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Notice complète:

Titre : Deux voyages en Asie au XIIIe siècle / par Guillaume de Rubruquis,... et Marco Polo,... ; [éd. par Eugène Muller]

Auteur : Guillaume de Rubrouck (122.?-129.?). Auteur du texte

Auteur : Polo, Marco (1254-1324). Auteur du texte

Auteur : Polo, Marco (1254-1324). Auteur du texte

Éditeur : C. Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1888

Contributeur : Muller, Eugène (1826-1913). Éditeur scientifique

Contributeur : Bergeron, Pierre (15..-1637). Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31131553h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (318 p.) : couv. ill. ; 17 cm

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Description : Collection : Voyages dans tous les mondes. Nouvelle bibliothèque historique et littéraire

Description : Comprend : Voyage de Marco Polo

Description : Collection numérique : France-Chine

Description : Collection numérique : France-Chine

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k81555h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-O2-744

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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écrit tout ce qu'ils voudraient dire et de même aux sarrasins et tuiniens aussi. 0

Le lendemain, ce secrétaire nous fut envoyé derechef pour nous dire que le Khan désirait fort savoir la cause de notre venue en ce pays-là; à quoi je répondis qu'il le pouvait apprendre des lettres de Baatu; mais ils me dirent que les lettres de Baatu étaient perdues et qu'il ne se souvenait plus de ce qu'il en avait écrit c'est pourquoi iL voulait que nous le lui dissions nous-mêmes. Alors je m'enhardis de lui faire entendre que c'était entre autres choses le devoir de notre religion de prêcher l'Évangile à tout le monde, et qu'ayant ouï la renommée des peuples de Moal, j'avais eu un grand désir de les venir voir, et que durant cette résolution j'avais ouï dire aussi que Sartach était chrétien; ce qui m'avait fait prendre mon chemin droit vers lui, et que mon souverain seigneur le roi de France lui avait écrit des lettres d'amitié et avec des paroles obligeantes, par lesquelles aussi il l'assurait de notre état et profession, le priant qu'il nous voulût permettre de demeurer parmi les peuples de Moal; que sur cela Sartach nous avait envoyés à son père Baatu, et Baatu à Mangu-Khan, lequel derechef nous suppliions bien humblement de nous permettre la demeure en ses pays.

Tout cela fut écrit et rapporté au Khan, qui alors nous fit dire que nous demeurions trop longtemps en ses pays et que sa volonté était que nous nous en retournassions au nôtre, et qu'il demandait si nous voulions mener son ambassadeur avec nous. Je répondis à cela que je n'oserais pas me charger de mener son ambassadeur, d'autant qu'entre son pays et le nôtre il y avait de fortes et puissantes nations, de grandes mers et plusieurs fâcheuses montagnes à passer, et enfin que je n'étais qu'un pauvre religieux qui ne pouvais me charger de cela. Ce discours fini, il fut mis par écrit. Avant notre départ toutefois le Khan désira qu'il y eût une conférence entre nous tous qui représentions les diverses croyances.