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Titre : Deux voyages en Asie au XIIIe siècle / par Guillaume de Rubruquis,... et Marco Polo,... ; [éd. par Eugène Muller]

Auteur : Guillaume de Rubrouck (122.?-129.?). Auteur du texte

Auteur : Polo, Marco (1254-1324). Auteur du texte

Auteur : Polo, Marco (1254-1324). Auteur du texte

Éditeur : C. Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Muller, Eugène (1826-1913). Éditeur scientifique

Contributeur : Bergeron, Pierre (15..-1637). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31131553h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (318 p.) : couv. ill. ; 17 cm

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Description : Collection : Voyages dans tous les mondes. Nouvelle bibliothèque historique et littéraire

Description : Comprend : Voyage de Marco Polo

Description : Collection numérique : France-Chine

Description : Collection numérique : France-Chine

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k81555h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-O2-744

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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gens-là à Caracorimi. Gest aussi la coutume que les pères enseignent toujours à leurs enfants le même métier et- office qu'ils ont exercé c'est pourquoi ils payent autant de tribut l'un que l'autre. Les prêtres des idoles de' ce pays-là portent de grands chapeaux ou coçjueluchons jaunes; et il y a entre eux,. ainsi que j'ai ouï dire, certains ermites ou anachorètes qui vivent dans les forêts et les montagnes, menant une vie très sur.prenante et austère. Les nestoriens qui sont là ne savent rien du tout; ils disent bien le service et- ont les livres sacrés en langue syriaque, mais ils n'y entendent chose .quelconque. Ils chantent comme nos moines ignorants et qui ne savent pas le latin de là vient qu'ils sont tous corrompus et méchants, surtout fort usuriers et ivrognes.

XXIX

De ce qui nous arriva en allant au pays des Naymans.. Nous partimes.de. la ville de Gailac le jour de SaintAndré, 30 de novembre; à trois lieues de là nous allâmes à un château au village des nestoriens. Étant entrés en leur église, nous y chantâmes hautement et avec joie un Salve Bjegîna, parce qu'il y avait fort longtemps que nous n'avions vu d'église. Au partir de là nous arrivames en. trois jours aux confins de cette province, est le commencement de cette grande mer, ou lac, qui nous sembla aussi tempétueux que le grand Océan, et y vîmes une grande île au milieu mon compagnon s'en approcha et y mouilla quelque linge pour en goûter de l'eau, qu'il trouva un peu sarlée, mais telle ..toutefois qu'on en pouvait boire. Il y avait l'autre côté vis-à-vis une grande vallée entre de hautes montagnes vers le midi et le levant, et au milieu des montagnes un autre grand lac. Une rivière passait par ladite vallée d'une mer à l'autre. De là il souffl,ait continuellement des vents si forts et si puissants, que les passants couraient risque que le vent ne les