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Notice complète:

Titre : Le Navire d'argent : revue mensuelle de littérature et de culture générale / directrice Adrienne Monnier ; secrétaire de la rédaction Jean Prévost

Éditeur : La Maison des amis des livres (Paris)

Date d'édition : 1925-06-01

Contributeur : Monnier, Adrienne (1892-1955). Directeur de publication

Contributeur : Prévost, Jean (1901-1944). Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34443771m

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34443771m/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 925

Description : 01 juin 1925

Description : 1925/06/01 (A1,N1)-1925/09 (A1,N4).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k81787p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-23525

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Or pour la critique, il est important de se rappeler que le résultat doit être jugés non par l'élan qui l'a amené à être, ni par le but qu'il a cherché à servir, mais selon son succès ou son échec en une unique chose, la création de la beauté. Il n'est pas toujours donné à l'artiste lui-même d'avoir une conscience claire de ce qu'il a fait, pas plus que de ce qu'il fait. Seuls les plus grands savent voir et rectifier leur vision d'une manière également puissante et constante.

La vision chez Blake n'appelle aucune correction, même pas de modification. Sa langue dans toutes ses lettres et dans une grande partie de ses œuvres imprimées est identique à celle des disciples qui suivaient Wesley et Whitefield, à l'époque où il écrivait. Dans le journal de Wesley, on trouve la même conscience simple et immédiate de la communion de l'âme avec le monde de la réalité spirituelle non un vague élan, comme chez Shelley, vers un principe de beauté intellectuelle, ni le désir d'une sainteté inaccessible, comme chez les personnes de religion conventionnelle, mais littéralement « un pouvoir de converser avec le Paradis » comme Blake l'appelait et comme beaucoup de Méthodistes se seraient contentés de l'appeler. Et chez Blake, comme chez ceux que les gens de "cette époque taxaient «d'enthousiastes »(ce terme de reproche au xvnie siècle et d'honneur dans tous les autres siècles) il n'y avait aucune confusion (excepté dans les cerveaux où « la vraie superstition », comme disait Blake, n'était qu'honnête ignorance bien-aimée de Dieu et de l'homme) entre les réalités du jour et les autres réalités de l'autre côté du jour. MM. Ellis et Yeats citent une note mystérieuse, écrit e de la main de Blake, avec référence à Spurzheim, page 154. Recherche faite, elle a trait aux « Observations sur les Manifestations d'aliénation mentale ou Folie (1817) » et vo ici le passage cité « La religion est une autre cause fertile de folie. Mr. Haslam déclare coupable de péché celui qui considère la religion comme une cause de folie, mais, ajoutet-il cependant, il serait ingrat s'il n'avouait pas ses obligations au Méthodisme pour le grand nombre de cas de folie