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Titre : Deux voyages en Asie au XIIIe siècle / par Guillaume de Rubruquis,... et Marco Polo,... ; [éd. par Eugène Muller]

Auteur : Guillaume de Rubrouck (122.?-129.?). Auteur du texte

Auteur : Polo, Marco (1254-1324). Auteur du texte

Auteur : Polo, Marco (1254-1324). Auteur du texte

Éditeur : C. Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Muller, Eugène (1826-1913). Éditeur scientifique

Contributeur : Bergeron, Pierre (15..-1637). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31131553h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (318 p.) : couv. ill. ; 17 cm

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Description : Collection : Voyages dans tous les mondes. Nouvelle bibliothèque historique et littéraire

Description : Comprend : Voyage de Marco Polo

Description : Collection numérique : France-Chine

Description : Collection numérique : France-Chine

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k81555h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-O2-744

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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les habitants et les met en état d'éteindre le feu. On frappe aussi ces tables lorsqu'il arrive quelque sédition. Toutes les places de la ville sont pavées de pierres, ce qui la rend très propre. On y voit aussi plus de trois mille bains qui servent aux hommes pour se laver car celte nation fait consister toute la pureté dans celle du corps. Cette ville est éloignée de l'Océan de vingt-cinq milles à l'orient. Il vient en cet endroit-là une infinité de vaisseaux de l'Inde et des autres pays. La rivière, sur laquelle on amène toutes sortes de marchandises, vient de Quinsai à ce port-là. Comme la province de Mangi est fort étendue, le Grand Khan l'a partagée en neuf royaumes, à chacun desquels il a donné un roi. Tous ces rois sont puissants, mais ils sont sujets du Grand Khan; c'est pourquoi ils lui rendent compte tous les ans de leur administration et lui payent un certain tribut. Un de ces rois demeure dans la ville de Quinsai et commande à cent quarante villes. Toute la province de Mangi contient mille et deux cents villes, dans chacune desquelles il y a des garnisons mises par le Grand Khan pour tenir les peuples dans leur devoir. Les soldats ou gardes de ces villes sont comme le ramassis de plusieurs nations et tirés de l'armée du Grand Khan. Il y a dans cette province et principalement dans celle de Mangi une grande attention pour le mouvement des astres, par le moyen desquels on observe l'horoscope des enfants le jour de leur naissance, remarquant exactement le jour et l'heure que l'enfant vient au monde et la nature de la planète qui présidait alors. Ils se règlent par ces jugements astrologiques dans toutes les actions de la vie, et surtout dans leurs voyages. C'est aussi une coutume en ce pays-là, quand quelqu'un meurt, que ses parents se couvrent de gros sacs et portent le corps mort en chantant ils peignent sur du papier les images de serviteurs, de servantes, de chevaux et de monnaie, et brûlent tout cela avec le cadavre, croyant que le mort jouit de tout cela réellement en l'autre monde, et qu'il aura autant de