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Titre : Deux voyages en Asie au XIIIe siècle / par Guillaume de Rubruquis,... et Marco Polo,... ; [éd. par Eugène Muller]

Auteur : Guillaume de Rubrouck (122.?-129.?). Auteur du texte

Auteur : Polo, Marco (1254-1324). Auteur du texte

Auteur : Polo, Marco (1254-1324). Auteur du texte

Éditeur : C. Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Muller, Eugène (1826-1913). Éditeur scientifique

Contributeur : Bergeron, Pierre (15..-1637). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31131553h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (318 p.) : couv. ill. ; 17 cm

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Description : Collection : Voyages dans tous les mondes. Nouvelle bibliothèque historique et littéraire

Description : Comprend : Voyage de Marco Polo

Description : Collection numérique : France-Chine

Description : Collection numérique : France-Chine

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k81555h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-O2-744

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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serviteurs qu'il y en a eu de peints sur ces papiers. Après cela ils font sonner plusieurs instruments de musique, disant que leurs dieux recevront le mort en l'autre vie avec une pareille cérémonie. Il y a dans la ville de Quinsai un palais fort magnifique où le roi Facfur faisait autrefois sa résidence; le mur extérieur qui défend ce château est de figure carrée et contient dix milles de circonférence, et est large à proportion. Dans l'enceinte du mur il y a de beaux vergers qui donnent d'excellents fruits il y a aussi plusieurs fontaines et viviers remplis de poissons. Au milieu est le palais royal, dont nous avons parlé, qui est très ample et très beau, ayant vingt cours d'une égale grandeur, dans chacune desquelles dix mille hommes pourraient se remuer. Toutes ces cours sont peintes et embellies royalement. Au reste, on compte dans la ville de Quinsai six cent mille familles, en comptant pour chaque famille le père, la mère, les enfants, les domestiques, etc. Il n'y a qu'une seule église de chrétiens nestoriens,. C'est aussi la coutume dans cette province et dans toute celle de Mangi que chaque chef de famille écrive son nom sur la porte de sa maison, celui de sa femme et de toute sa famille jusqu'au nombre des chevaux qu'il a et lorsqu'il meurt quelqu'un de sa famille ou qu'on change de logis, on efface le nom du mort ou de celui qui a changé de lieu; mais l'on écrit le nom d'un nouveau-né ou d'un enfant adoptif. Par ce moyen-là on peut savoir aisément le nombre de tous les habitants de la ville. Les hôteliers écrivent de même sur leur porte les noms des voyageurs et des hôtes qui logent chez eux et quel jour et quel mois ils sont arrivés. LXV

Des revenus que le Grand Khan tire de la province de Mangi,

Le Grand Khan exige tous les ans beaucoup du sel que l'on fait dans la ville de Quinsai et dans son territoire