalisation...

Commençons, chez nous, par natio- naliser la flotte. dé commerce i

Auguste Reynaud. - Quand veus Vdures lait, nous voterons le budget. Mais tant que la marine restera, au moins en apparence, la chose, des ar- mateurs, tant qu'elle sera soustraite au contrôle que le Parlement a le droit et le devoir d'éxercer, nous ne te voterons vas.

A la faveur de certaines tendances cjai se sont (ail jour, de certaines Ré- flexions qui ont été exprimées, nous voulons espérer que les événements, plus forts que les préjugés et les pas- sions, nous donneront bientôt raison, et que la marine marchande relèvera enfin du pays tout, entier l (Applad, à l'extr. gauche.)

Après une intervention de M. Guy La Chambre au non des terre-neuvas, et une nouvlle poignée ' de vagues promesses douanières et fiscales de M. Rollin, on entend, l'après-midi, Fa- bien Albertin.

LA SITUATION DES PECHEURS ET DES PETITS PORTS

Notre camarade, a son tour, vient attirer l'attention du gouvernement sur la situation des pêcheurs et des petits ports méditerranéens.

. A quand, notamment, la promulga- tion et l'application de la loi qui ren- force les .pénalités prévues contre les dynamiteurs 1 Dans certains cantons, a l'époque du frai, leurs pratiques fônt des ravages particulièrement graves. Or, -pour la région que repré- sente Albertin, on ne dispose .que d'un bateau garde-pêche, celui de Marti- gny i La surveillance est manifeste- ment insuffisante.

Les petits ports, d'ailleurs, sont dan- gereusement délaissés. En rattacher la gestion au ministre de la Marine Marchande est, selon Albertin, une né- cessité, si l'on veut que la situation s'améliore.

Pourquoi les jeunes gens désertent- ils de plus en plus le métier de ma- rin ? Les causes do cette désaffection ont été souvent dénoncées. La durée du service militaire imposé aux Ins- crits n'est pas une des moindres. Il faut ajouter que l'Etat se refuse S dé- fendre son domaine public maritime contre les grosses sociétés qui, sous couvert d'occupations temporaires, rendent le littoral impraticable :

Albertin. - Le moment viendra peut-être où, pour aborder sur nos cô- tes, il faudra y être propriétaire d'une villa ! (Très bien ! très bien ! ù l'extr. gauche et à gauche.)

On peut encore citer le cas de cer- taine société de produits chimiques qui, installée pour six ans et arrivée depuis dix-huit mois à l'expiration de son délai, n'a encore commencé au- cune démolition... Ailleurs, comme dans la région de l'étang de Berre, ce sont les établissements industriels qui .enlèvent à la pêche un grand nombre de travailleurs. Laissera-t-on faire sans agir 1

On autre exemple ? La loidu 24 oc- tobre 1919 a entraîné la Chambre de Commerce de Marseille à procéder a des travaux qui ont pour conséquence d'empêcher, sur l'étang de Caron, l'exercice de la pêche. De ce fait, un très grand nombre de familles rive- raines subissent un très grave préju- dice. La prud'homie de Martigues, es- timant. que le produit annuel de la pêche se chiffre à 200.000 fr., a de- mandé une indemnité correspondante. Cette compensation légitime sera-t- elle accordée 1

M. Rollin. - J'ai {ait savoir qu'en ce qui concerne les travaux dont vous iriez, je ne pouvais donner avis fa- vorable qu'à la condition qu'une in- demnité, dont le montant serait fixé après accord avec la prud'homie in- téressée, fût versée par les collectivi- tés bénéficiaires de ces travaux.

Albertin. - Nous ne nous opposons pas aux progrès nécessaires, mais nous ne voulons pas qu'ils s'accom- plissent au dommage de populations dont les intérêts sont tout à fait res- pectables i (Applaudissements.)

L'ETAT BRISEUR DE GREVES

On voit alors apparaître, ici, M. Cuttoli (radical) qui vient soulever la question des communications franco- algériennes en cas de grève -des ins- crits, et inviter le gouvernement à as- surer. malgré tout, le service :

Paul Constans.* - C'est l'Etat bri- seur de grèves ! ta liberté des travail- leurs doit être respectée .'

M. Rollin n'en déclare pas moins que la question est « résolue » et que, tout en observant une stricte neutrali- té (sic) dans les conflits, il prendrait éventuellement « des mesures » et que la marine de, guerre apporterait son concours !

Et aussi, sans doute, les petits jeu- nes gens des unions civiques ?

Sur quoi, après audition de MM. l'abbé Desgranges, Charrier, ..molle, Engerand et Le Pévédic, on en arrive aux chapitres.-

LP" CHAPITRES

Sur les dépenses du personnel ad- ministratif de l'Inscription maritime, Tasso insiste vigoureusement pour que l'on donne enfin aux commis le statut que ceux-ci attendent depuis longtemps, et il signale en particu- lier le bien-fondé aes revendications des chefs de section : le problème, in- dique M. Chéron, pourra être tranché au moment de la répartition des cré- dits de rajustement des traitements. Notre camarade fait relever, d'autre

part, la subvention attribuée à l'Ecole Courbet. Il s'associe en outre aux ob- servations de M. Pierre Rameil sur s'insuffisance des 90.000 francs prévus pour la portection de la péché. On nous promet bien, dans 'le" fameux programme d'outillage, un million pour l'achat de vedettes contre les bé- lugas : mais d'ici là ? Le ministre des Fin ances finit par se résigner à un premier relèvement de 30.000 francs. Il va sans dire que nos camarades ne se lasseront pas dç réclamer da- vantage.

Çn ce qui concerne les services 1 en- trp le continent et la Corse, Tasso et M. Landry s'élèvent encore énergi- quement contre le procédé qui consis- te, sous ' prétexte de diminuer le défi- cit, .à aggraver les tarifs de passage. Puis, après une courte discussion, avec MM. Bourdeau, Gourdeau, Malvy et Léon Meyer, sur le contrôle de l'ex- ploitation des lignes d Extrême-Orient, les derniers chapitres sont adoptés, A, l'exception de celui qui concerna la Caisse des Invalides de la Marine, ré- servé à la demande de la commission.

LA SECURITE DES CHAUFFEURS DE TAXI

On entend alors, en fin de séance, Doriot, auteur d'une interpellation sur la sécurité des chauffeurs de taxi, pour lesquels il réclame l'autorisation de s'armer.

M. Lucien Hubert. - le gouverne- ment est disposé à examiner avec les intéressés toutes protections utiles, mais l'autorisation dU Port d'arme pourrait entraîner à des abus, être ré- clamée pair bien d'autres citoyens, et d'ailleurs, elle ne sera très sauvent que de peu d'efficacité, étant donné., la position du chauffeur dans sa voi- ture...

Et l'Interpellation est renvoyée à la suite. Mardi ; budget des colonies.

André VARIN

APRES LE CONGRES FEDERAL DE LA SEINE

OMISSION

Nous 1 avons omis hier d'indiquer que notre camarade Joublot avait été dési- gné pour faire partie, comme délégué suppléant de la motion Zyromski, de la délégation de la Seine au congrés national.- L'omission est réparée.

La chute d'un albatros plonge la ville de Pontivy dans les ténèbres

Lorient, 24 janvier. - La ville de Pontivy et ses faubourgs ont été plon- gés ' toute une soirée dans l'obscurité par suite d'une panne de lumière dont les services intéressés cherchaient en vain la cause.

Ce ne fut qu'au matin qu'on trouva, sous un conducteur brisé d'une ligne à haute tension, le corps d'un albatros. L'oiseau, qui mesure un mètre trente d'envergure, avait, dans son vol, heur- té le cable, provoquant un court-cir- cuit.

AU JOVR LE JOUR

Les cheveux blancs de la misère

Les prolétaires sonl condamnés à suer du profit d perpétuité. Rien ne. les soustrait d leur impitoyable, des- tin, pas même le refuge de l'hôpital, les murs de l'asile. Je me souviens que, passant un jour devant la mai- son (les vieillards, à Ivry, .je m'imd- gnai que là, du moins, si la misère continuait, le capitalisme n'en pou- vait plus rien tirer. Je me suis trom- pé. Un de nos camarades que le tra- vail a voué à une vieillesse sans pain et sans abri, me confie son indi- gnation d'avoir retrouvé ce qu'il combattit avec nous, toute sa vie.

A Ivry, la chère est assez abon- dante, me dit-il, mais peu variée : toujours du boeuf, du riz, un peu de confitures, quelques pruneaux, pour s'offrir quelques douceurs, il faut tra- vailler. Travailler ! C'est ce que sa- vent les requins, petits ou grands, qui tournent autour des pauvres gens f

Ils fournissent aux femme s*d'Ivry. une besogne qui n'est pas payée. Ils donnent vingt-Huit sous pour une paire de petits bas de laine tricotés à la main, ou des culottes pour les en- fants. La laine est remise en éche- veaux. La travailleuse doit la met- tre en pelotes, acheter des aiguilles de celluloïd; il lui faut cinq heures de peine pour terminer sa tâche.

Cinq heures de travail pour vingt- huit sous f

Mais il y a mieux : les vieillards peuvent enfiler dans du gros fil des étiquettes.

Paiement : vingt-cinq sous le mille. Il faut employer sa journée pour en faire mille.

Je serais heureux de savoir ce que gagnent les entrepreneurs qui rédui- sent . ainsi de pauvres vieux à une aussi duré servitude.

Mais pourquoi l'administration les protège-t-elle

Maurice DELEPINE.

NOS ECHOS

Avant, de clôturer" aux prochains jours de FEVRIER leur Exposition Annuele de BLANC, les Grands Maga- sins du LOUVRE estiment de leur de- voir d'aviser leur Clientèle que d'ex- cellentes affaires restent à réaliser a des Cours voisins des Prix de Fabri- que.

Ils tiennent iY affirmer tout l'intérêt que présentent les PRIX SACRIFIES consentis pour cette MANIFESTATION. Toute acquisition de BLANC est faite actuellement au LOUVRE dans des conditions de SECURITE ABSOLUE oui mettent l'acheteur à l'abri des diffé- rences que peut apporter, l'avenir.

Le froid aux Etats-Unis

Le froid et d'abondantes chutes de neige augmentent les souffrances des habitants de la vallée du Mississipi ac- tuellement inondée et qu'un avion va tenter de ravitailler.

LE THEATRE

Les Programmes d'Aujourd'hui

THEATRES

Opéra . 20 li., La Traïiata. Comédie-Française i 2o h. 30, Le Carnaval

des enfants, La vieille maman. Opéra-Comique ! 20 h„ Le Roi dTvetot,

Masques et Bergam&squos.

Odéon : 14 li. 40, Le bonhomme Richard ;

20 h, 15. Vautrin.

Aibert-Ier i ao h. 39, La Mandragore. Antoine : 20 h 50. Amis comme avant. Apollo : 21 h Shanghai.

Artt (Compagnie Fitoëff) i 20 h. 15, Le» cri- minels.

Ateliir j 21 h.. Patchouli.

Athénée : 21 h., La Lettie.

Avenue : 20 h 45. La rouille.

Ba-Ta-Clan : 23 h. 45, La Veuve joyeuse. Bouffes (tu Nord 1 20 h. 45, Olive. Bouffes-Parisiens 1 20 h. 30, Kiossie. Caumartin : 21 h.. The American Players. Châtelet 1 20 h. 30. liobert le Pirate.

Oluny t 21 h.. Au bagne.

Oomédie des Champs-Elysées : <21 h, Amphi- tryon 38.

Comédie-Mondaine : 20 h. 45, La joie d'aimer.

Comoedia : 20 h. 45, Une folle irait au bois. Oaunou : 20 h. 3Q, Arthur Déjazet : 20 h. 30, Une poule d'essai. Edouard-Vir t 20 b 30. Le Grand voyage. Eldorado s 20 b. 30. Trois cents t l'heure. Femina : clôture

Folies-Wagram : 20 b! 30. Les bruits de

Paris irevue de Bip).

Caité-Lyrique 1 20 h. 30, Frédérique. Grand-Cuignoi 1 20 h. 30. Les deux tourte- reaux, Lou ta louve. I,a confession des vieux, Ombres rouges. Régie de trots. Gymnase 1 20 h. 30. Mélo Madeleine 1 20 h. 30. Lit Troisième chambre. Maiïgny t 20 h 45, Boutard et ses filles. Mathurifif i 21 b.. L'homme que J'ai tué. Michel : 21 h., Pardon, Sfadame '

Michodière : 29 h. 45. Le Sexe faible. Mogador t 20 h. 30, Rose-Marie.

Moneey : 20 h. 45, Chanson d'amour. Montrouge : 7.0 h. 30, Mireille. Nouvel-Ambigu 1 20 h. 45, Le procès do

Mary Dogan.

Nouveau-Théâtre ; 20 h. 45. Le bonheur du jour.

Nouvéautés 1 S0 h. 30, tCadnbec.

OEuvre 1 21 h., ha iettne Bile folle de son

âme

Palais-Royal : 20 h 30. lia Grande vie. Pigalie : 20 h. 30, Le Simoun. Porte-Saint-Martin 1 20 h 30. Peer Cynt Potinièro s 21 h., La banque Eve. Renaissance ; 20 h 30. Music-Hali. Saint-Georges 1 20 h 45. Durand bijoutier Sarah-Bernhardt 1 20 h. 30. Ces dames aux

chapeaux verts Sgala 1 20 h 45. Louis XIV Studio des Champs-Elysées : 20 h. 30, Vas-

thi. Le Péché.

Ternes 1 20 h. 45, Maître Bolbec et son

mari. e

Théâtre Lyrique du XV !" s 20 h. 45, Un

beau garçon.

Théâtre de Paris : 20 h. 30. Marius. Trianon-Lyrique : 14 h 30. La Belle Hé- lène ; 20 h. 30. Werther.

Trooadéro j 20 h., Faust (troupe de l'O- Itéra).

Variétés s 21 h.. Topaze.

MUStC HALLS ET CIRQUES Casino de Pans 1 Paris-Miss revue), .-.vec

Mlstinguett.

Concert Mayol : Le comte de Bocéace. Empire 1 Attractions (Gaiipaijx).

Européen i Tours de chant 'Sarthel). Folies-Bergère . ! De la folie pure irevae), Menus-Plaisirs 1 Un frisson de Paris 're- vue t

Moutin de la Chanson t Plus ça change

uevue de Bip)

Palace ! Good News (revue).

Cirque d'Hiver Î Les Pratellinl Cirque Médrano : Jeux icariens.

CABARETS ET CHANSONNIERS Caricature s Paris-Mélodies 'revue de Col.

line) et tes chansonniers Coucou Pas d'histoires trevue) et tes

chansonnier»

Oeux Anes 1 -Histoires de rire (revue) et

les chansonniers Dix-Heures s Dix heures tapant (revue) ».t

Ipp chansonniers Lune-Rousse : Santons ta Baye (revue) et ? tes chansonniers.

Noctambules 1 21 h., Paris 1930 (revue) et les chansonniers.

CINEMAS

Aima-Palace (165, rue de l'Université). - 20 h. 45 : Palais de danses, Mademoiselle d'Armectières.

Agriculteurs s Moacia, Les Nuits de Chi- cago.

Artistic : Le chanteur de jazz. Aubert-Palaoe : Le Fon chantant (Al. Jol- son).

Caméo ? La divino lady.

Capucines : Instinct héréditaire.

Carillon 1 Tempête sur l'Asie. Cigale-Cinema s La tentation.

Cotisée : Cimbo, mi du In .jungle. Corso-Opéra t La Buée vers i'or- Danton i Le crime de Monsieur Benson, Electric : Le navire des hommes perdus. Gaumont-Paiaca : Amours t,'actrice. Gaumont-Théâtre 1 La joyeuse parade. Impérial t Prisonmiers de la montagne. OEil de Paris i Bêtes hamalnea Madeleine : Chanson nnienne.

Max-Linder i Le mystère de la villa rose. Marivaux . l.a nuit est a nous.

Paramount r Fièvres.

Rialto : L'Bommo aux yens verts.

Studio 28 (10, rue Tholozé) : 9 h., Uéliès.

Pluie, Sa tête.

Studio Diamant : La rafle.

Urtulines « Après la rafle.

Vieux-Colombier 1 L'homme qui a vendu sou appétiL

Courrier théâtral

* A l'Opéra-Comique, Mme Lotte Sclioeiie donnera à partir dû jeudi 30 janvier, une série de représenta- tions de Peltéas et Mélisande.

* A la prochaine matinée poétique de la Comédie-Française, on jouera une pièce en 1 acte et en vers de M. Villeroy qu'interpréteront Mtoe Made- leine Roch et MM. Donneaud,

* Voici la distribution, par ordre d'entrée en scène, de Carmosine, pièce en 3 actes de Musset, que l'Odéon donnera lundi 27 janvier en soirée :

MM. Darras (M. Bernard), Roger Glairv'al (Perillo), Pierre Morin (Ves- pasiano), -Raymond-Girard (Minuccioj, Charpentier (Michel), Au.beleau (Offi- cier du Palais), Butin (Un échanson), Paul CEttly (Le Roi) ; Mmes iseith- Blaftc (Dame Paque), Brévilie (Car- mosine), Jeanne Briey (La Reine).

Le spectacle se terminera par Le Dépit amoureux, interprété par MM. Georges-Cusin, Baconnet, Parzy et Mmes Antonia Bouvard, Janine Press.

* A l'Avenue, le second» spectacle classique comprenant Les caprices de Marianne et Annette et Lubin sera donné les jeudis 30 janvier et 13 fé- vrier en matinée et à toutes les repré- sentations du samedi 1er au diman- che 9 février inclus, avec matinées lés 1er, 6 et 8.

* M. Dorville, aux cûtés de .Mlle Marcelle Denya et de M. Couzinou, sera un des principaux interprètes de l'opérette Désert Song, à Mogador.

* Sous les auspices du ministère des Affaires étrangères et du sous- secrétariat d'État des Beaux-Arts, l'U- nion Française de la Société Univer- selle du Théâtre offre aux « Paris American Players » un déjeuner qui aura lieu au Cercle Volney, aujour- d'hui, à midi et demie, et auquel assis- teront toute l'élite de l'art dramatique français et toute la haute société amé- ricaine de Paris. .

* Princesse Czardas, la célèbre opé- rette viennoise, sera bientôt créée Uu Triahon-Lyrique.

-fEAK-jACOtîES.

POUR LES DEUX DE LA MAISON DU

Cent soixante-et-onzième Liste

Section de Nolay (Côte-d'Or) : La section 10, Sahorey 10;

Fme Demeuzoy 5...... 25 »

Section de Mazamet {Tarn), 4» versement : Esquive 5, Bene-

zech (3° versem.) 15.. 20 »

Section de Roubaix (Nord) . De- brabandière Jules, 11° gr., 00; Bataille Gustave, 2* vers. 10; Bauters Henri, 2° vers., 10; Lt- bert Alphonse, 11e gr., 2» v.. 10; G. M., 6° gr., 2° vers., 10; PaquereaU Joseph, 2- vers., 10; les camarades du 9e groupe de chez, Joseph Mercier, rUe

de la Barbe-d'Or, 30 130 .

Fréminet, de la section de Mail-

ly-Champagne ô »

A. Charmotte, 37, rue Cotton,

à Roanne (5e versem.) 10 .

Section de Sarlat (Dordogne) .- ,Hardy, S« vers., 10; Laflaquiè- re Abel, 3« vers., 10; Albe, 2e vers. 5 ...................... 25 *

Gravelle Albert, à Châtillon par

Villiers-le-Dac (Doubs) 20 »

E. Lacroix, P.T.T., à Evian-les-

Bains (Haute-Savoie) 10 »

Soriaux Robert, 9, rue Guten-

berg, à Fives-Lille (Nord) 10 »

Section de l'Hay-les-Roses? Ver- vente médailles J. Jaurès et

Jules Guesde 68 »

L'Hay-les-Roses : Une famille socialiste offre ses étrennes pour la Maison du Parti :

Pierre Borri, 4" vers.. 10; Zé- lie Borri, 4» vers.. 10; Louise Borri 10; Aurore Borri 10; Al- ba Borri (« Ma tirelire ») 4.75 44 75 Champetier Emile. 34. rue Sidi-

Bou-Mendil, à Tunis, 3® vers. 10 i Guillaume, 168, rue de Paris, aux Lilas (Seine), 2° vers. 20 »

Oudot, à Clichy (Seine) 9 »

H. Pierre, 41, rue des Lices, à

Angers (Maine-et-Loire) 10 .

Section de Tourmont, par Poli-

gny (Jura) 35 ,

Corgeron, à Paris (4e).v 20 »

Guillemot, conseiller municipal

à Dornecy (Nièvre 10 »

Section de Saint-Quentin (Ais- ne) Perrier Léon,- 1° vers., 10; Ozanne Arthur, 2- vers.,

15 S6 .

Laffitte, Toulouse-Ouest, 10;

Lauriol Louis, de la ll« sec- tion de Marseille, 10 20 »

Laquitte François, à Ploermel 2 25 Dr Jean Paraf. 35 bis, rue Jouf-

froy, à Paris 10 »

Pichon René, de la 20" section

à Paris 10 »

Pietri Charles, 23, quai des

Docks, à Nice 10 .

Deux sympathisants à la 8°

section, versé par Roudier.. 10 » Tallier Ch., 1, rue Saint-Michel.

à Sedan 10 .

Section de Caudry (Nord) : Beauvillain 100: Léger 10; Mé- resse, 4* v., 10; Drode, 2e v., 5; Delecourt, 2<> v., 10: Au- mont, 2» v., 5; Moreau, 2= v., , 10; Méresse Ferdinand, 2" v., 10; Optât Mérese 10; Cartonne. 2J v., 20; Brocart, 2e v., 10; Laroque, 2' v., 5; Lefebvre Ar- thur, 2e v., 5: Fiévét. 3» v., 10; Depreux 20; Lefebvre Ch., fils, 5; Davoine Fernand 10;

Niment, 10: Sautière 5; Taisne 5; Herphelin, 2s v., 10; Drode Guislain i0: Léger, 2» v., ,J0;... Lefebvre Ch., père, 2e v,,.. 10;' .

'Prévost Gaston, 3» v., 30: Af-

chain, 21 v.. 10; Dltélin, 2" v.,

5; Montay 10 .... 350 »

Aslier Pierre, ù. Mouries 10 .

Baudot René', route de Nantes,

à Septeuil 5;S.Et-o.) 20 »

Rouillard Victor, de la section de Saint-Denis-des-Piles (Gi,

ronde! t »

Dianon Henri, 1. rue Auguste- Donna, ù Vienne (Isère),

(5® ersement) 10 »

Dueombs Léo, à Lourdes (Htes-

Pyrénées) 20 »

Pinat. instituteur, à Château- neuf, par Vernoux (Ardèche) 10 »

Lebeguerie, ù Biarritz 10 .

Verbecque J., 39, rue Béranger,

à Lille 5 .

Ccurnon Jacques, secrétaire de

mairie, à Amane (Hérault).. 10 » Cadoret, 8, rue PasteUr, à Paris' 10 » Autissier Alex, à Boussac

(Creuse) 10 »

Biencourt Louis, à Estrées St-

Denis (Oise) 10 »

Gembeaud, à Ruch (Gironde) 10 » Section de Lyon (Rhône) . Fau- ry 3: Dr Guyot 20; Maire 2;

Thorin 2; Vlgier 1; Varille 3:

Lombrette 2; Fournet 3 34 »

Virot Léopold, à Connantre

(Marne) 10 »

Thévenot Ed., à Ecquevilly

(Seine-et-Oise), 2» versement 100 » Atiia Joseph, 24, rue de l'Etoile

à Oran, 2« versement 50 .

Blondel, à Nonancourt (Eure) 20 » Brack, à Paris, 13* versement 00 . Grangier, à Faverney (Haute-

Saône), 3= versement 5 »

Guicharel, 48, avenue d'Orléans

à Paris 10 »

Klein Maurice, 19, rue Riche- lieu, à Paris 25 »

Marty Bernard, à St-Martory 20 » Eudlitz, de la section de Bou-

« logne-sur-Seine 25 »

Bachelet, de la section de Bou-

legne-sur-Seine 25 »

Venot René 8 »

Nommand Camille, à Château-

villain (Haute-Marne) 10 »

Section de Saint-Germain du Plain (S.-et-L.) : Baudin 20;

Tardy 10: Mazuer 10; Reman- det 20; Plat 5; Gautheron 5 70 » Veyssière Ch., 31, rue Taulzac,

à Brive 10 »

Bourniquo Louis, 18, rue De-

roeux, à Arras 80 .

Delmont Fernand, de la section

de Metz 5 »

Maréchal, à Draveil (St-et-O.) 10 » Saissy Antoine, Gros de Cagnes

(Alpes-Maritimes) 20 .

Terlon Hippolyte, à Saint-De- nis (Ile de la Réunion 10 »

Veullant L. Ecole d'agriculture,

à Contamine-sur-Arve 20 »

Besson Edmond. 36, rue Gam-

betta, à Mulhouse (Ht-Rhin) 38 25 H. Boisseau, 59, rue de Paris,

à Compiègne (Oise' 3 10

Sarrazin Albert, à Saint-Ciers

en Canesse, par Blaye (Gir.) 25 » Hédin Abel, rue des Canaux,, à

Béthencourt-sur-Mer (Somme) 25 » Gentilhomme François, aveugle de guerre, 5, rue des Mas- traits. à Noisy-le-Grand (S.-O.) 25 . Soléra Sébastien, 7, rue de Tré-

taigne, à Paris (18e) 25 »'

Jéenson Maurice, 7, route de Briey, à Audun le-Roman

(Meurthe-et-Moselle) 25 »

Rodrigo Paul. 85, rue Fondary,

ù. Paris (16e) 10 »

Hamon Joseph, restaurant Gar- ro, 2, rue Ernest-Renan, a

Reims 10 »

Jacquet, directeur d'école, a Bannegon (Cher), 2® versem., pour fêter l'entrée du cama- rade Henri Laudier au Sénat 20 » Barre-des-Cévennes, un sympa thisant, 3* versement. ...... 10 »

Citoyenne Romian, 2= versem. 5 » Citoyen E. Romian, 2e versem. 0 » Vissière Paul, père impasse Guessous. avenue de Tamara.

Rabat (Maroc) 10 »

Bensimon, 65, quai Voûte, à Alger 10 »

I Moreau, J.-BaptIste, 71, rne du j Glageon, à Fourmies (Nord) 74 . Section de La Guiche (S.-et-L.), 5' versement : Prélévé sur la caisse de la section 20; quête faite à la réunion de la sec- tion 20 40 .

Magrina, 48, passage du Bu- reau, à Paris (111) 30 »

Baboulene, conseiller munici- pal, â Pontorson (Manche).. 10 .

I Ducamin, à Ivry 10 »

P Collier, de la 11® section de

Paris, 3® versement - 30 »

Descloitres Pierre, rut; Pierre- de-Montereau, à Montereau.. 10 » j Broudmé Victor, 02, route d'Ab-

beville, à Amiens (Somme) 10 »

i Cornevin, à Montrouge 5 »

Duprat Emile, à Mezin (Arden-

nes) 10 .

Julsam, 108, rue Ordener, à Pa- ris (18e), 4® versement 10 .

Jcurnet. Jean, 15, rue de Metz,

à Montceau-les-Mines (S. et-L.) 2 » . Section de Croix (Nord) : Lerou- ge 5; pour la petite Angèle 2; Louveau 2; Renard 2; J.-B. Le- clercq 2; Delaunoy 2; Lere- gugh 2; le petit vieux tune avec Llise 2; Behagle 3; Van- bos 2; Jubin 2; anonyme 5; Duquesney 2; Dujardin 3; Lho- tellerie «; Delacroix 1; La- man, père, 5; Laugly 2; Bav- lin 1; Scheors 2; Bruygenan 5 57 50 Lemoine Camille, à Grisy-Suis-

nes (Seine-et-Marne! 50 .

Venel Charles, à Dompaire-la-

Vieville (Vosges) 10 »

Section de Montgeron (S.-et-M.) 24 . Section de Poix-du-Nord (Nord) 55 » Bécourt Olivier instituteur, h

Doingt, par Peronne (Somme) 10 . Belle Roger, forgeron, à Mac-

queville (Charente-Inférieure) 10 » Christin Maurice, 66 bis, rue

Centrale, à Tenay (Ain) 10 .

Haase Jean, 6, rue Marion, à

Grenoble (Isère) 10 »

Ledieu Raymond, instituteur, à

Breteuil (Oise) 10 »

Marthe Charles, 98, rue de la

Belle-Vue, à Tourcoing (Nord) 10 » Marck, 3, rue Fourcade, ù, Pa- ris (15®) 10 »

Section de Villefranche (Rhô- ne) : La section 100; Vince- neux 5; Barbet 5; Julllard 10; Mme Agaud 6; Rousset 5- 131 » Roux Gentil, à Pertuis (Vaucl.) , 10 .

Chevalier, à Paris " 5 »

Bellat, à Paris 5 »

Aucouturier, route de Paris, à Déols, par Châteauroux (In- dre) 10, .

Bertind Roger, à Mâcon (Saô-

ne-et-Loire), S® versement 20 »

9' groupe de la section roubal.

sienne 200 »

Chombard, Coopérative, place du Rond-Point, à Armentlô-

res, 4« versement 10 .

Goinler, meunier, au Hinglé

(Côtes-du-Nord) 20 »

Gaudias, rue tharles-Chèfson,

à Bois-Colombes (Seine: 10 »

Section de Cliûteaurenauit (In- dre-ct-Loir) : Doidy 10; Urse-

ly 10; Ribet 5 25 .

Gindlcelli, 10, rue de l'HOtel-de- Ville, à Saint-Nazaire (L.-I.),

3® versement 10 .

Un cheminot sympathisant, a

, la, Neuville-au-Pont ,..1Q »

I^arrieu. Emile, 29, rue Nationa- . ' lé, Nogaïo (Gér's) -. 20 »

Michel Albert, à la gare de St-,

Hilalre du Harcouet 10 »

Laudouar, av. de Rompsay, a

La Rochelle. 4- versement.... 10 » Moiray Emile, chef de garé, a

Centron (Savoie! 10 »

Peters Camille, à Mesnil-sur-

Oger (Marne) 10 »

Section de Mouvaux (Nord) .- Vienne 5; NVuttei 5; Prade 0;

Masson '5; Terrein 2; Lecobte 2; Menut 2, Vanommeslâeghe 2; Desplanqùes 2; Libier 5; Du- tilleul 2; anonyme 5; Mo'or- man 3. Pour la sectiyn de Mouvâux : Paul Descamps. Edouard Wattel, Roméo Bou- cher, Emile Prade, Lbala Vienne, Alfred Moorman, Ju- les Poulain, Pierre, 100...... 145 .

E S., à Grenoble.. 15 »

Tcquet J., à Roybon (Isère).. 10 » Thiollier Benjamin, à Roybon

(Isère) 10 »

Village, instituteur public, 59, rue Montaigne, à Saint-Bar-

nabé-Marseille 10 »

Vipierre, instituteur, à Epou-

vllle, pa- Montvilliers (S.-Inf.) 10 » Clopeau, à Elisabethville, par

Angeville 10 »

Bac Hyacinthe, à Narbonne 10 »

Brossaud Albert, à Rennes

(Ille-et-Vilaine) 5 »

Section de Vicrzon (Cher). Col- lecte à la commémoration Edouard Vaillant, à Vierzon,

le 22 décembre 1929 100 »

Section cle Yierzon-Ville : A.-J. Céramiste, abonné, 5; B.-J. métallurgiste, abonne

Douceron 10 ...... 17 »

Section de Vierzon-Village.- Co- cu 5; Châtaignier 5; Lasseur

20 30 «

Section de Gray (Haute-Saône), 4- versement: Caritey 10; Len- nes 0.50: Enselme 1; Piller 10; I-Iainigue 5; Nurdin 10; Blan-

chot 10 46 50

Berretti, de la section de Su-

resnes (Seine) 10 »

Chaillé, de la section de Su-

resnes (Seine) 20 »

Gallay, 25, rue Victor-Hugo, ù

Malakofl 20 »

Genty, 6, rue de la Rotonde, à

Nevers 10 »

M. et Mme Gérant. 13, passage

C.harles-Albert, à Paris 10 .

Lardillier, 6, rue Ferdinand-

FldCon, à Paris (18e) 10 »

Ltnoble (P.-D-.C.), 3® versement 20 » Marteau, rue de la Courcelle prolongée, à ouveciennes (S.-

et-O.) 10 »

M. Girerd, à Paris (11») -.... 30 »

Maugé, à Lombron (Sarthe) 10 »

Mazelet. 10, rue des Martyrs,

â Paris (18e) 10 »

Pariard Philibert, 5. rue Sarah- Bernhardt, au Plessis-Bou-

chard, par Francohville. 10 »

Roby Noël, rue du Silence, à I

Aubusson (Creuse 1 10 .

19® Section (groupe de la Vil- ' j lelte) Isoardi, 8® v., 10; Com- ble, 3® v., 5: Thiodat, 5- v., 5;,

Mlle Thiodat, 1er v., 5; Noyel- le, 4® v., 5: Boutin, 3® v., 5;

Mazuel, 2» v., 5; Bessac, 1er

vers., 5, Rigaud, 3® v., 5 50 »

Section de Bagnolet (Seine) :

Sauze Pierre 10; Prévost 5.. 15 »

Deux Creusotins 30 »

Badoulene, conseiller munici- pal, à Pontorsoii (Manche) 10 »

Larroque, à Ivry ' 10 »

Section de Pavillons-sous-Bois 4e v. : Hoefler 5: d'Aquila, 4®

vers., 5; la Section 300 3i0 »

Pour mémoire : 1er vers. 500 2® vers 500 3® vers. 65 4® vers. 310 Sesction de Sartrouville (Seine- _ et-Oise\Aubin 20; Alet 20; Au- bert 20; Barbotin 20; Bibeck 20: Boisard 20; Boiteau 20; Ca- r.elle 20; Courbarieu 20; Cres- son 20. Danet 20- Decourt 20: Descomps, 20; Duplaine, 20;

Godart 20; Killer 20: Laner-

soune 20; Lecomte 20; Martin 20; Prévost 20; Puibourdln 20;

Ravin 20; Racault 20; Renard 20; Roth 20; Tessé 20; The- baud 20; Voussler 20; soit, pour mémoire, 435 fr., mon- tant de deux versements an- térieurs, et pour reliquat de

. versement - 125 i

Charlet, instituteur, a Kasserine

Tunisie 14 70

Un Breton des Ardennes 10 »

Dieu Lucien, à Paris (18®).... 20 . Fournaise Félix, à Levallois-

Perret (Seine) 10 »

Drulhe, à Vincennes (Seine).. 50 »

Jeudon 10 *

Malbete, instituteur, à la Ferté-

Saint-Cyr . 15 >

Payrart Jean, entrepreneur, à

Bages (P.-O.) 10 . »

Salmon,' à Villeroman .., 3 »

Carasso Jacques, au Pré-Saint-

Gervais'(Seine), 3® versement, 10 » A. Dufrenne, chez M. Fiilemet- te. à Salnt-Amand-lcs-Eaux.. 7 50 Glcquel, Louis, 13, rue Cau- mont, à Llsieux, 12® et 13® v. 20 * Section de Mersonnay-La-Côte

(Côte d'Or) 50 «

Lafon Albert, 5, me Llard, à

Paris (14®), 4® versement 20 %

Pierre Partbenay, 54, rue Pa- roi, à Noisyle-Sec 15 «

Tavanides Nicolas, rue Victor- Hugo, à Witry-les-Reims

(Marne) 10 »

Vacher, aux Montils (L.-et-C.) 20 » Sergeant Adolphe; chef de can- ton. à Tritot, par Caillv

(Sëine-Inférieure) 10 i

Mme Piveteau, à Croix-de-Via

(Vendée^ 10 a

Escalle. contrôleur de tram- ways. 8. rue Suffren, à Aix 10 ai A. Etlènnot, 36, boul. d'Alsace- Lorraine, à Viry-Châtillon Oger Jean, a Masseube (Gers) 10 », Bouillet Louis, propriétaire, à

Vidauban (Var) 10 4

Boulay Henri, pépiniériste-viti- culteur, a Saint-Gengoux de

Scissé 10

Section de Louhans (S.-et-L.) :

Bidet, père, 50; Lambert Hen- ri 20; Vincent, père, 20; Labo- rier 25; Nicolas François 10;

Morev 5; Danjean 3; Mau- champ 5; Tournier, P.L.M.. 5. Moureau, P.L.M., 5; Gras 0; Vincent, fils, 10; Berthelo- mey 5; Ridet, père, 10; amen- de au trésorier pour négli- gence d'envol des fonds, 2.. 180 i Section de Wahagnics (Nord) : Cottignles 10; quatre joueurs de piquet 5. bénéfices réali- sés au jeu de dés 170 185 »

Section d'Hazcbrouck (Nord), 6® vers. : Quaegebeur, Brasseur 1, Turpain 2; Debendt 5; Mille 2; Duvivier 2, Frémeaux 2; Dereppe 1; anonyme 1; Dieu 2; Mouque 5; Caulier 2; Ha- meau 2; Salomé 2; Deswarte

5; Dufour 2 36 «

Section de Port-Saint-Louis du Rhône (Bouches-du-Rhône) :

Lardet 20; Yauche 10; Un groupe de sympathisants 66: Bouctiarat 5; I.ieutard 10; Tas-

tevin 5 ne i

Souscription par les conseillers municipaux : Béchet 5; Lieu- ' taud 5; Malzieu 5; Barrai 5;

Gros 5; Vidal 5: Rougier 5;

Blanc 5: Faure 5: Vidal, délé- gué sénatorial. 10 55

Total 4.986 55

Total des listes précédentes' 808.889 55, Total général 813.876 10

Groupe socialiste au Parlement

. -:'aoew,)

I.e Groupe s'est réuni, lîier matin, Sous la présidence de Charles Baron.

Etaient présents .- Albè.rtin, Anuraud, Auriol, Baron, Besnard-Ferron, Boutet, Brun,et. Ruisset, Burtin, Carmagnolle, Constans, DegUise, Evrard, Février, FrOssard, Gamard, Goniaux, Gouin, Gounin, Arsène Gros, Guiilon, Lafont, Laroche, Lavllle, Lebret, Locquin, .Marsais, Masson. Moch, Monnet, Morin, Peirotés. Ravanàt, Renaudel, Roux, Rucklln, Sixte-yuenin, Spinasse. Thomas, Uliry et Vassal, députés.

S'étaient excusés : Hubert-Rouger, Marauet et Grumbach.

Situation des veuves de guerre remariées

Saisi par Lçuise Saumoneau d'une question relative a la situation des veuves de guerre remariées, le Groupe a décidé :

1" D'intervenir pour que le bénéfice des majorations de pi-nsion soit accor- dé d'abord aux veuves de guerre re- mariées qui se trouveraient à nouveau veuves, où qui seraient privées de l'ap- pui de leur mari pour une cause quel- conque (divorce, etc.).

2' D'insister particulièrement, dans lé cadre de cette intervention, en fa- veur des veuves de fonctionnaires morts avaiit d'avoir atteint ving-cinq années de services, ces femmes se trouvant, par le jeu actuel de la loi dépourvues de tout soteours.

3* De demander que tous les enfants des veuves de guerre soient reconnus pupilles de la Nation, même s'ils sont nés. postérieurement à la date-B limite fixéo par la loi.

Commissions

Le Groupe perdant un siège à la commission de l'Enseignement, il a été décidé, a la suite d'un vote, que Rauzy se retirerait de. la dite commission.

Vie chère

Sur l'intervention d'Uhry, le Groupe a décidé, après un échange de vues sur la question, d'insister en vue de l'ins- cription nrochaine à l'ordre du jour de la Chambre, du rapport de la com- mission de législation sur la spécula» tion illicite.

Le Secrétariat.

Mme Anatole France est morte hier mattn

Mme Anatole France^ la compagne discrète du grand romancier, est morte hier matin dans l'hôtel de la villa Saïd.

Elle souffrait d'un cancer ; plusieurs opérations avaient été tentées, mais le mal avait gagné la gorge.

Depuis la mort du maître, elle était la gardienne du trésor artistique de la villa Saï.d ou la chambre d'Anatole France a été conservée intacte.

La date des obsèques n'est pas en- core fixée.

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NOUVELLES INTERNATIONALES

« LU CONFERENCE NAVALE

Les entre

se poursuiv de délégation à délégation

(Suite de la première page)

Londres, 24 janvier (Havas). - La journée à la Conférence Navale s'est encore passée en conversations particulières d'un caractère générai de délégation à délégation.

Les seuls entretiens qui portent jusqu'à présent sur des problèmes précis sont entre représentant français et anglais. Il s'avit tou- jours de fixer la méthode qui sera suivie puur là limitation des arme- ments navals.

La proposition transactionnelle française de 1927 ayant été prise pour basé de discussion, on s'efforce de part et d'autre a'en définir la portée et d'en préciser les modali- tés.

' Dans ce but, il y a lieu de procé- der à un classement des bâtiments en plusieurs catégories nettement déterminées. D'autre part# il con- fient d'établir entre quelles catégo- ries de bâtiments pourra jouer la faculté de transfert de tonnage et dans quelles proportions. On voit par là combien le problème offre un aspect technique. Aussi nécessite-t- iit l'examen approfondi d'experts franco-britanniques avant que les délégués des deux pays soient en mesure de prendre à son égard une décision définitive

M. Tardieu, qui doit rister à Londres pour Ja fin de la semaine en vue da poursuivre les conversa- tions préliminaires, conférera de- main après-midi avec M. Grandi, premier délégué italien. Une déclaration de M. Stimson Londres, 24 janvier. - M. Tar- dieu a reçu dans l'après-midi, M. Dwight Morrow, délégué américain. Puis, le président du conseil a con- féré avec M. Wakatsuki, premier délégué japonais

M. Stimson recevant ce .matin les représentants de !a presse leur a déclaré que les progrès faits jus- qu'à présent étaient des plus encou- rageants et avaient reçu l'approba- tion unanime de tous ies délégués, ien tout cas la sienne, très certai- nement.

Le premier délégué américain a discuté toute la mutinée avecses propres délégués et se rencontrera â 2 fi. 30 cet après-midi avït, M. Grandi. Dans l'intervalle il pour- suivra ses entretiens avec les tautres délégués américains.

te Mexipe romps avec les Soviets

Mexico, 24 janvier. -:"Lé gouver- nement mexicain 'a donné aujour- d'hui l'ordre à tout le personnel de la légation mexicaine à Muscou de quitter la Russie en signe de. protes- tation contre les récentes manifesta- tions hostiles de la part des commu- nistes devant les ambassades mexi- caines à Washington, Buenos-Aires et Rio-de-Janeiro. (Havas)

Le conflit entre ta Bolivie

et le Paraguay

},e gouvernement bolivien proteste de ses intentions pacifiques

Genève, 24 janvier. - Le Conseil de la Société des Nations ayant été saisi d'une communication du gouverne- ment du Paraguay annonçant une agression imminente de la Bolivie, M. Zaleski, président en exercice, a en- voyé un télégramme au gouvernement bolivien lui rappelant les engagements pris de résoudre le conflit par des moyens pacifiques.

- Il résulte de deux communications reçues, cet après-midi, par le Secréta- riat général de la Société des Nations du gouvernement bolivien, que la Boli- vie ne nourrit aucun dessein guerrier contre son voisin le Paraguay et qu'el- le entend demeurer fidèle au Pacte de la Société des Nations.

Les troubles universitaires à Madrid

Hendaye, 24 janvier. - Suivant des Informations 'le Madrid, le groupe des professeurs de l'Université centrale a décidé de. clore les cours, n ayant pas encore reçu de réponse à la requête qu'il avait adressée au gouvernement lui demandant de donner satisfaction aux revendications des étudiants dans un délai de 24 heures. (Havas).

--

A PROPOS DES ELECTIONS DE L'INDE

Une nouvelle plainte

Le juge d'instruction Gentile, sai- si récemment d'une plainte de forfai- ture contre M. de Guise, gouverneur de l'Inde française, à propos des der- nières élections cantonales et sénato- riales, vient d'être saisi par M» Henry Torrès d'une nouvelle plainte contre ce même gouverneur, portée par MM. Sellane et Aroul, conseillers généraux, à propos de pressions arbitraires qui auraient été exercées sur des élec- teurs lors des élections à la présidence du conseil général.

DE PARTOUT

Chine. - On mande de Hong-Kong : Une partie de l'armée de Lui VV'oon Vim, ie chef rebelle passé aux natio- nalistes, s'est révoltée de nouveau contre Nankin. Le gouvernement de Canton prend des précautions et ras- semble des troupes en vue d'une atta- que sur Kousi Lin.

Allemagne. -? Les groupes démocra- tes, du centre et populiste de la Diète prussienne se sont occupés ce matin de l'élargissement de la coalition gou- vernementale en Prusse. On déclare dans les milieux parlementaires que les difficultés de principe sont sur- montées et que l'entrée des populistes dans le gouvernement aura lieu d'ici quelques jours.

LE «TEMPS» el Primo de tara

L'Action Française du 23 janvier a publié l'information suivante d'après le Prager Tagblatt :

LE « TEMPS » ETAIT VENDU Déclarations de Primo de Rivera

Madrid, 17 janvier. - Primo de Ri- vera a fait aujourd'hui une déclara- tion à sensation, il a commencé par fé- liciter un journal madrilène pour avoir réluté un article paru dans le Temps de Paris, lequel avait fort rabaissé les succès et la politique de l'Espagne au Maroc. Ensuite, le dictateur a dit que l'attitude du Temps, qui, antérieu- rement, avait toujours bien parlé de l'Espagne, était facile à expliquer. En- suite if fit une déclaration sur ce chan- gement. Elle est littéralement ainsi conçue :

H serait puéril de nier que l'Espagne, pour la dépense de ses intérêts et de son bon renom, entretient une orga- nisation, laquelle, deux années du- rant, eut des rapports avec le Temps par suite de quoi ce journal a publié beaucoup d'articles favorables â l'Es- pagne. Mais ces rapports ont été rom- pus récemment parce que ceux qui rendaient les services en question les estimaient à un prix trop élevé.

Cela veut dire que les messieurs des coulisses du Temps voulaient avoir plus d'argent. Que le régime dictatorial ait réussi surtout en France à influen- cer la presse grâce à des subventions, cela était connu ici depuis longtemps. Il doit y avoir un gros iixe mensuel à ce destiné. Récemment, le Temps a publié un article de son correspondant de Madrid qui, avant, était très sym- pathique à Madrid, et dans lequel la politique économique de la dictature était vivement attaquée, d'où la grosse colère du dictateur.

Nous n'avons pas voulu repren- dre cette information avant de con- naître la réponse du Temps.

Hier le Temps a répondu par la déclaration que nous publions in extenso et que les lecteurs jugeront

En présence de cette note du chef du gouvernement espagnol, le Temps, qui a pris la décision de ne pas polémi- quer à propos do certaines campagnes de diffamation dans la presse, ne croit pas devoir laisser passer sans réponse une telle note émanant de cette naute personnalité.

Le directeur du Temps affirme qu'i n'existe entre le Temps et n'importe quel gouvernement étranger aucun accord de quelque nature qu'il soit. La politique du Temps est commandée, dans toutes les circonstances, par le seul souci dos intérêts français.

Le Temps n admis naguère de par- ticiper à une publicité ayant pour ob- jet de mieux faire connaître les choses d'Espagne, publicité qui eut un carac- tère général, économique et touristique, n'aliénant en rien son entière liberté d'appréciation ou de critique. A aucun moment ,1a direction du Temps n'a au- torisé une démarche quelconque pour obtenir une continuation ou une mo- dification des conditions de cette pu- blicité.

Afin dé. prévenir toute équivoque, 1» directeur du temps croit ' nécessaire de déclarer,, une fois pour toutes, que personne n'a qualité pour prendre au nom du journal des engagements de n'importe quelle nature envers un gou- vernement étranger, quel qu'il toit.

Les 1.500 passagers du " Monte-Cervantes " sont indemnes

Ils ont été débarqués sur la Terre de Feu

Buenos-Aires, 2-4 janvier. - Les 1.500 passagers et membres de l'équipage du navire allemand Monte Cervantes ont été débarqués à Ushaïa, centre d'une colonie pénitentiaire.

Les locaux étant insuffisants pour loger' tous les passagers, le vapeur Monte Harmiento a reçu l'ordre de débarquer ses passagers ù Montevideo et d'appareiller pour Ushaïa afin de prendre à son bord les passagers du Monte Cervantes.

Le navire est considéré comme perdu.

* ? *.

New-York, 2-i janvier. - On mande de Buenos-Aires à VAssociated Press :

Un radiotélégramme de l'Ushaïa an- nonce que le vapeur allemand Monte- Cervantes à coulé dans la soirée d'hier, avec son capitaine.

Un banquier se constit prisonnier

IL A DETOURNE PLUS DE DEUX MILLIONS

Nicolas-Joseph Razillard, changeur, 67. boulevard des Invalides, disparu depuis une dizaine de jours à la suite de plusieurs plaintes (dont l'une porte sur 600.000 francs et deux autres sur 800.000 francs) déposées contre lui, s'est présenté, 1 ier après-midi, vers 15 heu- res, au cabinet de M. Ordenneau, ma- gistrat instructeur, et s est constitué prisonnier.

Le banquier a déclaré qu'il avait perdu la majeure partie des fonds de ses clients en jouant à terme. M. Ame- line, commissaire aux délégations ju- diciaires. s'est transporté immédiate- ment au 07 du boulevard des Invali- des. où il a effectué une perquisition.

Un expert a été commis pour exa- miner les pièces comptables de Razil- lard. oui a choisi comme défenseur Mf Lafarge.

Uo cultivateur disparaît mys érieusement près de Rennes

Rennes. 84 janvier. - Une enquête va être ouverte au sujet de la dispa- rition de M. Eugène Lailler, né en 1885, £t Plessé (Loire-Inférieure) et ex- ploitant avec sa femme et ses cinq en- fants. une ferme à Saint-Erblon, près de Rennes.

Le cultivateur était venu le 2 jan- vier livrer à Rennes deux boeufs dont il avait touché le prix. Depuis cette da'e personne ne l'a revu ni à Ren- nes ni à Nantes, où il avait manifeste l'intention d'aller rendre visite à un parent.

Japon. - A la suite de la dissolu- tion de la Diète, le corps électoral masculin, soit 13 millions d'électeurs, s été convoqué pour le 20 février.

LE SORT

des mutilés du Travail

Les travaux de la Commission executive de ia fédération nationale

La commission exécutive de la Fédération nationale des Mutilés du Travail s'est réunie ù Paris, au siège de la Fédération des Blessés du poumon, aimablement mis à leur disposition, prouvant ainsi une fois de plus la solidarité qui existe entre les blessés et mutilés de guer- re et les accidentés su travail.

Dans sa première séance la C. E. a examiné les dispositions à pren- dre en vue du Congrès national qui se tiendra probablement en mai prochain dans une ville du Nord.

Les délégués ont ensuite aborde la discussion du projet, soumis au Parlement, tendant u l'extension aux mutilés agricoles de la loi du 15 août 1929, en réclamant le béne- fice de cette loi pour les mutilés au travail des colonies et des pays de protectorat. Furent encore étudiées ies questions : de l'allocation sup- plémentaire pour les grands invali- des ayant besoin de l'assistance d une tierce personne, du rajuste- ment des rentes aux veuves sur la base de 8.000 francs et aussi l'an- goissant problème de la rééduca- tion professionnelle des mutilés au travail.

La commission exécutive a fait également une démarche auprès des membres du Sénat pour hâter le vote du projet de refonte de la loi de 1898.

Elle a entendu également les re- présentants du comité technique des aveugles, fondé dans son sem, qui vinrent lui exprimer leurs do- léances, ainsi que les délégués d'autres associations d'aveugles, qui ont exposé la lamentable situa- tion dans laquelle se trouvent les blessés aux yeux.

Après avoir été reçu à la Cham- bre jeudi soir, le bureau fédérai & repris ses travaux hier matin. Il a eu une entrevue avec M. Serre, pré- sident de la commission du travail au Sénat, et avec M. Dumien, di- recteur au ministère du Travail.

Dans la séance de l'après-midi fut arrêté l'ordre du jour du pro- chain Congrès national.

Au cours de cette réunion la C. E. a envisagé la création de perma- nences régionales. Le projet tut adopté, et renvoyé pour étude au bureau fédéral.

Dans la soirée, à 18 heures, une délégation s'est rendue chez M. Loucheur, ministre du Travail, ac- compagnée de M, Durafour, prési- dent du groupe parlementaire des mutilés du Travail, dé nos camara- des Delcourt, rapporteur des pro- jets sur les majorations, Paulin, La- roche, Février, Thomas, Masson, Raoul Evrard.

Après avoir exposé leur désidera- ta les mutilés du Travail entretin- rent le ministre du problème de la prévention des accidents et de ia propagande à faire dans le pays, en utilisant des procédés modernes tels que le cinéma.

M. Loucheur, sans doute dans un de ses bons jours, permit d'exami- ner avec attention les questions ex- posées par Marcet, le dévoué secré- taire fédéral des mutilés du Tra- vail.

Ce matin, au cours de sa derniè- re séance la C. E. fixe a définitive- ment le lieu du prochain Congrès national et les diverses questions qu'il aura à traiter.

A. B.

SUR LE

Le " faux bonhomme Cachin "

Le3 conseillers municipaux exclus du Parti communiste et qui ont voué, dans leur nouvelle organisa- tion. le Parti ouvrier et paysan, une guerre à mort aux flics bolcheviks en veulent surtout au pleutre Cachin, maître en reniements et trahisons.

Ils lui ont consacré une affiche par- ticulièrement aimable qu'on peut lire sur les murs du 18« arrondisse- ment.

En voici les passages les plus si- gnificatifs :

Après avoir trahi tous ses amis, avrès avoir avalé tous les affronts, pour se maintenir, coûte que coûte, à la direction de l'Humanité, il restait à Cachin un ami si fidèle, si dévoué, qu'on aurait vu le crolze, celui-là, à L'abri de toute ingratitude. C'était Louis Sellier.

Dans le parti, ce dernier avait ac- cepté les tâches les plus pénibles, au- tant pour faciliter le rôle de son « ami » Cachin vue pour remplir son devoir de militant.

Je ne m'étonne d<mc nullement de voir Cachin se faire aujourd'hui le défenseur d'une politique de purs aliénés mentaux, qui aboutira rapi- dement à jeter, sans utilité, des ca- davres ouvriers sur le pavé de Paris. Il n'en rst pas à cela près.

Quand on compte, dans sa carrière politique, Cachin, d'aussi tragiques zigs-zags, - et il y en a d'autres, - on y regarde, à deux fois avant de salir des militants qui n'ont, eux, d'autres reproches a s'adresser que celui d'avoir fait de trop longues concessions ù ton égoïsme, à ton or- gueil et à ta duplicité.

" Tiens- oi-le pour dit!"

Et dans une seconde affiche, les deux élus du 18® promettent au « faux bonhomme Cachin » une ra- clée mémorable aux élections légis- latives de 1932.

Ils n'auront pas cette peine, le lar- moyeur de Strasbourg sera exclu du Parti des masses, bîen avant cette date I

Traître par destination, il ne sau- rait échapper à =on destin...

Un mur s'écroule et tue un charretier

Celui-ci était nère de 4 enfants

Brive-la-Gaillarde, 24 janvier. - Hier, â Obiat, M. Lac. avait attaché son at- telage à un annaau scellé dans un mur. Le conducteur voulut détacher ses bêtes, lorsque le mur céda sous la pression des animaux. M. Lac a eu la J tête broyée. Il était père de quatre en- < fants.

Les dessous du monde mystérieux des espions fascistes

(Suite de la première page)

« Partout où passe Menapace, il y a complot » disait notre confrère Le Peuple da Bruxelles, et partout d'innocentes victimes, pouvons-nous ajouter aujourd'hui.

* * *

Enfin, mercredi dernier, Mena- pace a été mis en prévention à Bruxelles comme co-auteur ou com- plice de faux et usage de faux dans l'établissement du passeport de Ber- neri,

* * *

Un autre espion, de haute enver- gure, bien que moins « célèbre » que Menapace, fut le nommé Di Gaetta.

Celui-ci, jeune professeur de chi- mie, vint en France avec sa famille en 1928.

C'était un homme très sympathi- que, d'une courtoisie extrême et surtout d'une discrétion absolue.

Muni de brevets maçonniques, il se fit recevoir à la loge « Italie », et se lia ainsi avec plusieurs de ses compatriotes.

On le vit bientôt dans tous les milieux antifascistes, quoique ne paraissant pas se mêler, à propre- ment parler, aux intrigues politi- ques.

- C'était tin homme très cultivé, nous a dit de lui quelqu'un qui l'avait très approché. 11 avait décou- vert deux remèdes contre la tuber- culose. Mais comme il ne possédait pas les moyens de réaliser et d'ex- ploiter ses deux brevets, il obtint un jour - par quel mystère ? - de la pharmacie militaire française la fa- brication des deux produits.

Quelque temps après, une grave affaire d'espionnage éclatait à Lyon. Trois Italiens furent arrêtés.

Or, le même jour, Di Gaetta, qui habitait à Auteuil avec sa femme et ses enfants, disparut .avec sa fa- mille, sans même prendre le temps de retirer à la Caisse d'Epargne l'argent qu'il y avait déposé. Trou- blante coïncidence I

* * *

Et voici alors ce qu'on apprit sur cet homme insoupçonné.

Di Gaetta n'était pas un franc- maçon ; les passeports qu'il exhiba étaient faux, et provenaient tout simplement des archives des loges italiennes pillées par les bandes de Mussolini.

Ce n'était qu'un vulgaire espion à la solde du « Duçe ».

La police française, qui connaît tous ces agents secrets, n'ignorait pas ce rôle. Mais Di Gaetta fut adroit et dupa même les policiers.

En effet, tandis que ces derniers pensaient que « leur homme » es- pionnait les « fuorusciti », lui, ha- bilement. faisait, aussi de l'espion- nage militaire, et lorsqu'il passa la frontière il emportait des plans et f)es photos intéressant la défense, nationale. ' * * " '* *"?* " * "

Nombreux '" seraient encore" les exemples que nous pourrions citer : un volume n'y suffiràit pas. Les es- pions fascistes foisonnent et l'on ne pourrait avoir que l'embarras du choix.

Mais ce qui est inadmissible, c'est de les voir circuler et opérer libre- ment en France, sous l'oeil-compile» de la police.

Certes, nous savons que la Sûreté française use de ces individus, ven dus au plus offrant. Mais de quel droit notre police utilise-t-elle des espions et des agents provocateurs, émissaires de Mussolini ?

Le fascisme policier international nous l'avons à maintes reprises dé- noncé. Il est temps que ces métho- des cessent. Cette collusion nous rje saurons la tolérer plus longtemps.

M. Tardieu. président du Conseil, ministre de l'Intérieur, devra bien- tôt s'en expliquer devant les Cham- bres.

A. B.

FIN

AU CONSEIL FEDERAL SUISSE

LE COMPLOT ANTIFASCISTE

n'Était i'BB Vaste mystification

Berne, 24 janvier. - Dans sa séance d'aujourd'hui, le Conseil fédéral a pris une décision dans l'affaire de la pi étendue ramification à Genève d'un complot antifasciste.

L'Agence Télégraphique Suisse ap- prend que l'enquête effectuée sur l'or- dre du procureur de la Confédération n'a permis de découvrir aucun fait montrant qu'on avait l'intention d'in- troduire a Genève en contrebande des explosifs en vue de les utiliser contre la délégation italienne à la Société des Nations. Les enquêtes faites à Genè- ve. à Paris et à Bruxelles n'ont donné aucun résultat à ce sujet.

D'autre part, on n'a pas pu établir que Bertoni, Ludovici et Vella avaient des relations d'un caractère délictueux avec les personnes arrêtées à. Paris et à Bruxelles

En ce qui concerne la présence de Berneri dans le bâtiment de la Société des Nations, seul l'affirme un journa- liste étranger qui refuse de nommer des témoins.

La seule chose certaine, c'est que Menapace contre qui un mandat d'ar- I rét avait été lancé de Bruxelles, pour complicité de faux et usage de faux, a séjourné à Genève.

S'appuyant' sur les résultats de l'en- quête, le procureur de la Confédéra- tion a suspendu l'enquête de police et le Conseil fédéral a décidé de ne pren- dre pour le moment aucune mesure administrative sur la base de l'article 70 de la Constitution fédérale.

Une mystérieuse affaire à Sézanne

Un de nos lecteurs nous signale les faits suivants qui se sont passés à Se- zanne, dans la Marne.

Il y a quelques jours, les habitants de la rue Cogne-Fort, à Sézanne, étaient intrigués par les allures sus- pectes de deux individus qui sem- blaient surveiller les maisons, tandis qu'un troisième faisait le guet.

La police, alertée, ne put arriver à temps, et l'on apprit que les individus s'étaient enfuis en prenant le train pour Epernay.

Ces allées et venues louches furent bientôt la cause de nombreuses con- versations au cours desquelles diver- ses hypothèses furent envisagées. L'une d'elles, cependant, Daraît très vraisemblable..

Dans cette rue habite, dépuis plu- sieurs années un ouvrier italien qui aurait eu, dans son pays natal, -des dé- mêlés avec la police fasciste. S'étant rendu dernièrement à Reims, il aurait alors constaté qu'il était suivi par des individus, qu'il croit être des policiers fascistes. Ce seraient donc, d'après lui, les mêmes individus qui seraient venus rue Cogne-Fort pour le sur- veiller.

Evidemment, ce n'est là qu'une hy- pothèse. et il est assez difficile d'en tirer une conclusion.

Les policiers fascistes opèrent à Toulouse

Un Italien se voit accuser

de banqueroute frauduleuse

Toulouse, 24 janvier. - Le 23 novem- bra 1926, la police arrêtait à Paris M. Zaccola, président du conseil d'admi- nistration de la Banque Franco-Ita- lienne de Toulouse, cependant que la police toulousaine arrêtait son collè- gue, M Villoa. La banque, qui avait cessé ses paiements et contre laquelle dix-sept plaintes avaient été déposées, fut mise en liquidation. L'instruction de l'affaire étant donné la complexité des faits, a été longue et difficile, mais aujourd'hui, elle est entrée dans une pb ase décisive. M. Zoccola, interrogé par M. Mary, juge d'instruction, a ap- porté sur. les . dessous de cette affaire certains détails curieux et qui décè- lent, comme on le constate trop sou- vent. les agissements de la police ita- lienne en France. Zoccola a révélé, en effet, qu'il est en butte depuis long- temps à la haine fasciste. Le gouver- nement italien, notamment, s'obstina à demander son extradition pour l'af- faire de la déconfiture de la Banque Populaire de Turin, déconfiture à la- quelle il est absolument étranger, puis- qu'elle se produisit bien après qu'il eût quitté Turin..

La Ligue des Droits de l'Homme est d'ailleurs intervenue en faveur de Zoccola. Hier, Zoccola a révélé que tous les truquages et grattages ae comptabilité qui lui ont été reprochés sont l'oeuvre d© ses employés. Il a déposé une plainte contre inconnu. En outre, il est arrivé au Parquet de Tou- louse une demande du Parquet do la Seine, sur l'intervention de l'ambas- sade d'Italie à Paris, tendant à con- naître « l'état actuel de l'instruction du krach de la Banque Franco-Italien- n-i de Toulouse et si l'on prévoit bien- tôt la clôture de l'instruction ».

La personne "et les actes de M. Zoc- cola intéressent donc vivement, com- me on le voit, l'ambassade italienne qui n'hésite pas a le réduire à la ban- queroute.

M. Zoccola a d'ailleurs l'intention d'apporter au dossier des preuves con- vaincantes de manoeuvres qui ont été ourdies contre lui et contre ses af- faires. ,,

0ghetto, un des assassins de valensole, a été exécuté

Digne, 24 janvier. - Joseph Ughetto, l'auteur principal de la tragédie de Valensole, a été . exécuté," hier matin. -Le condamné espérait .toujours béné- ficier do la-grâce présidentielle.

Lorsqu'il a été réveillé, à 5 h. 45, par M. Bernard, procureur de la Bé- publique, une expression d'épouvante a contracté son visage, mais il a dit aussitôt : c Vous ne verrez pas mes larmes »,

Ughetto, après une rapide toilette, a été conduit jusqu'à l'échafaud, dressé entre la prison et la cathédrale.

A 6 h. 30, justice était faite.

La plainte d'Almazian

M. Eugène Dreyfus, premier prési- dent de la cour d'appel, a désigné M. le conseiller Maillefaud pour instruire la plainte en séquestration arbitraire portée par Almazian contre MM. Bn- noist et Nicolle, de la police judiciaire.

Dans ctue plainte, Almazian, expo- sant qu'il avait subi, une détention arbitraire rte, 22 heures, qu'il avait ét<» fouillé, et. fermé en cellule et mis en état d'arrestation, demande que MM Benoist et Nicolle et tous autres soient poursuivis en vertu de l'article 914 du code de procédure et des articles 609, 015 et 616 du code d'instruction crimi- nelle.

En conséquence le tailleur s'est cons- titué partie civile. Il demande que la confrontation nécessaire ait lieu et que la .loi soit appliquée.

Cette plainte a été transmise par Me Charles Legrand.

LES MARTYRS DU TRAVAIL

Un carrier meurt écrasé

Chartres, 24 janvier. - A Landelles, un carrier, M. Henri Leroy, âgé de 31 ans, travaillant à 45 mètres de pro- fondeur, a été écrasé par un bloc de marne.

.»-??

D'ANS LES T. 0. B. P.

Aujourd'hui on vend des tickets au détail

La 2° sous-commission des transports en commun chargée d'étudier la réor- ganisation du réseau s'est réunie le 24 janvier.

Elle a procédé à l'élection de son bureau qui est ainsi constitué : Prési- dant : M. Paul Fleurot ; vice-prési- dents : MM. Léon Champion et Tru- chaux ; secrétaire : M. Avet.

Après un échange de vues entre les membres de ia sous-commission, M. Mariage, président du Conseil d'admi- nistration de la S.T.C.R.P. et les re- présentants des préfets de la Seine et de Police, il a été décidé que cnacun des membres de la sous-commission recevrait une documentation détaillée sur la composition actuelle du réseau et sur les lignes déficitaires, ainsi qu'un projet de regroupement de cei- taines lignes.

Dans une réunion ultérieure, la sous- commission désignera des rapporteurs chargés de l'étude de divers projets.

Sur une question qui lui a été posée. M. Mariage a déclaré que, dès ce ma- tin. , des tickets seraient vendus au détail dans tous les bureaux de ia S.T.C.R.P.

LES FAUSSES TRAITES SOVIETIQUES

m luirais

CONTRE LE ISIl DE HUE

Ce sont des anciens fonctionnaires communistes qui les prononcent

Le président Barnaud a décidé de consacrer la quatrième audience aux dépositions des derniers témoins. Avec rondeur il déclare les -débats ouverts, et nous entendons immédiatement un Anglais, M. William Pauper, qui, avec son compatriote Simon, fut mêlé aux négociations de Joffé. On n'en tire -pas grand'chose.

M. GrégoirE Kaplanski fut, lui aus- si, mêlé à la négociation, mais il ne sait rien qui n'ait été déjà répété.

Avec M. Bivert, nous revenons aux oprations qui furent faites à Paris, on lui demanda d'endosser le§ traites, mais il s'y refusa, car propre re- présentant de la banque qui fait à Pa- ris les opérations soviétiques lui au- rait déclaré : « Il faut prendre des précautions pour traiter avec les So- viets. »

Pour se mettre en voix, les avocats échangent à ce moment des propos aigres-doux, et M. Dyr vient à la barre

M. Dijr a connu Litvinov à Berlin en 1923. Il sait qu'il se serait appro- prié 10.000 dollars appartenant à une association israélite polonaise et qu'il en aurait restitué une partie.

M® Garçon brandit une pièce accu- satrice, ce qui déchaîne le tumulte, car M® Campinchi proteste contre cette communication tardive.

Litvinov crie et l'on comprend assez vaguement qu'il évoque l'opération faite en 1908 contre une banque de Ti- flis par Staline et son propre frère, pour déclarer ensuite qu'il n'est pas coupable du détournement dont on l'accuse.

Le régime des lois secrètes

Les témoignages précédents n'ont été que des hors-d'oeuvres. M. Mirkine- Guetzevitch, premier témoin de la dé- fense, va produire une impression d'autant plus forte qu'il s'exprime avec modération.

Professeur chargé d'un cours libre à la Faculté de Droit de Paris. M. Guetzevitch est un réfugié russe d'opi- nion démocrate. Il se refuse à faire la critique de la Révolution russe, mais il étudie l'organisation juridique des Soviets

Il y a en Russie deux catégories de lois : celles qui sont publiées et celles qui sont secrètes.

Berthon. - Mesures révolution- naires ae salut public.

Le témoin. - Non. Les lois secrètes gouvernant la Guépéou sont de 1924.

M" Berthon. - Vous êtes un émigré.

Le témoin. - Je suis un émigré po- litique justement à cause de la Gué- péou.

M. Guetzevitch explique alors que le critérium de la légalité est le confor- misme communiste, c'est-à-dire la vo- lonté du « Politburo ».

.Un trémolo de Berthon sur ,la Révo- lution, française amène le président Barnaud à s'écrier avec un accent méridional qui fait plaisir :

- Laissez donc la Révolution fran- çaise tranquille et la Révolution russe aussi 1

Danton, Saint-Just, Robespierre, Ba- beuf et Lénine appelés à l'aide par un André Berthon, l'ami de Benoist ; c'est à pouffer 1

D'ailleurs, l'avocat « bolcheviste » n'a pas. de chance avec le témoin. Il essaye de plaider l'Indépendance du Komintern, émanation du commu- nisme international.

Le témoin. - Du communisme russe I Les autres partis ne sont là que pour la décoration (sic).

Me Berthon. - Comment ?

Le témoin (souriant). - Je retire le mot décoration, s'il vous gêne, maître Berthon.

Satisfait, le communiste d'opérette se tait.

M. Lazarshon

On se demande ce que le bolche- visme peut faire à ses anciens fonc- tionnaires pour qu'ils lui gardent une haine si féroce.

M. Lazarshon, ancien haut fonction- naire des finances, en est un exemple saisissant.

* A Moscou, dit-il, j'ai obéi aveu- glément : autrement je n'existerais plus. J'étais en mission à l'étranger. Quand on m'a demandé de rentrer à Moscou, j'ai dit : « Jamais - ».

La salle fait un peu de bruit tt la président Barnaud suspend l'audience en donnant l'ordre aux gardes de faire évacuer.

Bessedowski

A la reprise, on entend rapidement quelques témoins épisodiques et l'on annonce enfin la vedette. Bessedowski.

C'est un petit homme, maigriot. chauve, aux vêtements usés, qui s'ins- talle à la barre.

Immédiatement c'est l'attaque.

Me Berthon. - J'ai le devoir, mon- sieur le président, de vous demander si vous admettrez cet homme à prêter le serment. Il a été condamné à 10 ans de prison pour vol.

En raison de son indignité...

Le tumulte est déchaîné. Me de Moro- Giafferri fait voler ses manches... et le calme revient.

Bessedowski prête serment et dépose d'une voix grêle.

- Chaque délégation commerciale des Soviets comprend un homme du Komintern chargé de la propagande politique : Tourof était l'un de ces agents.

L'ancien chargé d'affaires signale qu'en 1928, au cours d'une conversation à Moscou, il eut par Piatakof connais- sance de l'abus d'émission de traites qui avait été fait par Tourof. Le" gou- vernement avait décidé d'en refuser le paiement.

Une nouvelle discussion s'engage en- tre les avocats et l'audience est 1 vee, non sans que M® Garçon ait tait en épilogue cette déclaration :

- Nous avons reçu le mandat de ne pas poser de questions ù un homme comme Bessedowski I

Aujourd'hui, réquisitoire, plaidoi- ries et, peut-être, verdict.

Toute cette boue remuée aura-t-elle servi la cause de la Révolution 1

6.500 métallurgistes en grève à Belfort

Belfort, 24 janvier. - Un conflit relatif à une question de salaires a éclaté dans un grand établissement métallurgique.

Il a pris depuis hier un caractère plus- aigu et, à l'heure actuelle, les 6.500 ouvriers occupés dans ces usi- nes sont en grève.

Cet après-midi, le mouvement s'est étendu à un établissement de filature de coton.

Les Assurances sociales au Sénat

MM. Chéron et Loucheur se sont expliqués devant la commission des finances sur l'application de la loi

La commission sénatoriale des 11- nances a entendu, hier, MM. Henry Chéron et Lounheur sur l'applica- tion de la loi des Assurances socia- les.

Le ministre *des finances après avoir rappelé les caractéristiques Se la loi du 5 avril 1928, du projet rec- tificatif, enfin du dernier texte au- quel s'est arrêtée la commission de l'Hygiène, a dit que dans le sfstè- me de la loi du 5 avril 1928, l'équi- libré financier était assuré, à peu de chose près, par les cotisations. L'Etat intervenait uniquement pour verser une somme égale au coût de la loi sur lés retraites ouvrières et paysannes tel qu'il se chiffrait en 1926, soit 240 millions. L'Etat aban- donnait en plus la moitié des éco- nomies à réaliser sur les lois d'as- sistance.

Poursuivant son exposé, M. Hen- ry Chéron a montré qu'il entendait que ia participation de l'Etat soit limitée à un chiffre forfaitaire. Il le maintient aux 540 millions prévus dans le projet rectificatif.

Pour permettre de faire face Su régime spécial de l'agriculture, U prévoit une dépense forfaitaire sup- plémentaire de 275 millions à par- tir de 1932. Dans l'intervalle, le mé- canisme du fonds de majoration permettra d'assurer l'intégralité aes avantages prévus.

M. Henry Chéron a ajouté qu'il lui était absolument impossible d'al- ler plus loin. Donc, dans sa pen- sée, tous les textes doivent être su- bordonnés aux possibilités budgé- taires de l'Etat et non pas les char- ges budgétaires à des textes qui comporteraient des engagements il- limités. Le Ministre a fait observer, en outre, qu'en entrant plus loin dans la voie où l'on paraît vouloir s'engager, on substituerait à une loi de prévoyance, une- loi d'assis- tance, ce qui serait directement contraire à la volonté du législateur ae 1928.

Prenant la parole, après M. Ché- ron, le ministre du Travail a con- firmé son complet accord avec le ministre des Finances en ce qui concerne les dispositions financières du projet.

M. Loucheur a indiqué, au point de vue technique de l'application de la loi, celles des dispositions propo- sées par la commission de l'Hygiè- ne qui pourraient être acceptées en restant dans le cadre de l'effort budgétaire possible qui, d'ailleurs, n'est relatif qu'aux dispositions spé- ciales: envisagées pour l'agriculture.

. M. Loucheur. a répondu ensuite à toute une série de questions qui lui ont été posées par divers mèm- bres de la commission sur les dé- tails d'application de la loi.

Ce matin,, aura, lieu dans le cabi- net du président du Sénat une réu- nion des rapporteurs et des prési- dents des cinq commissions saisies du projet rectificatif eti vue de fixer la meilleure méthode de travail à employer en séance.

A LA CHAMBRE

Les groupes ont désigné leurs délégués aux commissions

La plupart des groupes de la Cham- bre ont procédé, hier, à la désignation de leurs délégués au sein des diffé- rentes commissions.

Même pour la commission des finan- ces, les compétitions habituelles ne se sont manifestées qu'au sein de deux groupes.

Au groupe radical, qui perdait un siège, l'un des sortants, M. J.-L. l)u- mesnil, a été écarté, tandis qu'au groupe républicain-socialiste, M. Bé- nazet, député de l'Inde, c battu par 15 voix contre 3 M. Diagne, député du Sénégal, trop suspect de ministéria- lisme.

Au groupe des maringoulns, qut perdaient un siège, M. Chassaigne- Goyon s'est retiré en faveur des cinq autres sortants.

Chez les maginotistes qui, au con- traire, en gagnaient un, M. Gignoux a été adjoint à MM. Paul Reynaud et Reibel, comme représentant du groupe à la commission des finances.

Par suite de la formation du groupe des non-inscrits, M. Bellanger, écarté au sein du groupe Mandel, a retrouvé un siège à la commission des finances, tandis que, par suite du départ- de 8 de leurs membres, les indépendants du'groupe Mandel ont dû retirer à M. Nlcolle, ex-maringouin, la charge qu'il avait enlevée à M. Bellanger.

A noter encore, au sein du groupe radical, que M. Montigny a offert à M Herriot d'être membre de la com- mission des affaires étrangères, et que pour représenter ce groupe à la même Commission, M. Georges Bonnet a suc- cédé à M. Lautier, démissionnaire du groupe.

Le vote des Fédérations

Seine-et-Oise

Les votes émis par les sections de la Fédération de Seine-et-Oise, à la suite du Congrès d'information du 12 janvier, ont donné les résultats suivants :

Motion contre la participation : 1.422 voix. Motion favorable à la participation : 683 voix.

Motion de la section de Versailles (motion Antonelli) : 11? voix.

A la suite de ce vote, les mandats de la Fédération seront ainsi répar- tis :

Contre la participation : 45 mandats. Pour la participation : 22 man- dats. Motion de la Haute-Savoie : 4 mandats.

Au dernier Conseil national, le vo- te émis avait été ; Contre, 60. Pô ... 8.

Une motion additionnelle, tendant à interdire l'acceptation de postes : présidence de la Chambre, présiden- ce et rapport*- de commissions, a recueilli 940 voix-


Prix et Cours Commerciaux

MARCHE OE PARIS (Bourse de Commerce)

BLES. - Tendance ferme. Disponible (cote officielle) 1Î2.50 : courant 133,75 ; pro- chain 134,25 ; mars-avril 134,50 à 134,75 , 4 de mars 135 à 134,75. Tous payés.

FAEINES. - Tendance sans affaires. Courant 166 .A.. ; prochain 170 N ; mars-avril 172 A ; 4 de mars 174 N.

SUOKÉS. - ' Tendance lourde. Courant Courant 233,50 .; prochain 233,50 à 235 P ; mars- 236,53 à ,237-P ; 3 de février 236,50 il 237 ; 3 de niars 237,50 à 238 P ; 3 d'avril 236,50 à. 239 P.

Cote officielle : 233,50 à 234.

AVOINES DIVERSES. - Tendance ferme. Courant f72,50 ; prochain 73,75 à 73,50 ; mars- avril -74,75 ; 4 de mars 75,50 à 75,25. Tous payés.

SEIGLES. - Tendance sans affaires. Cou- rant 78 ; prochain 81 . ; mare-avril 82 ; 4 de mars 82. Tous nominaux.

ORGES. - Tendance sans affaires. Cou- rant 81 ; prochain 82 A ; mars-avril 82,50 A : 4 de mfil 83 ÎK i ...

? MARCHE AUX BESTIAUX Lyon

BOEUFS. - Amenés 315 ; renvois 60. Pre- mière qualité 970 ; deuxième qualité 870 ; tr/siême qualité 710.

VEAUX. - Amenés 472 : renvois 20. Ex- trêmes poids mort 660 et 980. Vente calme.

MOUTONS. - Amenas 144 ; renvois néant. De pays. : 1.450 et 1.650 ; agneaux : 1.850 et 2.000 ; brebis : 1.000 et 1.2C0. Vente calme. COURS DES HALtES

Viandes

Arrivages : 241.249 kilos.

BOEUFS. - Quartier derrière 5.50 à. 11.60 le kilo : quartier devant 4,50 à 7,20 ; aloyau

5 à. 17 ; cuisses 5 à 10.

VEAUX - Première qualité 16,50 à 18,20 le kilo ; deuxième qualité 14 à, 16,40 ; troi- Bieme qualité 10 il 13,90.

MOUTONS. - Première qualité 15,50 à 17 le kilo ; deuxième qualité 12,50 à. 15,40 ; troisième qualité 10 à, 12,40 : gigots 11 à 20; carrés parés 15 à 30.

l'ORCS. - Entiers ou demis ; Première qualité 12,80 & 13,40 le tîlo ; deuxième qua- lité 8,50 à 12,70 ; filets 13 à 17,50 ; jambons Il à 17,50.

i Beurres

Arrivages ; 25J. 13 kilos.

Fermier Isigny manque : centrifuge Nor- mandie 19 à 25 le kilo ; centrifuge Bretagne 18 à 23 ; Charente-Poitou 18,50 à 26,50; mar- chand Normandie 15 ù. 23 ; marchand Bre- tagne 15 à 21,20 ; beurre salé ou fondu 19. OEufs

Arrivages : 46.840 kilos.

Normandie extra 820 à 960 le mille ; Nor- mandie choix 780 â 810 : Bretagne choix S40 à 720 ; Bretagne autres 550 ù, 630 ; conser- ves Î40 à 500 ; étrangers 300 il 600,

Fromages

Camemberts Normandie 210 à 410 le oent; camemberts divers 60 à 240 ; Lisieux boîtes et vrac : Gournay, Neufohâtel manque ; Pont-l'Evêque 280 à 420.

Volailles

Canards rouennais et nantais 17 il 21 le kilo ; canards fermes 11 à 15 ; dindonneaux morts nantais manque : poulets morts nantais 15 à 18,50 ; poulets morts Caen et Bretagne manque : poules de Bretagne 14 (L 17.

Fruits

Bananes 550 à 650 les cent kilos ; mar- rons français 6t à, 250 ; oranges Espagne 183 ù, 240 ; poires choix 60 à 1.500 ; poires communes 100 il 250 ? dattes 450 à l.COO ; noix Algérie 250 à 300 ; communes 200 à 400; tomates Algérie 550 à, 650 ; pommes choix 350 à 1.000 : pruneaux 5 à 9 le kilo.

Poissons

Barbues 10 ît 18 le kilo ; bars 15 à 35 ; harengs français pleins 1,60 à 3 : harengs français vides 1 à 1,50 ; homards vivants 25 à 45 : langoustes vivantes 32 il 42 ; ma- quereaux français gros et petits manque ; morues salées 5 à 16 ; raies 1,50 à 5 ; sardines salée* Bretagne 5 à 25 le cent : sar- dines françaises 18 à 28 le kilo ; huîtres Cancale manque ; huîtres portugaises 20 a. 32 le cent ! moules Isigny manqué.

COURS DIVERS

Cafés

- Tendance soutenue. Ventes . 7.750 eacs. Jnimer 278 ; février 278 : mars 270,50 avril 270.50 ; mai 258 ; juin- 258 ; juillet 249 i août 248,50 ; septembre 244,25 ; octo- bre 244,25 ; novembre 244,25 . décembre 240,50. HUitos

a) De graines comestibles. j

Les cent kilos nus - gare Marseille paie- ment comptant :

Arachides neutralisées désodorisées 470 à, <85 ; arachides rufisques supérieures 485

6 580 ; sésames alimentaires désodorisées *70 il 480.

b D'olives.

Les cent kilos en bordelaises ou fûts q lai Marseille comptant net : !

Tunisie première pression 580 à 630 i Tu- i Hisie deuxième pression 530 à 580 ; Algérie eurfine 490 à 530.

Les cent kilos entrepôt de douane fûts perdus .

Borjas extra 195 S. 205 ; Andalousie extra I 185 & 180 s Andalousie surfine lfil à 175

NOS LECTEURS NOUS DISENT..

Comment confectionner un baromètre rustique

lin de nos amis nous écrit :

Prenez un petit résineux : sapin, épicéa, etc. ; conservez-lui seulement une maîtresse branche. Appliquez le tout à l'aide de deux pointes pour fixer la tige verticalement contre un panneau, de manière que l'extrémité de la branche ait toute liberté d'as- cension.

Plus l'angle compris entre la partie supérieure de la tige et la branche sera grand, ou plus la branche sera horizontale, plus le mauvais temps sera menaçant. Plus la branche se re- courbera en approchant de la verti- cale pour former un angle plus- pe- tit, plus la certitude de beau temps sera grande.

C'est, en somme, l'application en petit du phénomène de nos gros coni- fères desquels les branches basses traînent .jusqu'au sol sous menace d'orage ou se recourbent vers la cime pour un beau temps certain.

POUR CEUX DE LA TERRE

La basse-cour hier et aujourd'hui

Hier t'était-le poulailler mal weté , et inconfortable,, l'incubation nourelle - intimment . hutc ,? la. poule meneuse, élevant .tant bien que mût une quinzaine de,poussins (en haut).- Aujourd'hui,'C'est,, façe au, soleil,",un- logis propre et spacieux l'incubation artificielle, grâce <X laquelle on gagne du temps ; l'éleveuse qui 'permet le développement sûr de .deux:ou>-trois cent aines .de poussins (en bas), -En élevage aussi, la science a apporté de notables

' ? i . , . améliorations.

LE CRESSON DE FONTAINE'

CULTURE COMMERCIALE >

La culture en grand , d.u, cresson de fontaine telle qu'on la pratique pour, la vente, dans les régions que nous avons précédemment citées, exige des conditions qui ne peuvent être réalisées partout.

La qualité des eaux est d'une grande importance. Sont-elles' sta- gnantes, par exemple dans les ma- res ou les fossés sans écoulement ? Le cresson prend un goût de vase fort désagréable. Les cressonnières reçoivent-elles des eaux polluées par dés matières de vidanges, des substances organiques contaminnées? La question de saveur n'est plus seule en jeu, celle d'hygiène inter- vient, car la plante peut devénir le véhicule de germes dangereux pour la santé publique.

Avec les eaux chargées de carbo- nate de chaux, le cresson réussit mal. Ses tiges et ses feuilles se cou- vrent de dépôts calcaires, qui nui- sent à sa végétation et le déprécient en outre sur les marchés. Celles qui renferment du sulfate de - chaux en proportion appréciable modifient dé- favorablement la saveur et les pro- priétés du cresson. 1 s

Seules les eaux courantes,' limpi- des et potables conviennent parfai- tement b. cette culture. Celles , dont la température se maintient à peu près constante et qui ne tarissent pas - eaux de sources profondes - sont les meilleures : elles permet- tent une récolte ininterrompue du cresson pendant l'hiver, impossible avec des eaux froides. On évite les variations de température qui ré- sulteraient de leur exposition à l'air libre, en les conduisant, jusqu'au point d'utilisation, dans -des canali- sations fermées.

La culture du cresson se fait en fosses disposées de telle façon qu'on puisse les submerger et les assécher à volonté. Ôn donne à ces fosses une largeur en rapport avec' le débit de l'eau ; elle est souvent comprise en- tre 2 mètres 50 et 3 mètres. Quant à la longueur, elle varie avec l'im- portance de la culture, mais atteint rarement plus de 75 mètres ; expo- sée à l'air sur un long parcours, l'eau subirait des variations de tem- pérature trop accentuées. Au ' lieu d'une fosse unique de grande éten- due, on établit donc, quand la pro- duction l'exige, une série de fosses parallèles, séparées,. soit par , des berges, étroites, de 1 mètre environ, qui: restent inutilisées, soit par des plates-bandes de 3 à 4 mètres de lar- geur, sur lesquelles on cultive dif- férents, légumes aimant les terres fraîches : choux, artichauts, poi- reaux, etc.. Aujourd'hui, c'est .la première disposition qu'on adopte généralement

On donne aux fosses une profon- deur de 50 à 60 centimètres ; la pente doit en être légère pour que

(1) Voir le Populaire du 18 Jan- vier 1930.

l'eau, amenée dans chacune d'elles; par une rigole ou une 'conduite branchés sur le -canal principal, y circule lentement ; parvenue à l'ex- trémité, elle s'écoule 'dans des . ca- naux de reprise. .

.Ces fosses' sont établies sur des terrains argilo-siliceux ou argilo- calcaires, assez , compacts, .pour ne pas laisser filtrer l'eau rapidement, mais susceptibles cependant, de s'égoutter. Le fond en est labouré et fumé avec du terreau ou du fumier ! de ferme à demi décomposé dont on emploie jusqu'à 800 à 900 kilogs par are de superficie. L'addition, la fumure organique, de 3 ou 4, kilogs de superphosphate, l à 2 kilogs de sulfate ou de chlorure de potassium et 2 à 3 kilogs de plâtre , par are, est des . plus recommandables.

La fumure est enfouie,trois semai- nes, au moins avant le semis ou la plantation, A la fumure an fumier, .susceptible d'introduire dans les cressonnières des germes dangereux pour la santé du consommateur, les cressiculteurs substituent volontiers aujourd'hui l'émploi; d'engrais orga- niques à action rapide, en combinai- son .avec des engrais minéraux Ils appliquent, par "exemple, par are de ' fossé : .

Sang desséché . . \ 9 à 10 kilos

Superphosphate de' chaux 5 à. 6 - Sulfaté de potasse....'. .'2 à 3 -?

En mars ou en août, sur le sol préalablement nivelé, puis mouillé et formant boue, on dépose de place en place des tiges feuillées de cresson, choisies parmi lés'plus belles dans les ' fosses voisines; quelquefois ces tiges- sont, piquées au plantoir. ,On commence la plaptation en tête de la fosse, c'est-à-dire du côté de l'arri- vée de l'eau, çn espaçant les plants de 8 à 10 centimètres en tous sens. La reprise du cresson est rapide; quatre "ou cinq jours après la planta- tion,' on submerge les fosses, en n'y faisant couler tout d'abord qu'une mince couche d'eau dont on aug- mente ensuite progressivement l'e- paisseur, qui doit atteindre 0 m. 10 à 0 m. 12 au bout d'une dizaine de jours.

La' multiplication du cresson par semis est. aujourd'hui généralement adoptée ' dans les cressonnières com- merciales; elle est, dans tous les cas, nécessaire lors de l'établissement de cressonnières - dans des lieux où il n'en existe pas encore. Elle se fait en juin-juillet, en répandant les grai- nes sur le sol des .fosses, peu après en avoir retiré l'eau; on .ramène cel- le-ci peu à peu, à mesure que la plante se développe.

Les semis sont parfois aussi faits en pépinière, en terre humide; 1 les plants, arrachés quand ils ont 0 m. 08 à 0 m. 10, sont repiqués ensuite "dans les fossés. '?

Quel que soit le mode de multipli- cation employé, la récolte du cresson peut commencer au bout de peu de temps, dès que les plantes sont bien établies, un mois environ après la

plantation, cinq à six semaines après : le semis, Pour l'exécuter, on' jette, ? en travers de. la fosse, une-planche' sur laquelle l'ouvrier se.place à ge- noux;. il coupe le (cresson à l'aide d'une serpette ou'd'un couteau spé- cial et .en. forme des bottes, mainte- nues par un lien d'osier. Dans les très petites cultures, la récolte se fait en coupant les tiges avec ,l'ongle; en lés arrachant, on déchausserait les pieds. Les récoltes doivent être,assez , fréquentes pour éviter la floraison, qui épuiserait la plante; on fait an- nuellement une vingtaine de coupes, à intervalles de vingt-cinq jours en- viron en hiver, de dix à quinze jouis au printemps et d'une quinzaine de jours en" été et en automne.

| Après chaque récolte, on fume la j fosse, préalablement mise à sec, avec du bon fumier d'étable, qu'on répand sur toute la surface. A l'aide d'une planche longuement emmanchée, on comprime ce fumier, pour le faire ad- hérer au sol, et l'on rechausse en même temps les pieds de cresson; l'opération; porte le nom de schuel- lage; on là répète tous les deux ou trois jours, même lorsqu'on ne fume pas la cressonnière. Quand le-schuel- lage devient insuffisantjurant -l'été) : on roule le cresson a Tilde .d'un rou- leau à claire-voie.

Bien conduite, une cressonnière pourrait d'urer deux ou trois ans; néanmoins, dès que .les pieds parais- sent s'affaiblir, il convient de refaire la plantation. Dans les cultures com- merciales, on la renouvelle tous les ans, après curage des fosses.

Pendant la durée de la cresson- nière, il faut en empêcher l'enva- hissement par les plantes aquati- ques étrangères : lentilles d'eau, véronique beccabonga, callitriches, berles, etc. A l'aide du râteau, on attire ces plantes sur le bord des fosses, pour les arracher à la main.

Si l'altise fait son apparition, la détruire en submergeant complète- ment la cressonnière pendant quel- ques jours ; on procède de même pour la chrysomèle. Pendant l'hi- ver, cette submersion peut être utile pour protéger la plante contre les . gelées..

CULTURE EN PETIT j

,Des cressonnières plus modestes ! que celles . dont nous venons de parier peuvent être établies par- tout où l'on dispose d'un ruisselet quelconque. Il-suffit même d'eau renouvelée par intermittence pour obtenir des résultats satisfaisants.

La culture «du cresson est parfai- tement possible en pleine terre, dans une plate-bande creusée en tranchée peu profonde (20à 25 cen- timètres) ; on en tasse le fond, qu'on recouvre ensuite d'un mélan- ge de terre fine et de terreau. Des arrosages fréquents et le séjour de l'eau dans la dépression laissée à cet effet assurent la durée de la cressonnière.

Un baquet à demi-plein de terre,

placé à l'ombre et arrosé fréquem- ment permet auusi d'obtenir du cresson. Au lieu de terre,. le baquet peut être rempli d'eau à la surface de laquelle on place une claie en osier ; sur celle-ci on dépose des ra- meaux de cresson ; ces bassins im- provisés se couvrent de verdure en quelques semaines. On en maintient la production en ajoutant à l'eau un peu de sulfate d'ammoniaque, <Je phosphate de potasse et de sul- fate de fer'. .

EXPEDITION. - PRODUIT

Pour l'expédition aux Halles ae Paris, les bottes de cresson, de 300 grammes environ, sont disposées au nombre de 200 à 240 dans de grands paniers en osier, de forme ellip- ' tique, dont elles tapissent la paroi intérieure, laissant au centre, ou se trouvent les feuilles, une cavité qu'on garnit de paille.

Transportées par voitures ou ex- pédiées en grande vitesse, elles ar- rivent ainsi fraîches et parfaitement intactes sur les lieux de vente. Le rendement d'une culture de cresson est extrêmement variable, et les be- nefices qu'on en retire difficiles a 'apprécier ; ils sont très rêlevés "'au I voisinage des grands centres ae consommation; où le ' cresson se vend bien. En année normale, une bonne cressonnière peut fournir, en vingt coupes, mille douzaines de bottes par fosse de 70 à 80 mètres.

PRODUCTION DE LA GRAINE

On réserve, pour cette production

UN EXEMPLE

La fumure des prairies en Hollande

. Dans, ses intéressantes notes de voyage en Hollande, M. Vezin, direc- teur des Services agricoles de la i Manche, comparant la province hol- i landaise de Frise au département qu'il administre, montre que la Frise correspond à peu près à la partie Nord du département de la Manche coupé à la hauteur de la route de Saint-Lô à Coutances.

Mais, ajoute-t-il, la Frise produit annuellement 900 millions de litres de lait tandis que le département de la Manche tout entier n'en trait que 600 millions.

Cette production intense est due en premier lieu au soin des prairies et des cultures ,et à la sélection métho- dique des animaux puis à l'alimen- tation rationnelle et à l'organisation coopérative.

Les prairies sont, somme les cultu- res, parfaitement tenues. On ne peut jy. voir aucune mauvaise herbe. Elles reçoivent couramment par hectare et par an : 60 kgs d'azote, 125 kgs d'a cide phosphorique et 250 kgs de po- tasse pure, c'est-à-dire qu'on y met. par exemple, chaque année pendant l'hiver 800 kgs de scories, à 16 p. 100 et 500 kgs de chlorure de potassium, puis au printemps et pendant l'été du nitrate de soude ou de chaux et du sulfate d'ammoniaque (souvent à 4, 5 et 6 reprises)

On comprend aisément, que la pousse de l'herbe soit très active et que, sur une ferme moyenne de 30 hectares, on puisse tenir en excellent état et très grande production, 30 va- ches et leurs produits presque tous élevés comme reproducteurs.

Le bal annuel de l'Ecole d'Agriculture de Grignon

Les élèves de l'école nationale d'a- griculture de Grignon donnent leui bal annuel ce sofr à 22 heures dans les salons George V, 45, rue Pierre- Charon, au profit de leur caisse d'ex- cursion, afin de permettre à ceux d'en- tre eux qui sont peu aisés de ''rendre part au voyage d'étude de fin d'an- née aux U.S.A.

Voilà une initiative louable qui dé- note bien l'esprit de camaraderie qui - règne à l'école de Grignon.

des parties de fosses où les plantes sont vigoureuses, bien régulières. La coupe des pousses y est suspens due vers le milieu ou la .fin de mai; On arrache à ce moment les pieds dont les caractères ne répondent pas à ceux de la variété.

La floraison se produit en juin, les siliques sont mûres dans le cou- rant de juillet ; on coupe alors les porte-graines qu'on fait sécher sur le sol voisin avant de les rentrer pour les battre.

GOURMANDISE

Le spectacle n'est-il pas amusant de ces poneys à la taille lilliputienne qui s'ébattent nerveusement autour de leurs maîtres? La raison? C'est que, tout simplement, on leur te nd de succulents morceaux de sucre.

Radio

Vous entendrez demain :

. Tourv Eiffel. - 8 heures : Relais des P.T.T. 11 h. 30 à 11 h. 50: Cours; Auuouce de. l'heure. 12- heures : Prévisions metéo- rologicrues. 12, h. 25 . Heure musicale . luformaitions. 13 h. 25 . Chronique de '6- pargne. 13 h. 40 : Le quart d'heure . «tes anciens combattants. 16 heures : Cours. 16 h. 30 : Concert Pagdeloup. 17 h.: 45 : Jour- nal ' parlé. 19 h. 10: ' Prévisions météoro- logiques. 19 h. 20 : Journal parlé. 19 h. 45: Derniers disques parus.

Paris*P.T.T, - Sheures : Informations . ; Transmission de l'heure. 9 heures Concert. 11 h. 45 .. Causerie. 12 heures :1 Con- cert. 13 heures : Concert. 14 heures : La demi-heure .* enfantine. 14 h. 30 : Côncei t Pasdeloup. 18 h. 30 . Radio*Journal. 2o h;: ' Résultats sportifs. 20 h. 10 : Causerie..^.20 heures "15 'Chronique du combattant.

20 h. 30 : Causerie. 20 h. 45 : Soirée : La Poésie de la Neige ; Dans la neige (Char- le* René) : Miracle de neige (Eliane Greu- zc) ; JLe me^le (Théoptiile Gautier) ; I?leiir de neige (Ambroise Thomas) : Par un soit de mauve clarté . (Georges Lucca) ; Le ski (Louis Vauiiois) ; Ceux qui ne reviendront pas (Louis Vaunois) : Il neige (J. Fauré) ; Noël"de,neige (Félix Fourdraini) ; La neige (Alice .Héliodauroj ; Le pçème de la neige (France Lambert) . ; Ç'hante. » curé !, (Octave Charpentier) ; La neige danse (Claude De- bussy) : LVs flocons (Gustave I)oret) ; Sous la' neige fine (Guutave Doret) ; Dans l'inter- minable enmui (P. Verlaine) : Aubade (An- dré Romane) : Romance du Perce-Neige (Justin Clérfce) ; La neige (Léo Delibes) ; Mariage blanc (Octave Charpentier) ; La .neige (G. Bonnemour) ^ Cloches de Noël (Marc IJelmas) ; Rédemption (Rose Malha- mé) ; Flocons de velours (Paul Ricourt) : Il neige (Ch. Lecocq) ; Les flocons de neige (Sciiumann) 3\eige (Edwige Mayen) ; Au pays des neiges (André Wormser). A l'is- sue de la soirée : Informations ; Transmis- sion de l'heure et du' bulletin météorolo- gique. » Radiotélégraphie. 22 h. 30 : Concert des cosaques ? balalaïhistes. Musique de danse, jusqu'à 24. heures

Radio-Paris. . - .8 heures : Informations ; Revue de la presse. 8 h.' 30 ; Culture ph.v« sique. 12 heures ,: Causerie ; Concert. 12- li. 45 : Informations. 13 heures : Concert sym- phonique de phono. 14 heures : Musique enregistrée. 15 heures : Concert Lamoûreux: Symphonie héroïque (BeethoVen) ; Hahà- m:ra (L Aubert) ; Concerto en mi mineur (Chopin) .. Ibéria. (Albeniz). 17 ,heures : Mu- sique enregistrée. 18 heures : Communiqué agricole. 18 h. 35 : Phoho. 19 h. 30 : La journée économique et sociale ^ 'Informa- tions. 19 h. 115: Musique enregistrée. 19 h. ^0: Guignol. 20 heures : Concert. 20 h. 30. : La journée sportive ; La* chronique des sept. Reprise dû concert. 21 h. 15 : Revue de la presse ; Informations : Heure exacte.

21 h. 30 : Reprise du concert. 22 heures : Concert.

Lillo-P.T.T. - 9 h. 30 :/Causerie colom» bophile. 9 h. 35 : Cours d'anglais. 10 h. ô0: Concert dp.phono. 12 h. 30 . Coneert. 15 h.: Concert ; Causerie sportive. 20 heures : Concert. -,

Lyon-La Doua. - 12 heures : Relais de Paris-P.T.T 14 h. : Concert. 16 h. 30 i Concert Pasdeloup. 18 h. 30 : Radio-Journal. 20 heures Relais de Paris-P.T.T

Marsoille-P.T.T. - A partir de 13 heures : Retransmission des P.T.T. 14 h. 30 : Concert Ryuiphonique. 16 li. 30 : Concert Pasdeloup.

20 h. 30 : .Retransmission des P.T.T.

Toulouse-Pyrénées. - 14 h. 30 ; Concert.

16 h. 30 : Concert Pasdeloup. 18 h. 30 : Radio-Journal. 20 heures : Revue de la presse ; Dernières nouvelles : Bulletin mé- téorologique, ; Résultats des sports ; Infor- mations ; Communiqués. 21 heures : Con- cert d'orchestre symphonique.

Radio-Toulouse. - 13 heures ; Concert. 13 h. 30 : Foires et marchés ; Communi- qué météorologique ; Informations. 18 h. Î Musique de danse. 18 h 25 : Emission pho- tographique. 18 h. 35 : Musique de danse. 18 h. 50 ; Bourse du Commerce. 19 heures : Chants russes. 19 h. 15 : Informations.. 19 heures 30 : Musique de danse. 20 heures : Bourse ; Changes. 20 h 15 : Chansonnettes.

21 heures ;. Concert. 23 teures : Le journal de l'Afrique du Nord

Bordeaux. - 12 heures : Relais des P.T.T. 13 h. .30 gi, Concert. 14 h. 30 : Concert sym- phonique. 16 h. 30 : Concert Pasdeloup. 18 h 25' : Résultats sportifs. 18 h 30 : fia- dio-Journal. 20 heures : Le quart d'heure

de photographie.-2o hr^ . J^rogranime -des

spectacles ; Charade. ' â0 n, 35 : des

P.T.T. ; Concert. r$2 h'30 Qïf 23" heures Mu- sique de danse . -

Berlin. - 19 h. 45 : Concert Igor Strar vinsky. Puis dancing jusqu'à 23 h. 30.

Vienne; -h 17 h. 55 : Récitations. 19 h. 06 : Pièce radiophonique.

Bruxelles. - 17 heures : Danses. 18 h. : Trio 19 h. 30 ; Journal parlé. 20 h. 15 : Concert et dernières nouvelles.

Barcelone. - 20 heures : Ballets russes. Transmission du Li^eo.

Daventry - 21 heures : Concert mili- taire.

Budapest. - 19 h. 45 : Orchestre de l Opé- ra Royal. 21 h. 15 : Phono.

POUR LES REGIONS PAUVRES

L'ortie, plante fourragère

En Suéde, l'ortie est depuis long- temps cultivée comme plante fourra- gère, car élle a l'avantage de résister aux températures' extrêmes, aussi bien basses qu'élevées. On la sème en août- septembre: en mêlant la graine. à du sable pour la répandre plus uniformé- ment. On peut semer en lignes espa- cées de 12 i\ 15 cm. La plante ne de- mande aucun travail, aucun entretien, sauf un peu de fumier tous les trois ans, et peut donner trois coupes par an. Quelques heures après la fauche les poils piquants ont perdu leur liquide et sont devenus inoffensifs. Avant de le distribuer, agiter fortement le fourrage.

Il est 'riche en protéine et convient particulièrement aux vaches laitières dont il augmente le rendement en crème. Ne pas dé/passer cependant un- quart du poids de la ration. On peut leur préparer aussi une excellente in- fusion en versant sur le fourrage (Je l'eau chaude salée. Ce thé d'ortie est absorbé par elles très volontiers.

Les. porcs consomment également l'ortie, fraîche ou fanée, crue ou cuite. On peut la donner enfin aux poules, finement triturée et mélangée à leur pâtée. Elle favorise la ponte.

38 Feuilleton. du Populaire 25-1-30

LES RGUGGN-MACQUART

Utstotre naturelle et sociale d'une lainille sous le Second Empire

lu l@ su Sue uir des Daines

par Emile ZOLA

VI

Les protégés obtenaient quinze jours de vacances, qu'on ne leur payait pas. ce qui était une façon plus humaine de diminuer les frais. Du reste,- lés vendeurs acceptaient, leur situation précaire, sous le fouet de la nécessité et de l'habitude. De- puis leur débarquement à Paris, ils roulaient sur la place, ils commen- çaient leur apprentissage à droite, le finissaient à gauche, étaient ren- voyés ou s'en allaient d'eux-mêmes, tout d'un coup au hasard de l'inté- rêt. L'usine chômait, on supprimait 1= pain aux ouvriers ; et cela passait dans le branle indifférent de la ma- chine, le rouage inutile était tran- quillement îeté de côté, ainsi qu'une roue de fer, à laquelle on ne garde aucune reconnaissance des services rendus Tant pis 1 pour «eux qui ne

savaient pas se tailler leur part;!

Maintenant, les- rayons ? ne cau- saient plus d'autre chose. Chaque jour, de nouvelles histoires circu- laient. On nommait les vendeurs congédiés, comme, en temps d'épidé- mie. on compte les morts. Les châ- les et les lainages surtout furent éprouvés : sept commis y disparu- rent en une semaine. Puis, un dra- me bouleversa la lingerie, où une acheteuse s'était trouvée mal, en ac- cusant la demoiselle qui la servait de manger de l'ail ; et celle-ci fut chassée sur l'heure, bien que, peu nourrie et toujours affamée, elle achevât simplement * au comptoir toute une provision de croûtes de pain. La direction se montrait im- pitoyable, devant la moindre plainte des "clientes ; aucune excuse n'était admise, l'employé avait toujours cri, devait disparaître ainsi qu'un instrument léfectueux, nuisant au bon mécanisme de la vente ; et les camarades baissaient la tête, ne ten- taient même pas de le défendre. Dans la panique qui soufflait, cha- cun tremblait pour soi : Mignot, un îour qu'il sortait un paquet sous sa redingote, malgré le règlement, fail- it être surpris et se crut du. co'up sur le pavé ; Liénard, dont la pa- resse étint célèbre, dut à la . situa- tion de son père dans les nouveau- s f'e n'être pas mis à la porte', une après-midi que Bourdoncle le trouva dormant debout, entre deux piles de velours anglais. Mais les Lhomme surtout s'inquiétaient, s'attendaient chaque matin au renvoi de leur fils tber : on était très mécontent, de la façon dont il tenait sa. caisse, des femmes venaient le distraire : e-t

fols. madame Aurélie dut flé- chir la direction;

Cependant, Dénise, au milieu, de ce coup de balai, était si menacée, qu'elle vivait dans la continuelle at- tente d'une catastrophe. Elle avait beau être courageuse, lutter de toute su gaieté et de toute sa raison, pour *ie pas céder aux crises de sa nature tendra . des larmes l'aveuglaient dès qu'elle avait refermé ,1a .porte de sa chambre, elle se désolait, en se voyant' à la rue, - fâchée . avec son oncle, ne sachant où aller, sans un sou d'économie, et' ayant sur les biaâ les deux enfants. Les sensations des premières semaines renaissaient, il lui semblait être un grain de mil sous une meule puissante; et. c'était,, en. elle, un abandon-découragé, à se sentir si peu- de chose, duns cette grande machine qui l'écraserait avec sa tranquille indifférente.. Aucune i î lusion n'était possible :4 si l'on con- * ''diait une vendeuse des confec- tions, elle se trouvait désignée. Sans doute, pend - partie de. Ram-, :t. ces demoiselles avaient monté la teie 1 ue madame Aurélie, ? car cette dernière la traitait depuis lors d'un air de-sévérité où il entrait, comme «ne rancune On' rie lui par- donnait pas d'ailleurs d'être allée a Joinville, on voyait llà une. révolte, une façon de narguer ls comptoir tout entier en s'affichant dehors avec une demoiselle .du comptoir en, nemi. Jamais Denise n'avait plus souffert au rayon, et maintenant elle désespérait de le conquérir.

- Laissez-les., donc ? répétait Pauline, -des- poseuses qui sont bê- tes comme des oies !

Mais c'était justement ces allu-

res de dame qui intimidaient la jeune fille. Presque toutes les ven- deuses, dans leur frottement quo- tidien avec la clientèle riche, pre- naient des grâces, finissaient par être d'une classe vague, flottant en- tre l'ouvrière et la bourgeoise ; et, sous leur art de s'habiller, sous les manières et les phrases appri- ses, il n'y avait souvent qu'une ins- truction fausse, la' lecture des pe- tits journaux, des tirades de dra- me, toutes les sottises courantes du pavé de Paris.

- Vous savez,que la mal peignée a, un enfant, dit' un-matin Clara, en arrivant au rayon.

Et., comme on s'étonnait . - Puisque je l'ai vue hier soir qui promenait le mioche !... 'Elle doit le remiser quelque part.

A " deux - jours de là, Marguerite, en remontant de dîner donna une autre nouvelle

- C'est du propre, je viens de voir l'amant de la mal-peignée. Un ouvrier, imaginez-vous ! oui, un-sa- le, petit ouvrier, avec des cheveux jaunes, qui "la guettait travers les vitres.

Dès lors, ce lut une vérité acqui- se : Denise avait un manoeuvre pour amant; et cachait un enfant dans le quartier. On la cribla d'al , lusions -méchantes. '"La première fois qu'elle comprit, elle devint tou- te pâle, devant la monstruosité dt> pareilles suppositions. C'était, abo- minable, elle voulut s'excuser, elle balbutia :

- Mais ce sont ,mes frères 1

-- Oh ! _ses frères ! dit Clara de sa voix de blague. '

Il fallut que madame Aurélie in- tervint.

- Taisez-vous ! mesdemoiselles, vous feriez mieux de changer ces étiquettes... Mademoiselle Baudu est bien libre de se mal conduire dehors. Si elle travaillait ici, au moins i

Et cette défense sèche était une condamnation. La jeune fille, sufo- quêe comme si on l'avait accusée d'un crime, tâcha vainement d'ex- pliquer les faits. On riait, on haus- sait les épaules. Elle en garda une plaie vive au coeur, Deloche, lors- que le bruit se répandit, fut telle- ment indigné, qu'il parlait de gifler ces demoiselles des confections ; et, seule, la crainte de la compromettre le retint. Depuis la soirée de Join- ville, il avait pour elle un amour soumis, une amitité presque reli- gieuse, qu'il lui témoignait par ses ; regards*de bon chien Personne ne devait soupçonner leur affection, car 011 se serait moqué d'eux; mais cela 11e l'empêchait pas de rêver de brusques violences, le coup de poing vengeur, si jamais on s'atta- quait à elle devant lui.

Denise finit par ne plus répon- dre. C'était trop odieux, personne no le croirait. Quand une camara- de risquait une nouvelle allusion, elle se contentait, de la regarder fixement, d'un air triste et calme D'ailleurs, elle avait d'autres en- nuis, des soucis matériels qui la préoccupaient davantage. Jean con- tinuait à n'être pas raisonnable, il la harcelait toujours de demandes d'argent. Peu de semaines se pas- saient sans qu'elle reçût de lui tou-

te une histoire, en quatre pages ; et, quand lg vaguemestre de la mai- son lui remettait ces lettres d'une grosse écriture passionnée, elle se hâtait de les cacher dans sa poche, car les vendeuses affectaient de rire, en chantonnant des gaillardises.

Puis, après avoir inventé des pré- textes pour aller déchiffrer les let- tres à l'autre bout du magasin, elle était prise de terreurs : ce pauvre Jean lui semblait perdu. Toutes ks bourdes réussissaient auprès d elle, des aventures d'amour extraordinai- res, dont son ignorance de ces cho- ses exagérait encore les périle

C'étaient une pièce de quarante nous pour échapper à la jalousie d'une femme, et des cinq francs,...et des six francs qui devaient réparer l'honneur d'une pauvre fille, que son père tuerait sans cela. Alors, comme ses appointements et son tant pour cent rie suffisaient point, elle avait eu l'idée de chercher un petit travail, en dehors de son emploi. Elle s'en était ouverte à Robineau, qui lui restait sympathique, depuis leur première rencontre chez Vin- çard ; et il lui avait procuré des noeuds de cravate, à cinq sous la douzaine.

I.a nuit, de neuf heures à une heu- re, elle pouvait en coudre six douzai nés, ce qui lui faisait trente sous, sur lesquels il fallait déduire une bougie de quatre sous. Mais ces vingt-six sous par jour entretenaient Jean, elle ne se" plaignait pas du manque de sommeil, elle se serait estimée très heureuse, si une catas- trophe n'avait une fois encore bou- leversé son budget.

A la fin de la seconde quinzaine.

lorsqu'elle, s'était présentée chez l'entrepreneuse des noeuds de cra- vate elle avait trouvé porte close : une faillite, une banqueroute qui lui emportait dix-huit francs trente centimes, somme ? considérable, et sur laquelle, depuis huit jours, elle comptait absolument.

Toutes les misères du rayon dis- paraissaient devant ce désastre.

- Vous êtes-triste, lui dit Pauline qui la, rencontra dans la galerie cl' l'ameublement. Est-ce que vous âvpz besoin de quelque chose, dites ?

Mais Denise devait déjà douze francs à son amie. Elle répondit, 'en essayant de sourire :

- Nbn, merci... J'ai mal dormi, voilà tout.

(d suivre)

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Brochures de renseignement

Zûretti. - L'éducation nationale et le mouvement ouvrier en France,

franco . » 3 45

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l'école unique i 48

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la laïcité ? 175

Bouche I*e problème de l'éduca- tion ........ 13 »

Comité d'action. - L'école unique et , l'enseignement technique ...... 3 25

E. Lacore. ~ La. paix et l'école 0 65

Bauer (Otto), - Le Socialisme, la

religion et l'Eglise 16 5a

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La Vie Économique et Sociale

AD SUJET DES SCISSIONS SYNDICALES

Quelques mots de réponse à Chambellan*!

Ici, nous prenons notre temps : II' ne s'agit, pas d'une polémique exigeant des articles destinés à sa- tisfaire les besoins de l'actualité; il s'agit d'une contribution à la re- constitution possible de l'unité ou- vrière. C'est le cas <le dire que « rien ne sert de courir ».

Maurice Chambelland a bien vou- lu lire l'article que j'ai écrit dans le. Populaire du 4 janvier, au sujet des « scissions syndicales », et il a estimé utile d'en Darler aux lec- teurs du Cri du Peuple.

Il présente la chose sur un ton de bonne humeur et sous une forme très spirituelle. Je l'en félicite, car je n'aime pas les jeunes gens trop sérieux qui mâchent des cendres et grincent des dents chaque fois qu'ils doivent s'engager dans une discus- sion.

Je suis heureux également de voir qu'il n'a pas adopté la manière d'é- crire des professionnels de l'injure avec lesquels il s'est trouvé en con- tact et au milieu desquels il est encore tenu d'évoluer.

Je l'ai rencontré une seule fois en 1921, à la grève du textile des Vos- ges. Il m'avait laissé l'impression d'un jeune homme qui observait à froid et qui se méfiait de beaucoup de choses, mais j'avais gardé de sa personne physique un souvenir très agréable. Aussi les caricatures atro- ces que l'Humanité et la" Vie ouvriè- re ont donné de lui m'avaient in- quiété sur la manière dont il enten- dait la controverse journalistique.

Maintenant, je suis rassuré; ça va... ça va même très bien.

L'INTERPRETATION DES FAITS Nous n'interprétons pas les faits historiques de la même manière. Pour moi. ce sont les C.S.R. qui ont créé l'état de scission en 1924 et rendu inévitable la constitution de la C G.T.U. Pour lui, ce sont les exclusions qui ont provoqué la cas- sure et aussi le fait que la majorité confédérale craignait d'être mise eu minorité au Congrès de 1923.

Je maintiens mon point de vue, qui s'appuie sur...des faits et des actes réels, tandis que le point de vue de Chambelland recherche le con- cours des apparences^ et des suppo- sitions en s'égarant dans-le. domai- ne des hypothèses; .

Mon contradicteur 1 pense que ce sera beaucoup plus.clair lorsque la direction de la C.G.T.U. aura pubi le compte rendu ' sténographique - cl ;

congrès unitaire dé' 1921 plément historique apportera, dit-il la preuve qu'il y avait à ce moment du « scissionnisme de gauche ».

Ce complément est-il bien néces- saire ? Pour ma part, je n'y atta- che pas grande importance. Je n'ai jamais cru que la scission syndica- le était îe résultat direct des réso- lutions des congrès et des conseils nationaux. Elle n'est pas davantage Jci conséquence directe de quelques déclarations ou discours : elle est la conséquence d'une suite de faits, d'é- vénements, d'actes, de poussées dé- terminées par un ensemble de fac- teurs moraux agissant sur les es- prits et les coeurs La scission, c est le point culminant atteint par ^ un groupement d'hommes qui n'ont plus la possibilité de vivre ensem- ble; qui ne son! plus que des frères ennemis, des loups les uns pour les autres Faut-il te dire, mon cher Chambelland, que tout travail d'exé- gèse à ce sujet n'aboutit qu'a re- présente lei causes secondaires

La scission? Une famille qui ne s'entend plus, qui ne se comprend plus, qui ne peux plus s'entendre, qui 'ne peut plus se comprendre Et vous en êtes là. dans la C.G.T.U.

UNE HYPOTHESE Voyons, prenons ton "hypothèse pour vraie et admettons que la di- rection de la C.G.T. ait été battue. Aurions-nous empêché les commu- nistes d'agir comme ils l'ont fait? Non. n'est-ce pas ! En sorte que la scission serait venue autrement, par une autre forme de séparation. Ça, mon vieux Chambelland, c est la scission à ia manière de Tours, et cela s'appelle se faire voler sa mai- son son journal, sa caisse, et don- ner' des lanières aux cosaques pour

se faire fouetter. Nous n'avons pas commis cette sottise, voilà tout.

Vous voulez rester en la compa- gnie de citoyens avec lesquels j'ai le sentiment que vous ne pouvez plus vivre ? Vous êtes, par rapport à la C.G.T.U., à ce point culminant, à ce potentiel que j'indiquais tout à l'heure pour la C.G.T. Pourtant, vous persistez à croire que vous êtes capables de redresser le mouvement et de le soustraire à la direction politique communiste. Je doute que vous puissiez réussir, je doute que vous parveniez à autre chose qu ïi une séparation, mais en admettant le succès de votre entreprise, vous n'auriez pas servi l'unité ouvrière. Votre victoire à la C.G.T.U. la ren- forcerait, lui donnerait des effectifs, une action nouvelle, un programme. Est-ce que par là vous rapproche- riez l'heure de la fusion entre les deux C.G.T. ?

Est-ce que le redressement de ln C.G.T.U. aurait pour résultat d'ame- ner immédiatement la vieille C.G.T. à vos conceptions syndicalistes ? C n'est pas le bon chemin, pour abou- tir à l'unité'ouvrière

LA VRAIE ROUTE

Et les communistes, qu'en feriez- vous ? Où les mettriez-vous ? Us se- raient là, dans votre C.G.T.U. re- dressée et vous les entraîneriez avec vous vers la fusion avec l'ancienne ? Je répète que ce n'est pas le bon chemin, et je persiste à me déclarer partisan d'une C.G.T.U. communiste isolée, réduite à quelques bataillons de fanatiques, ayant le sentiment de l'obéissance et le culte de la dicta- ture.

Vous autres, syndicalistes révolu- tionnaires, libertaires, socialistes, communistes syndicalistes, la route de l'unité ouvrière vous conduit à la vieille C.G.T,

On n'agit pas à la fois dans deux maisons rivales, Chambelland, et si, comme tu le dis, le « néo-milleran- disme » a envahi la rue Lafayette, c'est là qu'il faut porter votre effort et votre jeunesse, en laissant les au- tres à leur démence obstinée.

G. D'HARNES. :

L'action syndicale des ouvriers boulangers de La Rochelle

J

%a ..Rochelle, 24 janvier (Populai- re) Une importante réunion cor- porative aura lieu demain di- manche 26 janvier, à 11 heures du matin, à Ici Maison des syndicats, rue Albert-ler, à La Rochelle.

Le camarade Amédée Cassé, se- crétaire du syndicat des ouvriers boulangers de Bordeaux, prendra la parole au nom de la Fédération na- tionale des travailleurs confédérés de l'Alimentation.

; En outre, cette réunion a pour but de grouper tous les travailleurs de la boulangerie dans le syndicat, afin qu'ils soient en mesure de défendre efficacement leurs intérêts généraux.

MM; les patrons agissent auprès des Pouvoirs publics dans le but de relever la prime à la cuisson et de retarder l'application des lois so- ciales.

Les ouvriers boulangers rochelais ne doivent pas rester en retard sur leurs camarades des autres villes. Ils ont pour devoir de rejoindre le syndicat, le seul organisme légal qui soit en mesure d'apporter une amé- lioration a leur sort.

ECOLE SOCIALISTE

Comme suite au cours du cama- rade Bracke, les élèves sont invités à traiter le sujet suivant ;

Résumer le cours.

Mardi 28 janvier Cours de Gaston LEVY

LA COOPERATION EN FRANCE

LES BATAILLES OUVRIERES

Les travailleurs du Livre lyonnais

rejettent les propositions patronales

Lyon, 24 janvier (Populaire). - Les grévistes du Livre, après avoir pris connaissance des propositions patronales, ont décidé, après un vote secret, de lès rejeter. Il ne semble pas que les pourparlers puissent con- tinuer de suite. La grève va donc se poursuivre.

LA GREVE

au " Petit Journal "

Il y a une quinzaine, à la suite d'un conflit, le prote était mis à pied pour un certain temps. Le ven- dredi 24, dix opérateurs et fonc- tionnaires reçurent une lettre de licenciement, sans auçun motif. A noter que les ouvriers avaient ac- cepté de travailler avec le prote et qu'ils étaient remerciés le jour même de sa rentrée. Devar,t une telle incorrection patronale, les ou- vriers ont cessé le travail. La tota- lité des équipes des journaux di- vers et quotidiens, ainsi que l'im- primerie commerciale, les mécani- ciens, monotypistes et correcteurs totalisent un nombre de 192 grévis- tes (syndiqués cégétistes et chré- tiens). Le mouvement purement professionnel vise à obtenir la li- berté syndicale et le respect des lois et la convention du Syndicat de la Presse.

600 lunetiers en grève à Morez

Lons-le-Saunier, 24 janvier. - La grève des ouvriers luhetiers de Mo- rez, a été votée au cours d'une réu- nion tenue hier au soir.

La cessation du trayail est com- plète depuis ce matin.

On compte six cents grévistes. Us réclament une augmentation de sa- laires. ..il sa; ,

Une grève de solidarité à Valenciennes

Lille, 24 janvier. '.& Pour protes- f ter contre la misé à: pied jusqu'à lundi d'une équipe de sept ouvriers, ! 250 ouvriers occupés dans une fa- | brique de fers à cheval de Valen- ciennes se sont mis en grève par solidarité. (Havas)

La Vie Socialiste

125, avenue de Wagram, Paris (18E)

SOMMAIRE DU NUMERO 174

' Décision prise et problème persis- tant, par Pierre Renaudel.

Le problème de la coalition en Fran- ce, par Karl Kautsky.

Jaurès et la conception socialiste de l'Etat, par Marcel Déat.

Petit Florilège antiparticipation niste.

Portrait de Jaurès.

Dessin de Groussier, par Jean Texier.

La Vie Politique : Chautemps après Daladier (Georges GOmbault).

Notre Vie Socialiste : Nous avons travaillé pour vous I A vous de travail- ler pour ta Vie Socialiste. Nos primes.

La Vie du Parti. : Après les derniers votes des Fédérations (H. H.) ; Remar- ques.

Dans lès Fédérations : Haute-Garon- ne : La motion de la majorité, Geor- ges Mauranges et la Troisième In- ternationale.

La Vie Internationale : Pour les So- cialistes tchécoslovaques, la participa- tion n'est pas un problème de doctri- ne, mais une question de force (Vassi- li Soukhomline).

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Le numéro : 1 fr. Abonnement . G a an, 40 fr. ; six mois, S2 fr.

EN GIRONDE

A L'ORGANISATION

PATRONALE opposons l'organisation ouvrière

Arcachon, 24 janvier (Populaire). - L'Union des syndicats ouvriers confédérés de la'Gironde avait orga- nisé l'autre samedi, sur le désir exprimé par l'Union locale d'Arca- chon, une importante réunion syndi- cale. Elle avait délégué pour la re- présenter le camarade Crouzillac, de l'Union des Commis, et Comptables. Après que le camarade Marraque, secrétaire de l'Union locale, eut ou- vert la séance, la parole fut-, immé- diatement donnée au délégué.

Crouzillac s'appliqua à démontrer la nécessité, pour les travailleurs, de rejoindre l'organisation syndica- le, seule capable, par ses efforts co- ordonnés, d'apporter aux travail- leurs des satisfactions auxquelles ils ont droit, dans la mesuré où les em- ployés et ouvriers sauront vouloir et manifester leur volonté d'aboutir.

A l'organisation syndicale patro- nale, solidement établie, toujours d'accord quand il s'agit d'exploiter le travail, il faut opposer l'orga- nisation ouvrière, non moins solide- ment assise, mais trop souvent dé- laissée par ceux qui en ont le plus grand besoin.

Augmentation de salaire, contrat de travail, semaine anglaise, amé- nagement de la journée de huit heures, doivent être les principales préoccupations des travailleurs.

Puis, en raison de la prochaine ap- plication de la loi sur les assuran- ces sociales, furent examinées les principales dispositions de cette der- nière : risques couverts, assurance obligatoire, assurance facultative.

Crouzillac démontra l'obligation morale pour les travailleurs d'adhé- rer à la Caisse « Le Travail », la seule sans parité patronale permet- tant aux employés de faire leurs af- faires eux-mêmes, de donner la me- sure de ce dont ils sont capables et manifester leur volonté que cette loi vraiment sociale ne devienne un nouveau moyen d'asservissement.

Après avoir répondu à diverses questions, la séance fut levée à 23 h. 30.

La " Bataille Socialiste "

Sommaire du numéro de janvier >

Ld Crise-socialiste (Pâul Faure); Le Collier de Perles (Bracke) ; La premiè- re session du Congrès fédéral (René Modiano) ; Notre projet de résolution (Zyromski) ; Texte de la résolution ; Le magnifique redressement de la Fé- dération du Gers ; Essayons de faire le voint... Tenir | (Marceau Pivert) ; La Vie internationale (Zyromski); Par- lement, Partis et Groupes (Louis Lé- vy) ; Quelques axes de rèférences (M. P.) : Dans la Côte-d'Or. - L'opinion d'un provincial (Charles Vèque) ; Un ordre du jour de la section de Salon- de-Provence.

Abonnements : Etranger : 15 francs ; France : 10 francs.

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La « Nouvelle Esmb Socialiste"

va reparaître

SON APPEL AUX MILITANTS

Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, la Nouvelle Revue Socialiste, après avoir dû interrompre pendant près d'une année! sa publication vient de reparaître.

S'on numéro de janvier est mis en vente et envoyé aujourd'hui à ses abonnés. Il est consacré aux principa- les questions actuelles du mouvement socialiste international. Cependant, en ce qui concerne le problème de la par- ticipation, étant donné que les mili- tants ont été sursaturés d'arguments, de controverses et de documents, il a paru à. la rédaction de la N.R.S. qu'il serait préférable en l'état actuel des choses d'attendre les résultats du Con- grès, dont elle publiera compte rendu et commentaires appropriés.

L,a spéculation s'organise

' OU II EST QUESTION

DELA "MULTIPLICATIONEN CASCADES'' D0 COUT DES ASSURANCES SOCIALES

La formule est de M. Gignoux, que l'on connaît pour un porte- parole autorisé du patronat, tant, à la Chambre des Députés que dans les colonnes dé la Journée In- dustrielle.

U y commentait chaleureusement l'autre jour, la toute récente lettre adressée au: chef du Gouvernement par le président de Confédéra- tion générale de la Production : On sait que ' ce document se borne à prédire à brève échéance la ruine de notre économie nationale si le Sénat n'apporte point de sérieuses modifications à la loi sur. les Assu- rances sociales qui doit entre? en application dans une dizaine de jours.

M. Gignoux renchérit sur ce thè- me. Il écrit notamment :

Si, à un stade donné de la fabri- cation, le coût de " l assurance est relativement modeste, sa multipli- cation en cascades jusqu'au moment où le produit arrivera au consom- mateur totalisera sans nul doute un renchérissement important.

C'est là qu'est le danger, ajoute le député de la Loire.

Et, bien qui: déplorant semblable conséquence, il paraît néanmoins trouver la chose en elle même as- sez naturelle.

# * »

Je me suis fait expliquer par un honorable commerçant de mcïî quartier comment pourrait bien jouer ce mécanisme de « multipli- cation en cascades » du coût des Assurances sociales, -M

- Le pourcentage initial d'aug- mentation subi par un produit quel- conque au sortir de la fabrication, me dit celui-ci, s'accroîtra évi- demment selon le nombre des in- termédiaires qye ce produit rencon- trera avant d'atteindre la consom- mation.

Mais, continua-t-il, ne vous atten- dez point à ce que ces intermédiai- res se contentent simplement d'a- jouter à leur prix de vente le chif- fre exact de la majoration qu'ils subiront sur leur prix d'achat joint aux charges que leur impose la nfl en tant qu'assujettis comme em- ployeurs. Ça n'est point la règle et ce serait contraire aux usages com- merciaux les plus élémentaires. Non. les intermédiaires, l'un après l'autre, s'appliqueront?-d'abord scru- puleusement à multiplier leur prix de vente par le pourcentage d'aug- mentation imposé à leur prix d'a- ensuite .ils majoreront le chif fre "ainsi obtenu afin de -récupérer les charges personnelle^ que lëur impose la loi pour leurs employés.

- De sorte qu'en tout état de cause leur marge bénéficiaire s'en trouvera proportionnellement ac- crue.

- Que voulez-vous, c'est le com- merce

-- Reste à savoir si, en bas de l'échelle, le consommateur pourra tenir le coup ?

Mon interlocuteur ne m'a pas ré- pondu.

* * *

J'ai fort bien compris l'ingénieux mécanisme de la « multiplication en cascades » du coût des Assuran- ces sociales.

Ainsi, comme M. Gignoux, la plupart de ceux qui sont assujettis a la loi en tant qu'employeurs dans l'industrie ou le commerce, trou- vent cela tout à fait normal. C'est le consommateur qui doit faire les frais de la réforme. La' marge bé- néficiaire doit rester intacte , mieux, elle doit augmenter.

Elle ne peut pas ne pas augmen- ter, puisque c'est l'usage, c'est la règle du jeu, ainsi que nie l'affir- mait l'honnête négociant dont il est question plus haut

Donc, nous sommes fixés.

Maintenant, il s'agit de se défen- dre.

En réponse à cet état d'esprit, cyniquement avoué par les uns, naï- vement par les autres, les parti- sans de la réforme et surtout les travailleurs appelés à èn bénéficier doivent affirmer plus que jamais que c'est avant tout sur la marge bénéficiaire que doit être prélevé le 1 coût des Assurances sociales.

C'est à tous ceux qui exploitent le' travail des autres, à quelque ti- tre: et à quelque degré que ce soit, que doit » être présentée la note à payer pour l'entretien et l'amortis- sement du matériel humain.

Plus que jamais, les travailleurs doivent affirmer également leur vo- lonté de résister à l'avilissement du pouvoir d'achat de leur salaire déjà notoirement insuffisante par rapport au coût actuel de vie.

Au reste, les adversaires de la ré- forme, qui jouent actuellement la carte de l'élévation du coût de la vie, doivent bien se douter cepen- dant qu'il en résulterait une crise de sous-consommation et' que cela n'arrangerait point les choses.

Mais quoi que nous puissions dire et faire, il est visible que la spécu- lation s'organise. Dans certains mi- lieux, on se frotte les mains, es- comptant la hausse des prix.

Contre cette menace à peine dé- guisée, quelle va être l'attitude des Pouvoirs publics ?

Ceux-ci doivent dire s'ils enten- dent résisVr à la spéculation où s'ils vont lui laisser le champ libre.

Raymond BOUYER

Chez les Victimes de la guerre

LA SOCIETE NATIONALE « AIDE ET PROTECTION » ORGANISE UNE FETE DE SOLIDARITE

La société Nationale de secours

mutuels « Aide et Protection », qui groupe dans son sein anciens com- battants, veuves et orphelins de guerre, possède un dispensaire d'hy- giène sociale et antituberculeux.

Elle désire créer un sanatorium.

A cet effet tant pour le dévelop- pement du dispensaire que pour la création du sanatorium, « Aide et Protection » organise, pour le sa- medi 15 février prochain, une gran- de fête de nuit gui ne manquera pas d'intérêt.

Le prix d'entrée est fixé à 10 frsî Les cartes prises à l'avance donnent droit à 20 pour cent de réduction.

Un meeting de fonctionnaires

Pour protester . contre la politique gouvernementale" én matière de "re- valorisation dé. traitements, I

Pour demander le doublement des indemnités familiales, la revalorisa- tion de l'indemnité de résidence en même temps que la modification de son mode d'attribution.

Pour demander également qu'une amnistie complète soit votée par le Parlement,

La Fédération autonome des syn- dicats de fonctionnaires tiendra de- main tin vaste meeting, salle du Grand-Orient, 16, rue Cadet.

Elle y invite tous les fonctionnai- res, sans distinction de tendance.

Le " Drapeau Rouge "

Le DRapeau Rouge, c'est le titre du journal mensuel que viennent de fon- der nos jeunes amis de la Jeunesse socialiste du Puy-de-Dôme.

Notre confrère se propose de mener une ardente propagande. Nous lui pré- sentons nos voeux de succès.

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Cartes postales de nos Militants

Nouvelles éditions : Paul Faure, Séverao, Compère-Morel, Bracke, Renaudel Vincent Auriol.

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LES MARTYRS DU ML

Les syndicats confédérés du Rhône réclament une enquête sur les causes d'une explosion

Trois ouvriers avaient été tués

Lyon, 24 janvier (Populaire). - Une très'grave explosion a eu lieu aux usines Gignoux et Barbiziat, Trois ouvriers ont été tués par une explosion de fulmicoton. A la suite de ce drame du travail, qui fut précédé, il y a déjà six mois, d'une catastrophe qui'eût pu servir d'avertissement, l'Union des syndi- cats confédérés du Rhône a adressé la lettre suivante au préfet du Rhône ;

A Monsieur Valette Préfet du Rhône.

Monsieur le Préfet,

L'Union des syndicats confédérés a l'honneur de vous faire connaître l'é- motion que soulève dans les milieux ouvriers l'explosion survenue à la Maison Gignoux et Barbiziat.

Cette catastrophe suivant de si près celle survenue dans la même maison, ne saurait Être couverte par la sim- ple fatalité qui trop souvent abrite les erreurs, les oublis et les fautes les plus graves.

La vie des travailleurs est la rançon trop fréquente des fabrica- tions aux préparations insuffisamment connues, des essais téméraires prati- qués pour le succès des entreprises, pour que nous réclamions, Monsieur le Préfet, une enquête sérieuse et des conclusions publiques.

L'Union des syndicats confédérés a déjà maintes fois réclamé, avec la C. G. T., la création d'un véritable servi- ce de contrôle adjoint à l'inspection du travail ; elle réclame aujourd'hui en espérant que l'insuffisance de la législation française dans ce domaine ne fera pas écarter sa demande, qu'un de ses représentants puisse partici- per à l'enquête ; les victimes d'hier, d'aujourd'hui et la sécurité de tous appelant une enquête sévère, avec des conclusions au grand jour.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l'assurance de nos sentiments dis- tingués.

Le secrétaire général : M. VIVIER-MERLE

Cbez les ouvriers passementiers

Les ouvriers passementiers, réunis en assemblée- générale le 23 janvier, Après avoir entendu le rapport fi- nancier et le rapport moral,

Renouvellent la confiance au ca- marade G. Guiber, qui dirigé lë" syn- dicat depuis l'année 1900, et, en rai- son de sa non réélection au secréta- riat de la Bourse du Travail, le signent comme- permanent appointé du syndicat; ce dernier fera les sa orifices nécessaires.

L'assemblée générale remercie également le camarade Sergent, tré- sorier du syndicat, lui renouvelle sa confiance, et désigne le camarade Roger comme secrétaire-adjoint.

Fédération des Coopératives

de la Région parisienne

Siège social, 85, rue Chariot, Paris (3°)

Centre de culture

DEMAIN

Série A. - année Premières civilisations historiques. I,'Egypte : milieu géographique, les peuples, les migrations des peuples, lo travail, l'art. Visite au Musée du Louvre. Conférencier : M. le profes- seur Morin Jean.

Rendez-vous à 9 h. 45, côté Saint- Germain-l'Auxerrois, porte des Egyp- tiens.

Série A. - 2° année Premières civilisations historiques : L'Inde, religions et philosophies. Vi- site au Musée Guimet. Conférencier : M. Stem, conservateur du Musée.

Rendez-vous à 9 h. 45, station de métro, place d'Iéna.

Série A. - 3« année Les peuples d'Extrême-Orient. Vues d'ensemble sur l'art. Visite au Musée Cernuschi. Conférèncier : M. D'Ar- denne de Tizac.

Rendez-vous à 9 h. 45, square Mon- ceau, avenue Velasquez.

Le capitalisme...

Le film sonore est à la mode. Je me demande souvent pourquoi. Mais je m'avise que je n'ai pas le droit de me le demander, du moins à cette place, où là discipline veut que je traite les questions du point de vue économique.

J'abandonne donc le film sonore en

tant qu'art, . .,

Mais je puis bien dire, brièvement, ne serait-ce que pour me justifier au- près des techniciens de l'écran, que le cinéma, considéré il y a trente ans comme un spectacle forain, puis comme un art, devient aujourd hui une industrie. Et même cette indus- trio occupe, soit dit en passant, le deuxième rang aux Etats-Unis, im- médiatement après celle de l'acier.

Ainsi, le capital investi dans 1 in- dustrie cinématographique mondiale atteint près de o milliards de dollars; disons pour l'Amérique, 1 milliard et demi de dollars; pour l'Europe un milliard de dollars, ou 25 milliards de francs, dont 4 pour la France, 8 pour l'Allemagne, 4 pour l'Angleter- re 5 pour la Russie, 4 pour tout le reste des Etats européens.

Aux Etats-Unis, l'industrie se trou- ve trustée; il y a deux villes où l'on s'occupe de cinéma. Les banquiers sont à New- York, les artistes à Hol- lywood En Europe, c'est l'émiette- ment. En gros, on peut dire qu'il existe aux Etats-Unis quatre ou cinq f nids groupe? d'entreprises ciné- l '«graphiques.

Tout d'abord un monstre : la Fox- Film, au capital de 21252 millions de dollars,» qui contrôle la Metro-Gold- wyn. En face le groupe rival, celui de la Warner Brothers, qui contrôle la First National et la Stanley Com- pany. Douze cents salles à ia Fox, 800 à la Warner. Puis vient la Para- mount, avec 6 à 700 salles; et enfin le cortège des étoiles de deuxième grandeur : United Artists, Pathé, Universal.

Tout ce monde-là, ou à peu près, se fournit en pellicules à la Eastman Kodak Company.

.L'apparition du film sonore a tout remué, tout révolutionné.

Les débuts du film sonore aux Etats-Unis remontent aux recherches et aux expériences d'Edison et de Lee de Forest. Mais c'est en 1926 que les premiers résultats tangibles ont été obtenus, par la Western Electric. Celle-ci en profita pour essayer de s'aboucher avec les grandes sociétés cinématographiques, mais celles-ci, qui avaient déjà fait des expériences malheureuses dans ce sens, se mon- traient peu soucieuses de courir de nouveaux risques.

Seule Warner Brothers fit excep- tion. Elle n'occupait pas alors la si tuation de premier plan dont elle jouit aujourd'hui et, dans l'aven- ture qu'elle courait ainsi, elle avait, quoi qu'il arrivât, plus à gagner qu'à perdre. Cette firme choisit, parmi les deux procédés de la Western Elec- tric, celui qui repose sur l'enregis-

NOTES ECONOMIQUES

trement séparé du son et de l'image (système Vitaphone), Le contrat passé avec la Western Electric don- nait. à Warner Brothers l'exclusivité pour l'usage de ces licences.

En août 1926 parut le premier film sonore, qui comportait d'ailleurs non un dialogue, mais seulement un ac- compagnement musical. Le suecès ne fut pas décisif et les rivaux de la Warner Brothers persistèrent dans leur abstention. D'ailleurs la General Electric et Westinghouse publièrent un communiqué annonçant qu'eux aussi avaient élaboré un procédé, qui présentait, disaient-ils, des avan- tages très' nets par rapport au sys- tème de la Western Electric.

Inquiétée par ce nouvel aspect de la situation, la Western Electric réussit à modifier son contrat avec Warner Brothers, de façon à ne plus accorder à ce dernier l'exclusivité du procédé Vitaphone.

* * *

Qu'est-ce au juste et en bref cette Western Electric ? J'en ai souvent parlé; et ceux qui ont la patience de suivre mes chroniques, se rappellent peut-être mes campagnes au sujet des téléphones automatiques et de la Radio-diffusion. Voici quelques nou- veaux renseignements que le Bulle- tin Quotid, en tire du Berliner Borsen Kurier :

La Western Electric Co Inc. est contrôlée uar la A, T. T. (American

Téléphoné and Telegraph Co), qui possède 98 pour cent de ses actions. Bien avant les débuts du film so- nore, un lien étroit réunissait déjà ces deux sociétés, et même actuelle- ment la fabrication des appareils pour films.sonores ne vient nulle- ment au premier plan de leur acti- vité. Les deux firmes se sont enten- dues il y a déjà longtemps pour uni- fier la fabrication du matériel pour la télégraphie et la téléphonie. La Western Electric obtint, en fait, si- non en droit, le monopole de la pro- duction pour les vingt-quatre filiales régionales de l'A. T. T. et, en revan- che, s'engageait à ne plus travailler que pour le système Bell, employé par l'A. T. T.

Pour le dernier exercice le chiffre d'affaires total de la Western Elec- tric a atteint 288 millions de dollars. Pour l'année 1929 ce chiffre sera dé- passé vraisemblablement de 65 pour cent. Une troisième fabrique est éri- gée actuellement à Point Breeze, à Baltimore (Maryland), pour les câ- bles téléphoniques. En août IÔ29 la Western Electric occupait 77.000 ou- vriers ou employés, soit 72 pour cent de plus que treize mois auparavant. Une fois que la fabrique de Point Breeze sera mise en marche et tra- vaillera de concert avec celles de Hawthorne et de Kerney, le chiffre total du personnel pourra, avec un travail normal, atteindre 110.000.

D'après les déclarations du président de la société, la valeur de la produc- tion maxima approchera bientôt de 510 millions de dollars.

Sur les 77-000 ouvriers de la Wes- tern Electric, 6 à 7.000 seulement tra- vaillent pour le film sonore. La Wes- tern fabrique deux sortes d'appareils, le Vitaphone et le Movietone.

En 1927, la Fox Film Corp. se dé- cida à traiter avec la Electrical Re- search Products, la filiale de la Wes- tern Electric. La Fox Film avait fon- dé, d'accord avec l'inventeur Case, la Fox Case Co. Mais cette société se trouva dans l'impossibilité de pour- suivre ses travaux, en particulier pour l'amplification du son, sans em- piéter sur les brevets de la Western Electric. Aussi la Fox Film finit par acquérir un des procédés dé la Wes- tern Electric, mais, à la différence de Warner Brothers èlle se décida pour le second, qui implique l'enre- gistrement du son sur la pellicule ci- nématographique elle-même (système Movietone).

* * *

C'est au début de 1928 que se pro- duisit un fait décisif. Les «Big Five» de l'industrie cinématographique. (Paramount, Métro Goldwyn, First National, United Artists et Univer- sal) instituèrent une « commission du film sonore ». qui devait examiner et comparer, de tous les points de vue, lès procédés de la Western Electric

...du film sonore

et de General Electric, Westinghou- se. Cette commission se prononça en faveur du système de la Western Electric et plaça des commandes pour plusieurs millions de dollars. Aussitôt les salles de représentation suivirent le mouvement et commen- cèrent à commander des appareils de projection pour films sonores.

Le brusque afflux de commandes qui se produisit alors pour ces appa- reils de projection obligea la Wes- tern Electric à demander de longs délais de livraison. Comme, d'autre part, elle demandait des prix élevés (le moindre appareil de reproduc- tion, loué pour dix ans, revenait à 6.000 dollars), de nombreuses petites firmes cherchèrent à s'intéresser à cette branche, offrant des prix plus bas et des délais de livraison moin- dres. Parmi elles citons Hanaphone, Royal Ampletone, Dramaphone, etc... Mais beaucoup d'entre ces firmes, n'ayant que des capitaux insuffi- sants sont, à l'heure actuelle, élimi- nées.

Ainsi donc, la Western Electric fournit les deux grandes entreprises américaines : la Fox Film et la War- ner.

* * *

Mais ,si la position de la Western Electric sur le marché américain est prépondérante, elle n'est cependant pas incontestée. La General Electric et Westinghouse, repoussées par les « Bis- Five ». n'ont na* abandonné la

lutte. Au début de 1928 ils ont fondé, d'accord avec la R, C. A. (Radio Corporation of America), la R.C.A. Photophone Inc. pour l'exploitation commerciale de leurs appareils.

A côté de la Western Electric et de la R. C. A. il faut faire une place sur le marché américain au groupe Schlesinger, qui a réuni ses intérêts, dans le domaine de la fabrication et du commerce, dans la Généra] Tal- king Pictures Corp. à New-York. Cette société a acquis tous les brevets et les biens de la De Forest Phono- films Inc., et fabrique aussi bien des appareils d'enregistrement que des appareils de projection. Sa situation n'est pas claire, attendu qu'elle est impliquée dans toute une série de procès relatifs à des brevets.

Telle est, sommairement exposée, la situation du capitalisme cinémato- graphique en Amérique. D'un côté la Western, alimentant en procédé Vi- taphone la Fox Film, et en procédé Movietone la Warner. A l'autre la Radio Corporation, filiale de la Ge- neral Electric, ravitaillant en procé- dé Photophone diverses sociétés se- condaires.

Sur le continent européen, la Wes- tern, qui est en passe de chasser d'Amérique tous ses concurrents, va se heurter au groupe germano-néer- landais Kuchenmeister.

Et cela nous promet bien des com- bats financiers. Puisse l'art cinéma tographique en profiter ! J. ]VJ,


NOTULES

Un grand club bourgeois vient de lever L'étadard de la révolté. Mécon- tent de la nan qualification de Rous- s&âu et de Chapuis le C.A.S.G. menace de quitter la 2 E.A. Il pense, avec les nombreuses filiales de la Société Géné- rale dont il est l'émanation, créer un nouveau groupement athlétique.

' "Le C.A..G. prétend avoir lait de gros 'sacrifices en faveux du iport pédestre Cela signifié qu'il a acheté bon prix des athlètes cotés, formés par d'autres clubs et que grâce à. sa baguette dotée, il a transformé les jardiniers, les mi- neurs et lés. manoeuvres en employés de banque.

V 'Si le club d'Auteuil donne suite à sa menace, il sera, durant un temps, pri- vé de compétitions. Qu'il profite donc de. ce délai et des sommes importantes dont il dispose pour faire du stade Jean-Bouin un terrain véritable d'en- traînement ? et non un stade spectacu- laire servant vingt fois, par an. Ce sera, autrement utile que de racoler, un demi- quarteron d'as.

.Mais le C.A.S.G. n'en est pas encore là. Car, s'il pari de la 2 F.A. celle-ci peut demander, au Ç.N S., de l'obliger, à-quitter la 2 F.R:. la 3 F:A., les fédé- rations de tennis et de hockey. El les « banquiers » n'auront guère de possi- bilité d'assurer la vie de leurs sections dans ces différentes branches sporti- iles.

; D'autre part, que deviendrait le pacte passé avec le Racing Club, dans le cas cil la, rupture C.A.S.G.-2 F.A. sezait consommée.

Mais exécutée ou non, la menace montre bien le malaise.qui pèse actuel- lement sur le sport bourgeois et que nous n'avons pas cessé de signaler ici.

P. M.

UNION des SOCIÉTÉS sportives et gymniques du travail

BASKET-BALL Matches du 26 janvier r/'A Issy. - <38. boulevard Galliêni, train 126. à 14 heures, S. Issy (3) con- tre C.A.O. 12° (3). Arbitre : Debet.

- A H h. 45, C.A.O. 12e (1) contre Drancy (1). Arbitre : Fouace.

- À 15 h. 30, S.C. Issy (1) contre S.C. Est (1). Arbitre : Freschard.

A Boulogne. - Avenue de la Reine, porte de Saint-Cloud, à 14 heures, C.A. O. -12° (R) contre Drancy (2). Arbitre :

Cherche

- A 14 h. 45. C.S.O. Boulogne (1) contre U.S.O. Malakoff (1). Arbitre : Pierre.

- A 15 h. 30, C.S.O. Boulogne (2) contre C.A.O. 12» (4). Arbitre : oeriec- kelbergh.

A Alfortville. - Quai Blanqui, tram 34. à 14 h. 30. R.S.C, Marne (1) contre Alfortville (1). Arbitre: : André.

- A 15 h. 15, S.C. Issy ' (R) contre Alfortville (R). Arbitre : Goulin.

. A Malakoff. - Rue Augustin-Dumont., trams 126 et x7, à 14 h. 30, A.S T. Ar- genteuil contre U.S.O. Malakoff (2). Arbitre : B.F. Cherche.,-

Au Perreux. - Qu'ai. de l'Artois, 68, trams 6 B et 120. Â 15 heures R.S.C. Marne (2) contre. Drancy (3) Arbitre : Goumont.

* * *

CROSS-COUNTRY Le Challenge Feugères

C'est demain que le C.A.O. 12= orga- nise. à Polangis, son annuel challenge Feugères. Cotte épreuve comptera éga- lement, pour les Coupes du (Comité et d'Encouragement de la Seine.

LE DINER DU C.R.

,Ce soir, à 20 heures précises, à la Taverne de Paris, 23, place de la Ré- publique. aura lieu le dîner du C.R., qui "sera présidé par notre camarade Ch. Auray. Coût : 25 francs, service compris.

* * *

CYCLISME Demain, sortie cyclotouristique, sous la conduite de Marius Borne.

Rendez-vous à 7 h. 15. Porte Dorée, café Meynier, Villeneuve-Saint-Geor- ges, Montgeron, Fontaine-le-Port. Dé- jeuner chez Vallois, 89, rue Grande, â Fontainebleau (prix spéciaux). Visite du château. Retour par la forêt, Cor- beil. vers 18 heures.

* * *

Section cycliste du C.A. 19° Demain, sortie sous la direction de Marcel Gobillot. Rendez-vous 34, rue de Flandre, à 7 h. 15. retour à Paris à 11 h. 30.

Les camarades sont priés de consul- ter la rubrique cycliste du Populaire, en vue de la course le Meilleur Grim- peur, qui aura lieu le 2 février.

* * *

CYCLO-TOURISME La commission cycliste de l'Union avant' constaté le succès de plus pu plus grand obtenu par ses sorties,tou- ristes. vient de nommer une spus-com- mission qui, sous la direction de Ma- rius Borne et de Pruneau, organisera des sorties touristes si .possible tous les dimanches. Ces sorties seront agré- mentées de causeries sur les sites o pays traversés, ce qui les rendra plus intéressantes et plus suivies.

Cette commission compte également organiser des brevets d'audax réservés aux licenciés de l'U.S'.S G.T. sur 50, 75, 100. 150 et 200 kilomètres. Une licence spéciale sera délivrée pour cette caté- gorie d'adhérents- à l'U.S.S.G.T. com- me pour le cyclo-tourisme, au prix cie 8 francs par an. Les cyclo-touristes pourront également bénéficier de l'as- surance de l'U.S.S.G.T., moyennant le versement de la prime de 16. francs.

Le droit d'affiliation pour les clubs qui voudraient adhérer, à. l'U.S.S.G.T. est de 20 francs par an

Pour tous renseignements, s'adres- ser tous les mercredis soirs,- à la com- mission cycliste, au siège de l'U.S.S. G.T.. 2, rue Biscorn'et, Paris (12e), de 21 heures à, 23 heures.

Nouvelles de partout

Tennis

Au Sporting, rue de Saussure, Féret ;t battu Glasser, de Buzelet a pris le meilleur sur Boussus et Borotra a dis- posé de Martin-Legeay.

Mme Von Reznizeck a battu Mlle Ro- sambert en demi-finale du simple da- mes, tandis que Mlles Rosambert et Claude Anet l'emportaient sur Mlles Neufeld et Adamoff.

Boxe

Mercredi. îi la «aile VVagram, Thil rencontrera Marin en match revanche.

* * »

Rencontres à venir : à Milan; le 26 janvier, Gandon-jacovacci ; à Anvers; le 28 janvier, Julien Verbist contre Frans Machtens, pour le titre belge des plumes ; à Joliment, le 28 janvier, De* grave contre Petit Biquet, pour le'ti- tre belge des coqs ; à Bruxelles, le 5 lévrier, Philippe Rotn contre Fernand Desmet pour Je titre européen des wel- ters.

* * *

Young Corbett a battu Babe Ander- son aux points.

Football

La rencontre Italie (B) France du

Bourse de Paris du 24 Janvier 1930

i

[ (jours Cours Louis cours VALEURS (le lo du VALEURS lie la du veille |our veille oui

3 0/0 88 85 89 74 JU10 B 0/0 r. 6 4U0 Ir 332 . 331 ..

6^0/0 19Î2 amortissable...... ........ _ quarts r. û too fr 81 50 13 .

Banque de FraNce (nom.)... 25725 25800 luia 3 o/o r. a soo t r 27U i7u ..

- de l'Algérie nom... I72sa 17iSa jaiu 5 0/0 r a 600 fr... 498.. 499..

- Nationale de Crédit.. 168a 1i60 _ cinquième» r. a 1110 fr 98 50 .

- de Paris er> Pays-Bas. 3^5 3200 . MKt 5 3/'i 0/0 r i ajo fr

- Transatlantique ...... U24 . 1124 . - cluquièmes 1 & 100 fr

- de l'Union Paris...... 22EO . 2290 . 1»Stl 6 0/0 dêc, r. i 500 fr.. 530 . 521

Compagnie Algérienne 2455 2455 . lShU 6 0/0 déc r. à 500 fr.. £25 . 524 .

Comptoir Lyon-Alemand ... 1l8u 1177 .. is«4 t> 0/0 dêc r. a soo fr.. 525 515 Compt National d Escompte 2100 2ic0 .. i!«4 6 1/3 0/0 r. A SIX) fr.. 514 513 .. Crêû commercial de France 166u 1650 . lfl.a , 0/0 (Métr ) r. A 500 fr'. 530 t26 Crédit foncier de k rance . 575U 5710 ..

- foncier de 1 Indochine ,.15 , 60a.. CREDIT FONCIER t. Lyonnais 3310 . 3300 ..

- Mobilier Français 926 . 825 . Com 1879 i 60 U/0 r. 500 fr. 500 .. 502 .

Société Générale (nom.) 1S05 . 1804 . - c""! r. 100 Ir.... no . 1u/ ..

Reute Foncière 1331 1332 . F°uc «W a 0/0 r, a ooo fr.. 502 . 506 ..

Société Générale Foncière.. 649 640 .. Cow isso 3 0/0 r. » 500 fr.. âOi 500 .

Sue» 21200 21300 . fonc 1883 3 0/0 r. a 5U0 fr. 360 .. ù65 ..

Est 1170 I1b0 .. ~ 1835 60 0/0 a 500 fr 372.. 370..

Lyon »............'. ..'m.. 1555 j 1551 . COUl 1801 3 0/0 r, a 400 fr. 330 .- 330

Midi 12)6 . 129s . Coin I81W i 60 0/0 r a 500 fr. 390 . 331 ..

Nord 2660 . 2560 Fonc usai ï 30 0/0 r. &00 fr. 3t2 . 386 .

Orléans 1450 . 1450 . corn isoa -i 00 0/0 r 600 fr 382 .. 372 50

Sauta-fe (Ci» Fr. Ch fer P-l 2t50 . 2920 . Fonc. 1M03 3 0/0 r. â 500 fr 415 .. <,19 ..

Métropolitain de Paris 1375 . 1400 . corn 1900 s »/0 t. ù 500 fr 404 .. 398 .,

Distrib Paris d'Electricité. 3200 319a . Fonc 19U0 3 0/0 r. a iâO fr 212 .. 211 .

Electricité 10» Uêli d') 3740 3/15 Com 1UIS 3 0/0 r. u *50 fr 215 .. i13 .

Energ Elect. Littor. Médit 146O 1441 . Fonc 1013 3 l /.) r. â 5<X) fr 420 422 . Energ Electr Nord-France 1230 . 1230 - é 0/0 r. a 500 fr 404 50 469 Thomson-Houston Ï280 1289 Emp 1017 5 1/ït â 300 fr. 310 303

3 0/0 amortissable........... 91 25 92 10 Oom. 1W0 .. 1/2 r. a 500 fr. 51,3 523

3 »/-j 0/0 amortissable 94 75 96 30 Com. tswo 6 t'il r. a 500 fr 523 m

6 O/O 1916-1916 105 75 105 15 Ci>m 192V 6 0/0 r a 50u fr. 513 .. 511 ..

t 0/0 1017 - 100 25 100 25 - 10-23 8 0/0 r. a 500 fr 512 512

« O/O 1018. 99 35 99 60 Emp 10*6 7 0/0 r. a 1.000 fr 730 . 731 .

6 0/0 -, 103 60 103 75 Com HK7 7 0/0 r a 600 fr 593 .. 592 ..

4 0/0'IM5 (gar. et»'.) 128 7o 128 70 Bons 100 tr 1887 au port.. 70 50 70 50

fi 0/0 19*7 amort.. 109 60 109 70 - 10® fr. 1888 au port . 71 71 75

Bons Trésor février 1943 Panama tS. clv ob.) b. lots 133 .. 132 50

I SO/0 'S.'"": 722':: '722'.': ; REMBOURSABLES

- 7 0/0 10*6 564 564 .. A 50O FRANCS

_ 7 0/0 1.1W7 578 .. 580

Obligations 6 0/0 1927 514 .. M 4 50 6 554 .. 555 .

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Madagascar 1897 „ . . ... - J »}» 466 .. 466

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Maroc 4 0/0 494.. 494 .. - » 0/0 Fusiot. 39, 397

M - . 6 U/,, Î913..... i20.. 523 . - 3 0/0 Fusion nouv... 3B8 .. 397

Tunis ' 11/0 18Ô* 370 - 2 1/2 0/0 37û , 375 _

Crédit National 1919 607 . 608 - Victor-Em 18«i 3 0/0 39/ .. 392

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__ , . HBTi i T

Sud-Est aura lieu le 9 février, à Mar- seille.

Sports d'Hiver

Le championnat de Franco de vitesse est enlevé poùr la 13° fois par Quaglia, qui. a couvert le 1.500 mètres en 2' 37" et le 10.000 mètres on 19' 1" 2-5.

# *' *

Ballangraud est' une nouvelle fois champion de, Norvège do patinage.

* * *

F. Kauffmann a sauté 60 mètres, à Pontresina.

Athlétisme

Le C.N.S. a adressé, un blâme au Racing qui veut organiser des courses de motos sur la piste de Colombes.

Lutte

A Budapest, ]a Hongrie a surclassé l'Autriche par 7 victoires à 0.

Education physique

Le docteur Robert Jeudon qui dirige avec talent les Annales de l'Enfance, où une large part est faite û. l'éduca- tion physique, vient d'être nommé maî- tre de conférences à la Sorbonne, sec- tion biologie de l'enfant. Nos vives fé- licitations.

* * *

En septembre, se tiendra, à Liège, le 5° Congrès .international de physiothé- rapie. Parmi les rapporteurs citons les docteurs'Tison, Ledent, G. A. Ri- chard, Boigey, Minelle, G. Rosenttral. > < -

VIENT DE PARAITRE

L'Etudiant Socialiste

organe mensuel des sections beige, française, et suisse de l'Internationale des Etudiants Socialistes

5e année. - n« 4 Janvier 1930

Sommaire

Notre "concours. - Peloton spécial d'artillerie, Rik. - La prolétarisation des Universitaires, Itard. - Après 16 mois dans l'U.R.S.S., W. Dangè. - So- cialisme et Religion, Jean Ligot. - Les oeuVres du socialisme beige. - L'Eglantine, KoulicHer. - D'Adam Smith ù Karl Marx, ; L. Embise. - Les jeunes et le Socialisme, René Jadot.- Revue des Rèvues. - Trempettes au- trichiennes,- Pierre Hanon. - Appel aux étudiants socialistes russes. - Dans l'Internationale des E.. S - Le Congrès de la F.U.I. - I.'U.F.E. et nous, réponse à Boivin. - pour no- tre congrès fédéral. - Des étudiants en italien font grève à Aix-en-Pro- vence. - Fédération des E. S. de France.

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. <3* édition) U es

- Bolchevisme et socialisme...... 0 65

- itadicalisme et. socialisme 0 65

Lee de«A le cent 33 »

- Commentaires <r«i programme

d'action . du Parti Socialiste t2' édition) ^ (îb

- Notre tactique électora ......... 0 65

- La politique financière du

Parti socialiste 150

Le Paru Sociaux* et la Participa tion ministérielle Discours fie Léon Blum et Paul Faure) I 25 Compère Morel. - socialisme et Bql-.

chevisme .. ... .. 1 u 45

4 fr. 30 Le cent..,.. 30 »

- Le Socialisme et la Terre 0 56

Les dix 4 fr. 50. L- cent...... 40 »

- La Politique agraire dn Parti

socialiste u 65

- Pour les travailleur» de la

terre u 45

tee di*, S fr. 25. le cent. 28 »

- Ui petite propriété paysanne

et le socialisme . 1 65

Deville G. - L'évolution du Capital 3 45 dispan Qe florian - Pour devenir

socialiste ........ <65 i

Dolley. - la loi sur les accidents

dn travail .. .. .. 0 65

Engels K - Socialisme utopique et

socialisme scientifique ...... 0 65

Paul faure Le Boichevisme en

France ........... 0 90

Les dix 7 fr. Le cent........ 65 »

Le socialisme daus I action 0 00

Ferretti. ~ Ce qu'est le Parti socia- liste «Préface de Séverac).... 0 65 Ghesquière (E. et H.), - La Jeunesse

socialiste (son organisation) 0 65 Gros - La loi s? r les accidenta dn

travail à la Chambre « 65

| Guesde (Jutes) - Double réponse ù

MM. de M un et DeschaNel.. 125

- Lie Collectivisme, Conférence à

Bruxelles 165

- Colléctivisme et Révolution 0 65

- La loi des salaires et ses conséquence** 0 65

- _Le problème et la solution.. , il 65

- Le Collectivisme au Collège de

France 0 65

Guesde et Latargue, - Pourquoi

( avenir est au Socialisme... 0 65 Guesde et Jaurès. - Les deux Mé- thodes (Lille. 1900). 65

Hubert-Rouger. - 14» Socialisme en

francE .. 0 25

dix C fr» Le cent........ 55 »

Jean Jaurès - Discour* à la Jen

nesse « f. 66

- Bernstein et 1'évolution de la

méthode socialiste ........... ^ 66

Jaurès et Lafargue. - Idéalisme et matérialisme dnns la concer

tion dp «'Histoire lis

Karl Marx et Engels - Manifeste

du Parti communiste 0 65

Karl Kautsky. - r»'Internationale

et la. Russie des Soviet» l 40

Gaston Lévy - Le Socialisme et ses relations économiques in-

tenrationales .... .. 115

Lévy L. r-t Bouyer. - Pour les

Jeunes 0 65

Latargue. - Le Communisme et

l'évolution économique ti 65

Lebas - IXÎS assurances sociales en

France et le Parti socialiste 0 50

- Critique socialiste nn Parti communiste (Organisation, tactique, doctrine) 115

- r,oi sur les Conseils généraux et f action socialiste dans ces assemblée* I 50

Luquet A. -' La défense des loca- taires 5 25

Rosa Luxembourg, - L» Révolution

russe 0 90

Mistral et Paul Boncour. - Le dé-

sarmement généra 1 . 1 75

Moch Le Parti socialiste et la

question financière 5 25

Plekanoff G - conception m.v

térialiste ''e l'histoire .. 125 Renaudel P. - Pour un programme

d'action ......... 0 65

Wells. - Cette misère des souliers 0 65 Le Programme d'action immédiate

du Parti socialiste 0 93

Le Programme municipal du Parti 0 65 (Prix spécial pnr cent) 28 .

Adresse? les commandes avec les fonds, par mondât poste, â Ferretli, Chèque postal Pnris (2e).

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n'êtes pas notre abonné, bien «ne vous en ayez les moyens, êtes-vous sûr d'avoir fait votre devoir de Socialiste ?

Convocations

Parti Socialiste SEINE

ALFORTVILLE - Ce soir, à 90 b. 30, Café FucHs, 8, ? rue Cuillerier, réunion du groupe. Presence indispensable des cama- rades.

UNION DES.. SECTIONS DU CANTON . D'AUBERYILMERS.Deuiain, i i l heu- res so; assemblée piénière- des membres adhérents aux -eetions du canton, salle du Parc 'Communal, au Bourget.

Réélection du bureau ; Réorganisation do l'Union ; Règlement des questions linan- cières. Présende indispensable.

BOURG-LA REINE. - so, Grande-Rue, ce ?soir, à 21 heures,' conférence par Maillet ! « Le vrai socialisme ».

COURBEVOIÈ - Réunion de la section ce soir, à S<2 heures 45^ttts-précises, ohea Connan, 18, avenue Marceau.r

Rapport moral et financier. Présence , lu- dlsoensable.

CHOISY-LE-ROl. - Assemblée générale de la section ce soir, â'2i heures, à la Justice de Paix.

La commission executive se réunira mê- me .salle à 20 heures 30 très précises.

FONTENAY-SOUS-BOIS. - Réunion de la section ce soir, à 91 heures, salle de la Mai- rie. Nomination du bureau ; des délégués au Conseil fédéral et à l'Union cantonale; Commission de contrôle.

GENNEVILLIERS. - Réunion de la sec- tion ce soir, à 20 heures 30, salle James, 19, rue do Paris, à Gennevilliers.

Renouvellement du bureau ; Distribution des cartes 1930 ; Causerie par un camarade.

MALAKOFF. - Réunion de la commission exécutivo de la section demain, à 11 'heu- res, au siège. La réunion du 4 février.

MALAKOFF (Jeunesse). - Réunion de la Jeunesse demain, a 11 heures, salle de la Coopérative, ' 43. rue Victor-Hugo.

Formation et action à faire dans le can- ton. Les camarades de Vanves et de Mont- rouge sont spécialement convoqués.

ORLY. - Réunion île la section ce soir au siège.

PRE-SAINT-GERVAIS. - Réunion de la section ce soir, à 21 heures, salle des Grou- pes. Compte rendu du camarade Marsals.

Présence indispensable.

SAINT-DENIS. - Le trésorier sera à la disposition des membres du parti demain de 10 heures à midi, Café Bourdin, 7, place Victor-Hugo, pour le règlement des cotisa- tions et la délivrance des' cartes 1930.

STA1NS. - Réunion de la section ce soir 2*> janvier, à 20 h. 30 précises, salle Martin, route de Gonesse, 44. près des Ecoles du Globe.

Compte rendu du Congrès fédéral et de l'Union de sections; Nomination de la Com- mission de conttOle.

VILLEJUIF. - Réunion de la section c? soir, à 20 heures-45, Café Ju'ran; avenue des Ecoles.

YILLËMOMBLE. - Réunion de la section ce s°'r. à 20 heures 45, Café des Sports, 2, boulevard Carnot. Compte rendu du Con- grès fédéral. Présence Indispensable.

THIA1S. - Réunion de la section demain matin, à 9 heures 30, Café-Tabac, rue Maurepas. Présence de tous indispen- sable.

SEINE-ET-OI SE

LE RAINCY. - Réunion de la Commission exécutive demain 20 janvier, à 11 heures, à la. permanence. Si, avenue du Chemln-de- Fer. . ,

UNION CANTONALE DU RAINCY. - La réunion piénière de l'U. C. aura lieu demain, à 13 heures, au Casino du Raincy.

U est rappelé aux secrétaires, qu'aux ter- mes des statuts provisoires, les sections de- vrunt se faire représenter par trois délé- gués.

Le camarade Toussaint, de Cllchy.-sous- Boisv est spécialement convoqué.

VERSAILLES (Groupe Jenri-.Jaurès). - Réunion de la Ci A. demain.- à 9 heures 30. Café Angles, 6, rue André-Cliéniér.

Démission du secrétaire : Proposition en faveur des abonnements au'journal fédé-

Départements

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NIEVRE (Chatillon-en-Bazois). - Réunion de la section demain dimanche, à 13 heu- res. salle de la Mairie. Compte rendu.du Congrès fédéral

SEINE-ET-MARNE (Lagny-Thorignv). - Réunion de la section ce soir, it 20 heu- res 30. salle Wautot, S3, .rue du Chemln- de-Fer, à Lagny.

Compte rendu du Congrès fédéral. Présen- ce Indispensable.

SYNDICATS

REUNIONS D'AUJOURD'HUI A LA BOURSE DU TRAVAIL :

SELLERIE. - A 15 heures, salle Pellou- tier.

AIR COMPRIME. - A 18 heures, salle Pélloutjec.

CANTONNIERS DES PROMENADES. - A 18 heures, salle Henri-Perrault.

AUTEURS COMPOSITEURS. - A 14 heu- res:; salle des Commissions. 1er étage.

BONNETERIE. - A 18 heures, salle du 1er étage. ' . .

JARDINIERS. - A .21. heures, .salie des Commissions. 3e étage. .

PEINTRES DECORATEURS D'INTE- RIEUR. .Réunion salie des Commissions, à l'annexe. ? .

CHAMBRE SYNDICALE OUVRIERE DE L'INDUSTRIE TEXTILE DE LÎLLE ET EN- VIRONS.- Assemblée générale triinéBtrielle demain' matin, à 9 iieiires 30 dii matin, au siège, 45, rue Léon-Gambetta, a Lille.

La carie . confédérale Amsterdam 1930. a jour de cotisations, sera exigée à l'entrée de la salle.

Un billet de . tombola 1. sera ' distribué à tous les' adhérents assistant à la réunion qui participera au tirage;de 'la tombola..

Réunions, Fêtes et Gonférences

13e' SECTION (Jeunesse). - Afin dé favo- riser sa propagande, le 13e Groupe des Jeu- nesses socialistes organise ce soir, à.20 heu- re» 30. une séance récréative,avec le con- cours du 14e Groupe des Jeunesses, salle du Coq, 14,' avenue d'Italie.

L'enirêe est. gratuite. Il sera vendu des eglnritlnos pour couvrir les frais.

Nous, ne saurions trop insister auprès de nos camarades des sections de la Seine pour qu'ils viennent nombreux â- cette soirée.

Le camarade Rogeon, secrétaire de la 13e ?section. du 'Parti, présidéra. '

20e- SECTION (Jeunesse). - Retenez tous' la date du samedi 13-février, grande soi- rée familiale suivie de bal de . nuit, dans les salons Georges, 142, rue dés Pyrénées (Métro Gambetta'. '

Participation aux frais : 5 francs. Chacun des jeunes de la Seine se "fera un devoir d'y assister et de soutenir les efforts de .la 20e Jeunesse.

CLUB DU 'FAUBOURG. - Cet après-midi, à 14 heures précises. Club du Faubourg, Gaité-Rochecliouart, 15, boulevard Roche- chouart, La vérité sur .l'affaire Gaby Des- lys. ï a-l-il une troisième Gaby Tjeslys ? Danseuse ou espionne ? avec MM. Mau- rice Privât, Géo London. etc. Heures a ac- trices, avec la célèbre ? comédienne Hu- guette ex-Duflos ; le chapelier Léon, sur te chapeau masculin est-Il esthétiàue ?. avec Le Gallo, du Palais-Royal; le' danseur Karl Leslie, Koval, ctc ; la modiste^ Hélène . Cor- bett, sur La femme- et ' la 'mode. Avec ou

sans lords ? Et les corsetiers Cliarmis, Roussel, sur four et contre le corset, t'en, incs grasses- ou femmes maigres, avec -dé- filé d© mannequins.

FEDERATION NATIONALE DES COM- BATTANTS REPUBLICAINS <9° Section). - Réunion ce soir, à 20 hpures 45, dans Une salle de la mairie du 9e (rue Dcpuût).

GROUPE LITTRE (54, rue de Seine). - Demain," à 15 heures, conférence contradic- toire sur « Les prisons sont-elles nécessai- res ? » avec MM. A. Le Brasseur, MauzèS, etc... Entrée gratuite.

Communications diverses

FEDERATION DES LOCATAIRES .DE LA , REGION PARISIENNE. - Permanences et renseignements juridiques gratuits aux adhérents, au sl^ge. 158, rue Lafayette, Pa- ris (10e), tous les jours, de 9 heures à midi et de 14 a 19 heures, saul mercredis matin, dimanches et fetes.

Dans les sections : . île arrondissement : Tous les lundis, mer- credis et vendredis, de 18 h. à 19 h. 30. 95, rue de Charonne.

15e arrondissement ; Tous'les jeudis, de ) h. à 21 h. 30. place Féllx-Faure, et 156, rue Saint-Charles. ? .

}7e arrondissement ; Tous les mardis, de 1 h. 30 à 21 h. 30, Café Grand. "S. rue de la Jcnqulère.

20e arrondissement : Le dimanche, de 10 heures à midi à . la Bellevillolse, 23,. rue noyer, 10. rue de la Réunion et 50, rue de Ménllmontant, Le lundi, de 30' heures 30 à 22 heures,. 188 bis, rue de Bellevllle. Les mardis et vendredis, de 20 h. 30 a 22 heu- res, 50, rue de Ménllmontant. Le mercredi, de 19 h. à 20 h, au Perroquet Vert. 36, . ave- nue Gambetta. ,

La Garenne : Tous les dimanches, de 9 U. 30 à il n. 30, à la Maison du Peuple, 40, rue de la Pointe.

? n Les mardis et vendredis, de 18 heures â 19 heures 30, salle des Fêtes, 104. rue de Paris.

UNION CENTRALE DES LOCATAIRES. - 51. rue Saint-Maur, Paris (lie), à 9 h. 30, h 14 heures 30.

15e arrondissement : Renseignements ju- "Idlques de 9 h. à midi, et de 14 il 18 heu- res. 85, roe Mademoiselle.

90 bis. rue de Villeneuve & Alfortville. Adhésions et cotisations.

59, rue. des Epinettes à Paris l"e. de 17 heures a 18 heures 30.

LIGUE DES DROITS DE L'HOMME. - Les ligueurs de la 20e section, réunis le 15 janvier, après avoir entendu le citoyen Lemaire, ont adopté à l'unanimité le prin- cipe des assurances sociales, se réservant sitôt la loi appliquée d'oeuvrer pour y ap- porter toutes modifications et améliora- tions nécessaires.

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L'admlnisî^tLon'''" .dès chemins ? de fer d'Alsacè; éiu.cje Lorraine a l'hon- neur d'informer iè public qu'elle vient d''édlter et de mettre en vente cinq nouvelles affichés, illustrées :

La Lorraine Pittoresque . Siorck, par Galan ; Kaysersberg, par Hallo ; Le Cliâteau du Haut Koenigsbourg, par Cômmarmond ; Le Lac de la' Lauch et le Ballon de Guebwiller, par Broders ; Bitcliè, par Lacaze.

Ellé rappelle à cette occasion qu'elle dispose encore d'un certain nombre d'ëxemplairés - des affiches suivantes; : Là' Lorraine pittoresque : Aqueduc romain de Jouy-aux-Arches, par, Com- rnartnond ; La Lorraine pittoresque . : RÛcher de Dabo, Chapelle-Sdint-Léon, par' Perronnet ; Luxembourg : Vieux quartiers de. Grand, par Hallo ; Mont Sainte-Odile, par Bltimer ; Oderen, par Greiner , Strasbourg, Petite Fran- ce, par Blûmcr, Ttiann, par, Hallo ; Metz, la Moselle, par Thiry ; Vieux i Metz,. par Marks ; Les Vosges, par 1 Constant Duval. v

Le prix de ces affiches est de 4 1rs l'exemplaire ou de 3 fr. 50 pour une commande minimum de 4 exem- plaires. ? " . . ,

Elles sont expédiées franco sous en- veloppe contre l'envoi au préalable de leur valeur ' au compte chèque postal (A. L. Paris 27.988).

Pour les recevoir sous rouleau de carton, joindre le prix d'un colis pos-- tal (4 fr. 30 en gare,; 5 fr. 75 à do- micile). '

Ecrire ou s'adresser aux Chemins de fer d'Alsace et dé Lorraine, 5, rue de Florence. Paris 8S. Agence St Augus- i tin, 2, avenue Portalis. Paris (8°).

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Bibliothèque contemporaine de dacumanuLlion sociale publiée sous la direction de :

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, A l'heure où le mouvement social prend toute son importance dans la vie publique, du pays, â l'heure où des théories diverses se heurtent, dé- formées souvenï par la passion des Polémiques quotidiennes, il nous est apparu indispensable de créer une documentation, aussi précise que possible, permettant à tous ceux qu'intéresse la vie publique, de voir sous un jour exact, les différentes manifestations de l'activité sociale.

Notre collection comprendra de <55 à 30 volumes ayant pour but de situer exactemnt tant le socialisme que le syndicalisme et, la coopération dans le mouvement politique contemporain. N ous serons amenés a rappeler briève- ment les différentes écoles Socialistes, à faire l'histoire .de l'Internationale socialiste en indiquant le rôle joué par le socialisme des différents pays.

MODE DE PUBLICATION Les volumes reliés, format 14 x 19, seront de 320 pages environ, édition d« luxe, sur alfa, illustrés des portraits des principaux militants du mouvement socialiste, syndicaliste et coopératif i ntornational.

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