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DE SA MAISTRESSE ALLANT AU LÏCT
Ça Madame venez, tout repos mes ardeurs défient Jusqu'à ce que travaille, en travail je demeure. L'ennemy parfois, ayant son ennemy en veue, Est fourbu de l'attente et n'a point combatu. Ceste ceinture ostez, comme arc du ciel gemmée, Encores qu'encernant un monde tant Plus beau. Détachez ce Plastron scintillant que posez
Comme bornes aux yeux fureteurs des galands. V ous délacez, que cet enchanteur tintement M'apprenne enfin de vous qu'il est l'heure du lict. A bas ce busc heureux que je jalouse
De pouvoir rester coy, et toutefois si proche. Vostre robe en tombant suavité rjatèle
Autant qu'ombre des monts ^^mm^prée en fleur.