LE GÉNIE ET LA FOI DE WILLIAM BLAKE Nietzsche et Blake.
Il est des hommes dont la renommée est aussi universelle que l'attrait de, leur œuvre celle-ci sollicite la sympathie et la gratitude de tous les hommes, sauf de ceux qui, cherchant à se faire connaître, utilisent leur seule chance qui est de nier ou de rabaisser les titres de gloire et la place des plus grands parmi les enfants des hommes. Il en est d'autres dont la renommée est aussi restreinte que l'attrait de leur œuvre qui sollicite les sympathies de ceux-là seuls qui peuvent en apprécier et s'en assimiler l'influence exceptionnelle et le charme particulier. Il n'est pas impossible que ces derniers soient exposés à surestimer le mérite réel que le critique ordinaire ne manquera pas de déprécier ou de nier. Le plus grand des poètes anglais, Collins mis à part, qui eurent la bonne ou la mauvaise fortune de naître dans un siècle beaucoup plus grand par sa contribution au progrès que par sa richesse poétique par l'avancement de l'humanité que par l'essor de l'imagination est peut-être l'exemple le plus notable que nous offre l'histoire de cette classe de poètes, d'artistes, d'hommes à peine moins heureux et seulement moins illustres.
Le génie de William Blake et son génie ne fait qu'un avec son caractère, s'accorde avec lui en tous points et de toute manière, a un charme si particulier qu'aucun de ceux qui ne sont pas incapables d'en éprouver la fascination ne peut, de mddus°âZonPTétaCml 'e"WlLLIAM BLAKE» de Swinburn, édile par Chatto and Widdus, London.