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Titre : Cinq traités d'alchimie des plus grands philosophes : Paracelse, Albert le Grand, Roger Bacon, R. Lulle, Arn. de Villeneuve / trad. du latin en français par Alb. Poisson

Éditeur : bibliothèque Chacornac (Paris)

Date d'édition : 1890

Contributeur : Poisson, Albert (1868-1893). Traducteur

Sujet : Alchimie

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb333020254

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VIII-134 p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 145

Description : Collection : Collection d'ouvrages relatifs aux sciences hermétiques

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k813209

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-10030

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le philosophe dit « Change les natures et tu trouveras ce que tu cherches. » Cela est vrai. Car dans notre magistère nous tirons d'abord le subtil de l'épais, l'esprit du corps, et enfin le sec de l'humide, c'est-à-dire la terre de l'Eau, c'est ainsi que nous changeons les natures ce qui était en bas nous le mettons en haut, t de sorte que l'esprit devient corps, ensuite le corps t devient esprit. Les philosophes disent encore que l'on fait notre Pierre d'une seule chose et avec un seul vaisseau et ils ont raison. Tout notre magistère est tiré de notre Eau et se fait avec elle. Elle dissout les métaux eux-mêmes, mais ce n'est pas en se changeant en eau de la nuée, comme le croient les ignorants. Elle calcine et réduit en terre. Elle transforme les corps en cendres, elle incinère, blanchit et nettoie, selon ce que dit Morien: « L'Azoth et le feu nettoient le Laiton, c'està-dire le lavent et lui enlèvent complétement sa noirceur. » Le laiton est un corps impur, l'azoth c'est l'ar- gent-vif.

Notre Eau unit des corps différents entre eux, s'ils ont été préparés comme il vient d'être dit; cette union est telle que ni le feu ni aucune autre force ne peut les séparer par la combustion de leur principe igné. Cette transmutation subtilise les corps, mais ce n'est pas là la