qui lui fait proportionner l'importance des détails à la place qu'ils tiennent dans le récit. »
L'INITIATION DE REINE DERMINE, des Trois, Se fait juger sans indulge,nce dans le Temps par M. Souday
«L' Initiation de Reine Dermine, roman anonyme et un peu antisémite, dû à trois auteurs qui ne se font pas connaître, raconte les mésaventures d'une petite juive d'Alger, qui vient à Paris pour être femme de lettres, et après quelques déceptions retournera en Algérie comme légitime épouse d'un riche commerçant. Il y a dans ce volume des croquis du monde littéraire assez amusants par endroits, très scabreux aussi, et même un peu diffamatoires. On croirait, à entendre ces trois anonymes, que presque tous les écrivains actuels ont de mauvaises mœurs, et que la critique est presque entièrement vénale. Il y a bien de l'exagération, et ce scepticisme cliché sent un peu sa province. »
M. Albert Thibaudet juge bénignes et mêmes favorables à la Maison des Amis des Livres les allusions qu'y fait ce roman à clef « .Une librairie, déjà célèbre, de la rue de l'Odéon essuie un feu de salve, qui se transformera d'ailleurs en le feu d'artifice d'une bonne réclame. (Sait-on que le résultat le plus clair de la campagne béraldine contre la Nouvelle Revue Française fut de lui amener un millier d'abonnés nouveaux ?). »
Mais il apprécie sans galanterie la dernière œuvre de l'auteur des Allongés
« .La Grand'Rue, de Mme Jeanne Galzy, se propose, de réaliser le type du roman traditionnel de la vie de province, ou plutôt de la rue de province.
.A sa place, jen'aurais publié mon manuscrit qu'après en avoir rayé cinq cents épithètes, environ deux par page. Le lecteur eût été plus à l'aise pour goûter ce compte rendu schématique, âpre, intelligent de la vi*, provinciale.
M. René Lalou loue dans Z'Œil DE DIEU deJf. Hbeuu» la finesse qui élève ce roman policier
« Franz Hellens nous en présente un autre dans Œil de Dien