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Titre : Le Navire d'argent : revue mensuelle de littérature et de culture générale / directrice Adrienne Monnier ; secrétaire de la rédaction Jean Prévost

Éditeur : La Maison des amis des livres (Paris)

Date d'édition : 1925-06-01

Contributeur : Monnier, Adrienne (1892-1955). Directeur de publication

Contributeur : Prévost, Jean (1901-1944). Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34443771m

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34443771m/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 925

Description : 01 juin 1925

Description : 1925/06/01 (A1,N1)-1925/09 (A1,N4).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k81787p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-23525

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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REVUE DE LA CRITIQUE

LA CRITIQUE FRANÇAISE ET WILLIAM BLAKE La thèse de M. BERGER WILLIAM BLAKE, mysticisme et poésie, date de 1907. C'est le seul ouvrage complet qu'on ait jusqu'à présent donné sur la question. Une étude sur l'homme et sa vie, une seconde sur le mystique et ses doctrines d'où nous tirons ce passage sur les théories que Blake avait de la vision du monde.

Blake considère l'œil non comme un instrument de vision, mais simplement comme une fenêtre à travers laquelle on regarde. Ceux qui acceptent la perception visuelle telle qu'elle nous paraît être sont des hommes de « vision simple ». Dieu nous en préserve! Ils croient à la réalité de ce qu'ils voient. Les hommes de « double ou triple vision », comme Blake, voient à travers l'œil, et au delà, non avec. Leur esprit va plus loin que l'apparence des choses, ils interprètent chaque image reçue par leur œil, et c'est cette interprétation qu'ils gravent dans leur intelligence. Nous voyons un éclair et nous disons simplement « Il y a des éclairs ». Blake écrit « C'est le soupir d'un ange roi ».

« Devant moi, un chardon aux sourcils froncés me demande de m'arrêter. Car mes yeux voient la vision double, et une double vision est toujours en moi. Pour mon œil intérieur, c'est un vieillard grisonnant, pour mon œil extérieur, un chardon en travers de mon chemin. » Dans un chapitre sur la morale de William Blake, en expliquant de nombreuses allégories, M. Berger expose en un choix de citations, quelle morale libertaire Blake a tirée du Christianisme

« Suivre ses impulsions et non des règles », tel est donc le grand principe du christianisme de Blake. Que deviennent alors non seulement les devoirs sociaux et les lois morales, mais les vertus religieuses ? De même que les rois, les prêtres sont des tyrans ils étouffent les désirs des hommes.