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Notice complète:

Titre : Le Navire d'argent : revue mensuelle de littérature et de culture générale / directrice Adrienne Monnier ; secrétaire de la rédaction Jean Prévost

Éditeur : La Maison des amis des livres (Paris)

Date d'édition : 1925-06-01

Contributeur : Monnier, Adrienne (1892-1955). Directeur de publication

Contributeur : Prévost, Jean (1901-1944). Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34443771m

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34443771m/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 925

Description : 01 juin 1925

Description : 1925/06/01 (A1,N1)-1925/09 (A1,N4).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k81787p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-23525

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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titudes intimes, et surtout les révélations d'ordre surnaturel sont incommunicables. « C'est être un sot de demander « une preuve de ce qu'on ne peut percevoir. Et c'est folie « de vouloir persuader un tel sot », écrivait-il.

Il n'avait, lui, aucun doute de la réalité de ses visions « Les Prophètes, dit-il dans le Catalogue Descriptif, décrivent ce qu'ils voient dans leurs visions comme des hommes réels et vivants, qu'ils ont vus avec leur imagination et leurs organes immortels, de même les Apôtres. Plus l'organe est clair, plus l'objet est distinct. Un esprit et une vision ne sont pas, comme le philosophe moderne le suppose, une vapeur vague ou un néant ils sont organisés et articulés avec précision au delà de tout ce que la nature mortelle et périssable peut produire. Celui qui n'imagine pas avec des traits plus forts et plus clairs, dans une lumière plus forte et plus claire que son œil ne peut voir, n'imagine pas du tout. Le peintre de cette œuvre affirme que toutes ses imaginations lui apparaissent infiniment plus parfaites et plus exactement organisées que tout ce que peut voir l'œil mortel. Les esprits sont des hommes organisés. » Blake n'imagina jamais que les apparitions qui le visitaient et s'entretenaient avec lui pussent être des créations de son cerveau. Il ne les regarda jamais comme des illusions, mais comme des personnages réels, au moins aussi réels que ceux qui l'entouraient, sa femme, ses amis. Sa première vision notable, si nous négligeons celle qu'il eut à quatre ans où il vit Dieu le regarder dans une fenêtre, eut lieu près de Dulwich Hill. Le Poète avait alors dix ans. Il vit un arbre rempli d'anges, dont les ailes brillaient au milieu des feuilles. Un autre jour, ce sont encore des figures angéliques qui lui apparaissent dans un champ mêlées à des moissonneurs. Si nous comparons ces visions aux poèmes que Blake écrivit à la même époque ceux qui constituent les «Poetical Sketches »-nous sommes frappés du caractère surnaturel de ces chansons, si différentes de celles qu'un enfant de cet âge écrirait, même doué d'un talent égal. Il y a dans les strophes de Blake, autre chose qu'un jeu d'images